Ca donne l’impression de se tourner vers les énergies renouvelables, sauf qu’il faut que les acteurs décident si le projet est faisable ou non, et ce à l’été 2013. C’est assez énorme comme surface……..avec pas mal d’emplois ….
PARIS – Les groupes d’energie GDF Suez et Areva s’allient avec le groupe de BTP et de concessions Vinci pour créer une filière industrielle de l’éolien en mer, ont-ils annoncé mercredi dans un communiqué commun.
Cette alliance vise à répondre conjointement à l’appel d’offres annoncé par le président de la République pour la mise en place de cinq parcs éoliens au large des côtes françaises, dans le cadre d’un programme de développement de 6.000 MW offshore prévu à l’horizon 2020, explique le communiqué.
Cet accord entre trois acteurs majeurs dans les domaines des énergies renouvelables — avec GDF Suez, premier premier producteur éolien en France, et Areva, le deuxième acteur européen de l’éolien en mer — et de la construction est exclusif sur trois champs: Dieppe-Le Tréport, Fécamp (Seine-Maritime) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), précise le communiqué.Pour les trois groupes, ces trois champs offshore permettraient de couvrir pour une durée moyenne de 30 ans la consommation d’électricité de plusieurs millions d’habitants.
Leur installation mobiliserait des milliers d’emplois locaux directs et indirects durant les années de construction et jusqu’à 4.000 emplois directs et pérennes pour les activités industrielles de production, d’exploitation et de maintenance.
Le premier appel d’offres visant à installer 3.000 mégawatts (MW) d’éoliennes en mer au large des côtes françaises, annoncé en janvier, doit être lancé au cours de ce mois, en vue d’une remise des offres en novembre 2011.
Cinq zones propices ont été définies, sur les façades nord et ouest de la France: Le Tréport avec 110 km2 et une puissance maximale de 750 MW, Fécamp avec 88 km2 et une puissance de 500 MW, Courseulles-sur-Mer avec 77 km2 et une puissance de 500 MW, Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) avec 180 km2 et une puissance maximale de 500 MW et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec 78 km2 pour une puissance de 750 MW.
Les lauréats sélectionnés devront confirmer la faisabilité du projet à l’été 2013. Les installations devront alors être construites progressivement à partir de 2015.
GDF SUEZ
AREVA
VINCI
source romandie.com
PARIS (AFP) – La France a des atouts pour devenir un acteur important de l’énergie éolienne en mer (offshore) si elle mise sur l’innovation et ne tarde pas à lancer un appel d’offres dans ce domaine, selon une étude du cabinet PwC publiée lundi.
Le secteur européen de l’éolien en mer devrait croître de 20% chaque année d’ici à 2035, estime PricewaterhouseCoopers (PwC), qui prévoit que ce marché dépassera celui de l’éolien sur terre en 2026 du fait « de la saturation des sites ».
En 2035, ce sont 25 gigawatts (GW) d’éoliennes qui seront installées chaque année au large des côtes européennes, selon PwC.
« La France possède beaucoup d’atouts pour capter la croissance de ce marché », assure Philippe Degonzague, responsable du groupe stratégie de PwC, citant notamment les 3.500 km de côtes de l’Hexagone et un savoir-faire « fort ».
Une des premières conditions à l’émergence d’une industrie française de l’éolien offshore est la création d’un marché national.
« Les industriels restent suspendus au lancement de l’appel d’offres qui a été reporté à plusieurs reprises », note M. Degonzague.
Le lancement d’un appel à candidatures pour la construction de quelque 600 éoliennes en mer avait été prévu pour le mois de septembre, puis reporté. Le gouvernement a annoncé récemment que les modalités de l’appel d’offres seraient définies avant la fin de l’année.
« Plus cet appel d’offres sera retardé et plus les décisions d’investissement risquent d’être remises en cause », estime M. Degonzague.
La France a pour objectif de développer 6.000 mégawatts (MW) d’éolien offshore d’ici 2020.
