Comme nous nous en doutions, au gré des communiqués tantôt rassurants, tantôt alarmistes la situation est vraiment inquiétante. Le réacteur N°3 qui fonctionne au MOX, pourrait avoir sa cuve fissurée. Doit on redouter l’explosion de ce réacteur??, quoi qu’il en soit, il est vraisemblablement trop tard pour éviter une contamination à long terme. Le panache radioactif qui continue de s’échapper de la centrale de Fukushima, à l’instar de tout les nuages, va gentiment se propager un peu partout, au gré des vents et des pluies. Nous n’avons pas la science infuse, et encore moins la capacité d’augurer de l’avenir. Mais il serait grand temps que, nos autorités fassent une simulation sur les conséquences d’une éventuelle explosion, de dire ce qu’il adviendra des autres réacteurs au cas où, et surtout les risques encourus par les populations et les mesures de protections pour les millions d’habitants d’Europe et d’ailleurs.
La situation ne s’améliore pas…
Deux semaines après le terrible séisme et le tsunami qui ont touché le Japon, la bataille de la centrale de Fukushima continue. Les techniciens, malgré l’irradiation de trois d’entre eux, tentent toujours d’empêcher une aggravation de la situation dans la centrale nucléaire. Deux de ses réacteurs semblaient stabilisés vendredi. Mais la situation restait inquiétante dans le réacteur 3, où l’on craint une rupture dans l’enceinte de confinement des combustibles.
Surtout, en l’absence d’informations claires sur les effets des rayonnements, l’inquiétude croît au Japon. Naoto Kan, le Premier ministre, a pris la parole vendredi pour la première fois depuis une semaine pour dire que les problèmes n’étaient «absolument pas sur le point» d’être réglés. «Nous faisons des efforts pour empêcher que cela empire mais j’ai le sentiment que nous ne pouvons pas nous permettre la moindre suffisance», a dit le chef du gouvernement. «Nous devons rester sur nos gardes.»
Le cœur du réacteur fissuré?
Plus de 700 techniciens travaillent 24 heures sur 24 depuis deux semaines pour prévenir une surchauffe des six réacteurs de Fukushima. Mais ils ont dû évacuer certaines parties du site quand trois des leurs ont été irradiés jeudi. Deux ont été hospitalisés pour des brûlures, de l’eau radioactive ayant pénétré à l’intérieur de leurs bottes. Les trois employés contaminés ont été exposés à une radioactivité 10.000 fois supérieure à la normale, ce qui alimente l’hypothèse d’une fuite via une fissure dans le cœur du réacteur n°3. Ce réacteur est le plus inquiétant car il fonctionne avec du Mox, un combustible comprenant du plutonium, plus toxique que l’uranium utilisé dans les autres réacteurs.
Les techniciens sont parvenus récemment à connecter les six réacteurs au réseau électrique et ont pu remettre en marche l’une des pompes qui assurent leur refroidissement. Deux des réacteurs, les 5 et 6, sont désormais jugés à l’abri d’un incident, dans une situation dite d’ «arrêt à froid». Les quatre autres restent fragiles et émettent périodiquement de la vapeur et de la fumée. D’autant que les opérations, très difficiles, de refroidissement l’ont été avec de l’eau de mer, très corrosive pour le matériel. L’exploitant de la centrale, Tepco, a annoncé vendredi que de l’eau douce avait commencé à être déversée dans les cuves des réacteurs 1 et 3. Il espère en faire de même rapidement dans le réacteur 2. Et l’armée américaine va aider à refroidir les réacteurs grâce à deux vedettes capables de fournir 2 millions de litres d’eau, a précisé le ministère de la défense japonais.
Les techniciens sont parvenus récemment à connecter les six réacteurs au réseau électrique et ont pu remettre en marche l’une des pompes qui assurent leur refroidissement. Deux des réacteurs, les 5 et 6, sont désormais jugés à l’abri d’un incident, dans une situation dite d’ «arrêt à froid». Les quatre autres restent fragiles et émettent périodiquement de la vapeur et de la fumée. D’autant que les opérations, très difficiles, de refroidissement l’ont été avec de l’eau de mer, très corrosive pour le matériel. L’exploitant de la centrale, Tepco, a annoncé vendredi que de l’eau douce avait commencé à être déversée dans les cuves des réacteurs 1 et 3. Il espère en faire de même rapidement dans le réacteur 2. Et l’armée américaine va aider à refroidir les réacteurs grâce à deux vedettes capables de fournir 2 millions de litres d’eau, a précisé le ministère de la défense japonais.
L’aide commence à affluer dans le nord
Les derniers relevés effectués à 30 km au nord-ouest de la centrale font état d’un taux de radioactivité accumulée en 24 heures dépassant le seuil annuel des doses naturelles. Pour autant, le gouvernement s’est refusé à modifier ses consignes concernant la zone d’exclusion autour du site, dont le rayon reste fixé à 20 km. Il a cependant incité vendredi les habitants situés entre 20 et 30 km de la centrale, qui devaient jusqu’ici rester calfeutrés chez eux, à partir, non pas en raison d’un risque sanitaire mais parce que leur vie quotidienne est perturbée.
