Pour l’AIEA, le nucléaire va continuer à croître malgré Fukushima

Si on a retrouvé le corium de Fukushima, on est obligés de constater que ces psychopathes de l’AIEA, persistent et signent dans leur délire. Le désastre Japonais ne sert pas de leçon, la menace d’explosion des tonnes de matières en fusion, est de plus en plus proche à mesure que le corium ronge le sol, et la suite?? Pas de souci, les Zorro nucléocrates Français, vont aller donner des leçons de gestion aux Japonais qui agonisent en silence….Il était temps!! 5 mois après et maintenant que la situation est incontrôlable, « d’ailleurs on peut se demander si elle aurait pu être contrôlée ». Faire confiance à ces « experts », c’est nous condamner à une mort lente et invisible. Bienvenus à tout les enfants qui vont naitre, le futur ne sera pas facile quand tout sera contaminé….et c’est bien parti  👿

Le président de l'AIEA, Yukiya Amano, en compagnie du Premier ministre japonais Naoto Kan, le 26 juillet 2011. AP Photo/Franck Robichon/SIPA

 

L’agence internationale mise sur une augmentation du nombre de réacteurs, mais à un rythme moins élevé qu’auparavant…

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré mardi que la production électrique d’origine nucléaire allait continuer de croître dans le monde, malgré l’accident survenu en mars à la centrale de Fukushima au Japon. «Il est certain que le nombre de réacteurs nucléaires va encore augmenter, même si le rythme ne sera pas aussi rapide qu’avant», a assuré Yukiya Amano. Le directeur général de l’AIEA a fait cette déclaration à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre nippon, Naoto Kan, qui plaide pour une élimination progressive des centrales nucléaires au Japon, où le risque sismique est très élevé.

Le nucléaire pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre?

«Certains pays, dont l’Allemagne, ont revu leur politique en matière d’énergie nucléaire, mais de nombreux autres pensent qu’ils ont besoin des réacteurs nucléaires, notamment pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique», a argué Yukiya Amano. «Par conséquent, il est important avant tout de garantir la sécurité des installations nucléaires».

Yukiya Amano, qui a visité lundi Fukushima et rencontré les victimes de la contamination radioactive émanant du site, a assuré à Naoto Kan que l’AIEA aiderait le pays à maîtriser l’accident. «J’ai dit au Premier ministre que l’AIEA peut aider le Japon, car nous avons les connaissances et l’expérience requises pour la décontamination et la gestion du combustible nucléaire fondu ou usé».

Tests sur les centrales japonaises

Quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi ont été gravement endommagés le 11 mars par le séisme et le tsunami qui ont dévasté la région du Tohoku, provoquant le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl en 1986. Quelque 36 réacteurs sur les 54 que compte le Japon sont actuellement stoppés à cause de séismes ou parce qu’ils n’ont pas été réactivés après une maintenance de routine, par précaution.

Favorable à une réduction progressive du nucléaire, Naoto Kan a imposé des tests de résistance aux catastrophes naturelles et autres risques avant toute relance. «Je pense qu’il est sage que le pays vérifie la sûreté de ses centrales nucléaires après l’accident de Fukushima Daiichi», a reconnu Yukiya Amano. «Ce serait en outre une bonne chose que l’AIEA puisse passer en revue ces inspections au niveau international». En juin, l’AIEA avait critiqué la réaction du Japon après l’accident de Fukushima, pour n’avoir pas mis en oeuvre la convention d’assistance prévue par l’agence en cas d’accident.

© 2011 AFP

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