Pour rattraper son retard, la France doit par ailleurs miser sur l’innovation, estime PwC. Elle pourrait par exemple développer les éoliennes flottantes, « une vraie rupture technologique, sur laquelle les acteurs français pourraient être leader du marché », selon Alexis Chauffert-Yvart, rédacteur de l’étude.
« C’est une technologie qui serait conforme aux complexités géographiques françaises: sur les côtes françaises, le fond tombe très vite, donc cela permettrait d’installer plus de mâts au large des côtes françaises à un moindre coût », indique-t-il.
© AFP
source ecolonet.fr
Pour ce faire un idée plus juste de ces enjeux…….
Electricité nucléaire: Fukushima justifie le maintien du tarif pour 2012
PARIS – Le gouvernement a maintenu mercredi sa décision d’un tarif de gros de l’électricité nucléaire de 42 euros par MWh à partir de 2012, en dépit de l’avis de la CRE qui a recommandé une fourchette inférieure dans ce dossier qui a cristallisé les tensions entre EDF et ses concurrents.
Ce tarif arrêté par le gouvernement pour la vente de l’électricité nucléaire d’EDF à ses concurrents s’appliquera au 1er janvier 2012, a annoncé mercredi le ministre de l’Industrie Eric Besson.
Plus tôt dans la journée, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait rendu public un avis selon lequel, pour le tarif au 1er janvier 2012, ses calculs conduisaient à un prix de l’Arenh (Arenh, le nom technique de cette énergie de gros) compris dans une fourchette allant de 36 euros/MWh à 39 euros/MWh.
Ce niveau de prix (42 euros, ndlr) est destiné, dans une perspective de prudence, à permettre à EDF de réaliser les investissements qui seront nécessaires et dont le niveau et le calendrier sont particulièrement incertains suite à l’accident de Fukushima, explique, pour justifier sa décision, M. Besson dans un communiqué.
La CRE, dont les avis sont seulement consultatifs, avait affirmé ne pas disposer de tous les éléments pour approuver un tarif de 42 euros. Car, sans se prononcer sur le niveau des investissements, la CRE estime qu’elle n’est pas en mesure d’apprécier les coûts qui sont liés aux investissements indispensables à la mise en sécurité des centrales nucléaires.
Par contre, la CRE avait approuvé la décision du gouvernement de fixer à 40 euros/MWh au 1er juillet le prix de cet accès régulé à l’électricité nucléaire historique, en se basant sur une méthode de calcul différente de celle utilisée pour les prix après le 1er janvier 2012.
En vertu de la loi Nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), adoptée en novembre par le Parlement pour doper la concurrence sur un marché ultra-dominé par EDF, l’ancien monopole public va être contraint de vendre jusqu’à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents (GDF Suez, Poweo, Direct Energie).
Mais, en fixant définitivement le prix de l’électricité nucléaire à 42 euros le mégawattheure, le gouvernement a accordé une nette victoire à EDF qui n’a pas souhaité commenter mercredi cette décision.
Ce prix plus élevé que requis, laisse les nouveaux entrants (du marché de l’électricité, ndlr) avec une marge brute trop basse pour équilibrer leurs activités de commercialisation, avait déploré vendredi Poweo, un des pionniers français de la concurrence dans la fourniture d’électricité.
Pour M. Besson, au contraire, avec cette réforme du marché de l’électricité, qui entre en application au 1er juillet, la France réussit à concilier l’ouverture à la concurrence conformément aux règles européennes, le maintien d’une électricité 40% moins chère qu’ailleurs en Europe, et la préservation des capacités de l’exploitant (EDF, ndlr) à investir dans la maintenance et la sûreté du parc nucléaire.
Reste à connaître les conséquences de cette décision sur les factures des particuliers.
Dans un document de travail transmis en mai 2010 aux députés, la CRE avait ainsi estimé que les tarifs pour les particuliers devraient être augmentés de 25 à 30% d’ici à 2015 si le prix de l’Arenh était fixé à 42 euros.
EDF
GDF SUEZ
POWEO
Source romandie news