France: tous "acro" aux taux de radioactivité?

L’ACRO est l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest et met en ligne ses mesures avec une mise à jour fréquente des relevés. Pour l’instant les doses sont minimes suivant l’ACRO et la CRIIRAD qui opèrent une surveillance continue, à suivre donc…

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Preuve que beaucoup de gens, après l’épisode Tchernobyl, ont du mal à croire les sources d’information officielles, fussent-elles indépendantes comme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : les associations d’information sur le nucléaire croulent sous les demandes depuis la catastrophe japonaise. C’est le cas de la Criirad mais aussi de l’Acro, l’Association de contrôle de la radioactivité de l’Ouest.

Sur son site, celle-ci indique d’ailleurs : « L’Acro est énormément sollicitée en ce moment et c’est compréhensible. Cependant, nos actions ont un coût et nous avons besoin de votre soutien pour continuer. Si vous pensez que l’ACRO est utile, adhérez ou envoyez un don ! » Dès l’annonce de l’arrivée de gaz et de particules radioactifs en provenance du Japon, l’Acro a organisé un suivi des retombées en France métropolitaine.

Des préleveurs volontaires d’herbe

Des « préleveurs volontaires » de l’Acro et de Greenpeace ont prélevé de l’herbe de façon méthodique et régulière en divers points du territoire national et les résultats sont mis en ligne aussitôt.

Constats pour la 1ère semaine, du 23 au 31 mars 2011 : de l’iode radioactif (iode-131) est détecté en différents endroits du territoire national, dans le couvert végétal (herbe). Des valeurs comprises entre 1 et 4 Bq par kilogramme de matière fraîche sont mesurées. Du césium-137 est également observé dans les environs de Strasbourg à une concentration inférieure à 1 Bq/kg frais.

L’Acro note cependant qu’il n’y a pas de risque à séjourner dehors, qu’aucun compteur Geiger ne peut mettre en évidence l’actuel dépôt radioactif, que les valeurs mesurées ne doivent pas conduire à s’abstenir de consommer des légumes et fruits frais car un simple lavage est suffisant.

L’Acro va cependant continuer à effectuer des mesures : « La situation actuelle ne signifie pas que les niveaux observés n’augmentent pas dans l’avenir. L’intensité des dépôts radioactifs dépend d’abord de l’ampleur de la contamination de l’air et de sa persistance. Or, l’accident nucléaire de Fukushima est à l’origine de rejets radioactifs continuels ; la situation n’est toujours pas maîtrisée. »

Pour davantage de détails (graphiques, cartes), lire ici : http://www.acro.eu.org/

Source: maxisciences.com

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