Bizarre qu’on entende pas parler du Bahreïn dans nos médias alors que la situation y est catastrophique, à croire que les émeutes dans le Maghreb sont terminées, cela serait presque déjà du passé, pourtant, cela bouge de manière intense à Bahreïn! Des mosquées de détruites, des Coran de brulés, arrestations arbitraires, disparitions, exactions, un jeu de massacre dans lequel le silence de certains peut se résumer à de la complicité pure et simple. Nous pourrions même nous demander (innocemment…) pourquoi personne n’intervient? Les pieds Nickelés de la justice mondiale (USA-France-Angleterre) ont-ils perdu le GPS pour les guider jusqu’à ce nouveau conflit possible?
Les destructions des mosquées, l’autodafé de plusieurs exemplaires du Coran, l’interdiction de pratiquer les rites religieux…Telle est la politique infligée par la monarche bahreïnie pour réprimer les opposants !
Plus de 25 mosquées détruites
Selon les dernières statistiques, plus de 25 mosquées ont été complètement détruites, et 253 autres endommagées. Plus de 41 exemplaires du Saint Coran ont été mis à feu. Quant aux housseïnyates, 18 d’entre elles ont été détruites et 375 endommagées.
A ce sujet, l’opposition bahreïnie a publié de nouvelles images sur des mosquées détruites récemment, dont la mosquée du Grand Prophète à Karzakan, la mosquée de l’Imam Jawad à Ndouweyrat, et la grande mosquée historique de Moumen également à Ndouweyrat.
Par ailleurs, les autorités ont rasé la mosquée historique d’Amir Mohammad, connue pour son dôme de couleur verte et datant de plusieurs centaines d’années.En réaction à ces politiques, l’opposition bahreïnie a mis en garde contre les nouvelles mesures du royaume qui visent à changer l’identité religieuse du pays.
Par ailleurs, la campagne d’arrestation et les perquisitions sécuritaires nocturnes se poursuivent à Bahreïn, alors que les forces bahreïnies et les soldats saoudiens sont toujours déployés en masse dans les rues de Manama.
L’objectif en est d’empêcher les citoyens chiites de célébrer les occasions religieuses, dont dernièrement le martyre de la fille du Prophète Mohamad (S), la Sainte Fatima (S).
Pour les autorités, les commémorations religieuses constituent une violation de l’état d’urgence décrété dans le pays !
Dans la région peuplée de Darraz, les assauts sécuritaires se sont poursuivis dans la nuit de mardi à mercredi, selon des sources locales appartenant à l’opposition. Plusieurs familles ont été bloquées dans leurs maisons, et n’ont pas pu sortir pour s’approvisionner .
Perquisitions des domiciles
Les soldats ont perquisitionné entre autre la maison du cheikh Mohammad Habib el Joummari. Alors que dans la journée, des voyous armés se sont déployés dans les quartiers résidentiels, à la recherche de militants politiques et de droits de l’homme. Plus de 700 personnes sont actuellement emprisonnées, et 250 sont portées disparues.
Selon Nabil Rajab, un militant de droits de l’homme, les forces sécuritaires ont lancé des bombes à gaz lacrymogène près de son domicile, dans le but d’intimider sa famille et ses proches.
Prise d’assaut des centres médicaux
Toujours concernant les mesures draconiennes des autorités bahreïnies, l’association de l’opposition Wefaq a affirmé que les forces de sécurité ont pris d’assaut deux centres médicaux, ceux d’Ibn Sina et de Razi, et ont arrêté plusieurs médecins et membres de cadres médicaux.
Les femmes bahreinies subissent des exactions sans précédent
Pendant ce temps, les femmes bahreïnies subissent les pires exactions de la part des autorités. Selon un nouveau bilan, elles sont désormais trente détenues actuellement dans les prisons du régime. Elles sont battues, torturées, humiliées, menacées, voire violées, sans que les condamnations des organisations humanitaires ne puissent mettre fin à cette politique contraire à tous les principes humains.
Certaines femmes ont été arrêtées juste parce qu’elles ont reçu des messages téléphoniques les appelant à manifester !
Selon le centre bahreïni des droits de l’homme, les femmes arrêtées sont des enseignantes (au nombre de six), des médecins et des infirmières (au nombre de onze), des activistes, ou tout simplement, des femmes appartenant à la communauté chiite ! Mais les autorités arrêtent aussi des femmes sunnites, à l’instar de l’infirmière Nihad Shirawi, qui se trouve actuellement en prison pour avoir soigné deux manifestants blessés !
Rappelons que la vice-présidente de l’association des enseignants a été expulsée de son poste par le ministère du développement social.
De plus, certaines femmes emprisonnées sont malades et les autorités pénitentiaires refusent de leur donner les médicaments nécessaires.
Des hommes armés attaquent un bateau irakien
Sur un autre plan, un député irakien a annoncé que des hommes armés ont violemment attaqué un équipage d’un bateau irakien dans les eaux territoriales bahreïnies.
« Les membres de l’équipage ont été amenés, sous la menace des armes, vers le quai où ils ont été fortement battus à cause des positions du gouvernement irakien face à l’intifada à Bahreïn », a expliqué le député Odey Awad. Celui-ci a appelé le gouvernement irakien de porter plainte devant le conseil de sécurité de l’ONU pour enquêter sur cet incident.
Source: fr.sott.net
Dommage qu’il n’y ai pas plus de pétrol que ça au Barhein, au moins on en parlerait à la télévision…
Quelle hypocrisie que ce silence médiatique !
Quel est leur intérêt de ne PAS parler de cette révolution?
Peur que les musulmans de France demande au gouvernement d’intervenir là-bas?
Peut-être parcequ’il n’arrive déjà pas à payer les munitions pour un « conflit » mineur en Lybie, alors dans un autre pays…
Pourtant au Barhein aussi, la population est en danger.
ha, détail: ici c’est un mouvement « contre » les musulmans. Si ça se trouve, c’est ce qui arrange nos politiciens !
Et les français sont vraiment des moutons, incapables de voir plus loin ce que leurs oeillères médiatique laissent voir.