Bonne nouvelle vendredi, le niveau d’iode radioactif dans l’eau du robinet à Tokyo est redescendu sous le seuil de sûreté fixé pour les jeunes enfants, ce qui n’empêche pas les habitants de la capitale de se ruer sur les bouteilles d’eau minérale.
Enfin, dans le nord, le bilan s’est à nouveau alourdi, avec 9.811 morts et 17.541 disparus. Et si 250.000 personnes vivent toujours dans des centres d’accueil, l’aide commence à affluer. L’eau, l’électricité et le téléphone ont été rétablis.
Pour compléter un peu cette information Romandie.com nous dit!
Fuites inquiétantes à Fukushima et pollution très radioactive en mer
SENDAI (Japon) – Le Japon a annoncé samedi avoir mesuré des niveaux d’iode radioactif 1.250 fois supérieurs à la norme légale en mer près de la centrale en péril de Fukushima, renforçant les craintes d’une rupture de l’étanchéité d’un ou plusieurs réacteurs.
Cette forte concentration aggrave les risques de contamination alimentaire par les produits de la mer dont raffolent les Japonais.
Vendredi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a invité les Etats à « tirer des leçons » de la crise nucléaire en cours dans le nord-est du Japon. Quelques heures auparavant, le Premier ministre japonais Naoto Kan avait reconnu que l’évolution restait « imprévisible » à Fukushima Daiichi (N°1).
Le nouveau relevé d’iode 131 a été effectué vendredi par la compagnie d’électricité gérant le site, Tokyo Electric Power (Tepco), et rendu public samedi par l’Agence japonaise de sûreté nucléaire.
« Si vous buvez 50 centilitres d’eau courante avec cette concentration d’iode, vous atteignez d’un coup la limite annuelle que vous pouvez absorber. C’est un niveau relativement élevé », a expliqué un porte-parole de l’Agence de sûreté.
Il a toutefois ajouté que, si la radioactivité relâchée dans l’océan se diluait avec les marées, la quantité absorbée par les algues et animaux marins pourrait être moindre.
« En outre, la concentration d’iode se réduit de moitié tous les huit jours, donc lorsque les gens mangeront les produits de la mer, sa quantité aura probablement fortement diminué », a-t-il précisé.
Tepco a néanmoins mesuré en outre une concentration presque 80 fois supérieure à la limite légale de césium 137, une substance radioactive dont la concentration ne se réduit de moitié que tous les 30 ans.
Mardi, un taux d’iode avait été détecté à un niveau 126 fois supérieur à la limite fixée par le gouvernement dans l’océan Pacifique.
Les pouvoirs publics nippons avaient alors annoncé un renforcement des contrôles sur les poissons et fruits de mer pêchés le long des côtes.
L’organisation écologiste Greenpeace a annoncé samedi qu’elle allait effectuer des relevés de radioactivité en dehors de la zone d’exclusion de 20 km autour de la centrale. Depuis le début de la crise, « les autorités ont en permanence donné l’impression de sous-estimer à la fois les risques et l’étendue de la contamination radioactive », a affirmé l’ONG.
Pour éviter un détérioration catastrophique de la situation à Fukushima, les techniciens, pompiers et militaires déployés sur place jour et nuit doivent absolument parvenir à faire baisser la température des réacteurs.
Cela impose la remise en marche du circuit de refroidissement, mis hors service par le séisme et le tsunami qui ont frappé la région le 11 mars, y faisant 10.151 morts et 17.053 disparus selon un dernier bilan provisoire.
Mais les opérations sont fréquemment entravées par de pics de radioactivité et des difficultés techniques, dans un danger permanent dû aux rayonnements.
Tepco a indiqué samedi avoir découvert une nouvelle quantité d’eau fortement radioactive dans la centrale, faisant craindre un délai supplémentaire.
« Une flaque d’eau fortement contaminée a été découverte au sous-sol du bâtiment de la turbine du réacteur numéro 1 », a confirmé à l’AFP un responsable de l’Agence de sûreté nucléaire.
« Même si les raisons exactes (de la présence de cette eau radioactive) restent à éclaircir, il se pourrait que de l’eau de la cuve du réacteur ait fui par des tuyaux ou des valves endommagés reliant (le réacteur) au bâtiment de la turbine », a ajouté ce responsable.
De l’eau montant jusqu’à un mètre a également été découverte dans le sous-sol des bâtiments de la turbine des réacteurs 2 et 4, et des analyses sont actuellement effectuées pour vérifier si elle est polluée, a-t-il poursuivi.
