Voici un article du journal Marianne2.fr, hé oui, c’est devenu trop visible, difficile de dissimuler la catastrophe économique qui nous menace comme une épée de Damocles, même les JT en parlent… Donc plus nous accumulons les indices, les sources et plus nous pourrons affiner notre raisonnement sur la situation à venir! Et c’est bien beau de savoir que cela arrive, encore faut-il pouvoir se préparer…
L’accord européen du 21 juillet n’a permis qu’une très légère accalmie… Les taux d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie ont atteint des records, et flirtent désormais avec le point de non-retour des 7%. Selon Laurent Pinsolle, proche de Nicolas Dupont-Aignan, si les taux passent ce cap, alors la zone euro pourrait entrer dans sa phase terminale.
Hier, le CAC 40 a affiché sa 8ème séance de baisse, affichant des niveaux jamais vus depuis longtemps, démontrant l’échec du nouveau plan européen. Et si Jacques Sapir et Emmanuel Todd, qui avaient prévu la fin de l’euro fin 2011, avaient raison ?75% du chemin vers l’explosion a été fait
Il y a deux chiffres qu’il suffit de suivre pour connaître l’état de la situation : le taux des emprunts d’Etat à dix ans pour l’Espagne et l’Italie. Il y a un an, ces taux étaient inférieurs à 4%. Il y a encore un mois, ils étaient à moins de 5% pour l’Italie et 5.5% pour l’Espagne. La crise de ce début d’été a provoqué une nouvelle hausse d’un point (synonyme, à terme, d’un renchérissement des intérêts de la dette de l’Italie équivalent à 1.2% du PIB, soit environ 20 milliards d’euros).
L’accord européen du 21 juillet a permis une légère accalmie mais les taux ont à peine baissé pendant quelques jours. En fait, on constate depuis un an que cette longue crise de la zone euro est comme une montée progressive de fièvre, sans que jamais le thermomètre ne baisse vraiment. La pression monte, par pallier sans que les différents plans européens ne semblent résoudre quoique ce soit. Mardi, les taux espagnols ont atteint brièvement 6.36% et les taux italiens 6.16%.
Vers l’apocalypse ?
Herman Van Rompuy peut bien se voiler la face, mais le mal est là et c’est sans doute parce que nous sommes en août que les médias ne semblent pas saisir la gravité de la situation. En effet, la plupart des analystes considèrent qu’au-delà de 6,5 à 7% de taux d’intérêt, les dettes souveraines européennes sont difficilement gérables. En fait, cela représente en un an un renchérissement à terme des intérêts de 2% du PIB pour l’Espagne et près de 4% pour l’Italie !
Bien sûr, l’Espagne bénéficie d’une des dettes publiques les plus faibles de la zone euro. Et l’Italie est partiellement protégée par la maturité moyenne très longue de sa dette, qui réduit la vitesse de propagation de taux supérieurs, ainsi que par le fait que sa dette est surtout domestique, mais nous nous approchons à grands pas de la cote d’alerte. Si le cap des 6.5% était rapidement passé, alors la zone euro pourrait rentrer rapidement dans une crise terminale.
Car si les taux dépassent 7% pour l’Italie, la situation sera totalement incontrôlable. La dette de Rome est la plus importante d’Europe (1900 milliards d’euros, 120% du PIB) et un nouveau plan engagerait la France et l’Allemagne à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros, ce qui semble totalement improbable. La seule solution serait alors le défaut et la sortie de l’euro (scénario que j’avais évoqué début 2009 pour une grande crise que j’avais placée en 2016).
Fin juin, il me semblait encore que « le supplice de l’euro pouvait encore durer ». Mais cette nouvelle poussée de fièvre fait que la probabilité d’une explosion rapide augmente fortement, même s’il ne faut pas oublier qu’il existe de puissantes forces de rappel.
Source: marianne2.fr
Comme diraient certains: « tic-tac-tic-tac… »
« même s’il ne faut pas oublier qu’il existe de puissantes forces de rappel. »
ils sont sympa chez marianne2… mais j’aimerai bien savoir quelles sont ces puissantes forces de rappel ?
parce qu’au jour d’aujourd’hui, à part liquider des biens publics ou privatiser des entreprises nationales il ne reste vraiment pas de force de rappel
la BCE ? déjà qu’elle n’arrive pas à faire bouger le marché des obligations d’Etats…
l’EFSF ? faudrait déjà qu’il soit ratifié par les parlements nationaux pour voir ses fonctions étendues… et c’est pas gagné dans certains pays
le FMI ? ah ah ah la bonne blague. vu les tensions internes en son sein (merci le Brésil d’ailleurs), il est pas prêt d’entrer en action demain et même si tout allait bien, je doute que les Allemands voient cette ingérence d’un bon oeil
bref, je ne vois aucune « puissante force de rappel »
C’est curieux cet air qui me revient dans la tête depuis quelques jours… C’était pas EUROPE qui chantait IT’S THE FINAL COUNTDOWN?!!…
http://www.youtube.com/watch?v=9jK-NcRmVcw&ob=av3e
Les grands esprits se rencontrent, j’y pensais hier…
Si l’euro se plante, est-ce si dramatique? Il nous a déjà tellement appauvris.
Si l’euro se plante, cela sera bien pire puisqu’il n’y aura plus de monnaie, plus d’achats ni de ventes le temps qu’une nouvelle monnaie soit mise en place, qu’elle soit électronique ou non! Quand aux banques, certaines vont tout simplement disparaitre, faillite totale! On en revient au standard-or, seule solution et donc ce qui nous attend, voilà pourquoi à l’heure actuelle il est important si on en a la possibilité de stocker de l’or et de l’argent, cela servira de monnaie d’échange le cas où…
Ca veut dire aussi que ceux qui ont des stocks d’euros « fictif » dans le coffre « virtuel » des banques, quand bien même on les autoriserait à les sortir, pourront s »en servir comme papier Q car leur valeur ne serait plus du tout la même lors de leur transfert vers une autre parité. Dans un monde globalisé la faillite sera universelle et affectera aussi bien les banques que les particuliers et les entreprises. J’imagine qu’il faudra plus que quelques mois pour que nos dirigeants s’accordent, élaborent et mettent en application une nouvelle monnaie. Et voilà pourquoi il est tellement important de se préparer. je suis persuadé que beaucoup de gouvernements ne pourront y survivrent. Entre desarroi politique et emeutes civiles(pour ne pas dire révolution) il y’aura forcement une période douloureuse à traverser avant un retour à l’ordre et au calme, si tant est bien sûr que tout ce merdier ne dégénère en guerre…et là est ma vraie hantise!
Il me semble avoir lu dans ce blog qu’un dirigeant européen, je ne sais plus lequel avait dit qu’il fallait 1 semaine pour revenir à l’ancienne monnaie.