Trois ouvriers, chaussés seulement de bottines en caoutchouc, ont été contaminés jeudi par une flaque d’eau très fortement radioactive lors d’une intervention dans la turbine située derrière le réacteur 3. Deux ont dû être hospitalisés avec des brûlures aux pieds.
Les opérations de refroidissement pourraient prendre encore au moins un mois, selon un responsable.
(©AFP / 26 mars 2011 05h55)
source romandie.com
Et encore
Fukushima pire que Tchernobyl??
JAPON – Les scientifiques essayent de comparer les rejets radioactifs de la centrale japonaise à ceux de Tchernobyl. Les estimations divergent…
Combien de Tchernobyl à Fukushima? Bien que les mesures de la radioactivité émise par la centrale de Fukushima depuis deux semaines soient encore approximatives, les scientifiques de l’Institut central autrichien de météorologie et de géodynamique (Zamg) ont voulu comparer les deux catastrophes nucléaires. Selon leurs estimations, citées par le Nouvel Observateur, les rejets d’iode radioactifs de Fukushima ont atteint 20% de ceux de Tchernobyl durant les trois premiers jours. Pour le césium, les rejets de la centrale japonaise représenteraient entre 20% et 60% de ceux de la centrale ukrainienne.
Difficile d’obtenir des estimations précises
Le laboratoire autrichien a pu chiffrer les émissions grâce à des simulations: en prenant comme base les mesures des stations californiennes, les scientifiques ont pu estimer les rejets d’iode et de césium à la source, avant que les vents ne dispersent le nuage. Si la fourchette est aussi large pour le césium (entre 20% et 60% des émissions de Tchernobyl), c’est à cause des divergences entre les estimations des deux premiers jours et le chiffre donné par les autorités japonaises pour le troisième jour. Si ce chiffre est exact, les rejets de césium montent à 60% de ceux de Tchernobyl.
L’IRSN (Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire) français estime pour sa part que les rejets radioactifs de Fukushima équivalent à 10% de ceux de Tchernobyl.
Breaking News : Le Premier Miinistre japonais a annoncé ce soir que la situation est actuellement extrêmement CRITIQUE :
25 mars 2011
* Mise à jour du 26 mars 2011 : un reportage de ABC News, diffusé la nuit dernière, expose très clairement qu’une catastrophe Nucléaire MONDIALE est en cours.
Pour ceux et celles qui ont des oreilles pour entendre, le Message est clair !
http://www.youtube.com/watch?v=uN3-EmjIwa8&feature=feedu
Il est maintenant un fait confirmé, dans les dernières minutes par le Premier Ministre japonais, que le réacteur no.3 laisse s’échapper des radiations contenant du plutonium (agent chimique le plus toxique connu par la science actuelle).
La situation est décrite comme étant maintenant incontrôlable et sérieuse.
De moins en moins de travailleurs s’affairent à réparer les installations parce-que le danger d’être contaminé est extrême.
Selon l’expert japonais, le Japon pourrait devenir une « Zone MORTELLE »…
Source :
http://www.youtube.com/watch?v=haBovPouOU8&feature=feedbul
3 commentaires :
#1 robin écrit le samedi 26 mars 2011, A 06:47
bonjour,
chose lamentable,ce matin 26 03 je tape recherche d’actualités sur le JAPON dans Google eh bien, rien, je pense que les merdias doivent avoir l’ordre d’en parler le moins possible. ? ? ? ?
Répondre
#2 Angorh écrit le samedi 26 mars 2011, A 17:59
On est grave dans la MERDE.
Répondre
#3 David écrit le samedi 26 mars 2011, A 18:09
Bonjour Isabelle ! la situation est assez sérieuse, je crois que le Japon est condamné et son économie avec !
Par contre, l’interview est ancienne et date du 15 mars mais peu importe ! Amicalement.
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**Ils font la GUERRE en LIBYE : 7 MILLIONS d’habitants dont femmes, enfants, vieillards !
**Ils ne veulent rien savoir du JAPON ! Il est loin, soi-disant !
VIDEO : C’était Michio KAKU – Docteur Professeur Physicien à NEW-YORK – d’origine JAPONAISE !
un cerveau : anti-matière – 4e dimension – les extraterrestres, etc.
Il y a cinquante ans, j’ai fait deux ans d’Anglais à l’Ecole mais je ne comprends plus rien, AUJOURD’HUI !
Mais Michio KAKU, je respecte ! J’ai deux, trois, V. H. S.
Les SIX REACTEURS Japonais fonctionnent au « MOX »
(uranium/ PUIS Mélange avec PLUTONIUM le 22 Août 2010 par AREVA-FRANCE).
Isabelle : Blog Mon Génie – Conscience du Peuple : CANADA.
Elle se décarcasse, ISABELLE !
Merci pour les infos qui sont de pire en pire, déprimant!
Merci Arlette! ça confirme nos craintes! 🙁 et merci à Isabelle ♥