J’ai longtemps hésité à mettre ce sujet sur le blog car délicat et pouvant amener à toutes les dérives, mais cela serait aussi nier une réalité de tous les jours, il y a le racisme ambiant qui est continuellement dénoncé mais le racisme anti-blancs est volontairement oublié, ignoré, occulté.
Bien sur si quelqu’un se plaint d’un tel racisme, il ne sera pas écouté ou décrié, accuser de jouer les victimes ou pire, le jeu de l’extrême droite ce qui n’est pourtant pas le cas, quand aux associations luttant contre le racisme en général, pas un mot, cela ne rentre pas dans le business, ce n’est pas « vendeur » a-t-on l’impression…
Livre : Tarik Yildiz a été publié par une maison d’édition nîmoise.
Vous venez de publier un essai de 60 pages qui fait l’effet d’un pavé dans la mare (1). Accepter de reconnaître la notion de racisme anti-blanc, n’est-ce pas faire le jeu du Front national ?
Non ! C’est l’inverse ! Ce n’est pas en laissant de côté ce genre de sujet et en fermant les yeux que l’on traitera les problèmes. C’est en parlant que l’on a une chance de trouver les solutions. L’enjeu, c’est que ce ne soit pas seulement des Zemmour ou des Finkielkraut qui puissent en parler. Les gens des quartiers doivent pouvoir en débattre. C’est aussi une bataille de mots. Je parle de ce racisme anti-blanc parce que je ne veux pas laisser cette expression à des groupes dont je ne partage pas l’idéologie.Pourquoi distinguer le racisme anti-blanc du racisme au sens large ?
Pour comprendre, il faut se mettre du côté des victimes de ce racisme dont j’ai recueilli les témoignages, compilés et édités. Elles ont utilisé cette expression à de multiples reprises. Ne pas le formuler ainsi aurait été une trahison. Il s’agit juste de décrire une réalité.Êtes-vous sûr que ces témoignages soient le reflet de la réalité ?
J’habite la banlieue défavorisée d’Île-de-France dans le 93. Plus jeune, à la cité des Grèves, l’une des plus problématiques du 92, j’ai moi-même assisté à ce type de problème. J’ai eu des copains de classe qui se faisaient harceler, insulter, frapper et tout le monde faisait le lien avec leurs origines. Ils étaient des “Français de souche”.Cette dernière expression revient souvent dans votre livre. Vous-même…
Mes parents viennent de Turquie. Je suis Français. J’ai grandi dans la cité où mon livre a d’ailleurs été très bien accueilli. Nombreux sont ceux (et pas seulement les Français de souche !) qui se disent heureux de constater que l’on peut parler de ce problème, sans tomber dans la caricature. Je suis conforté dans l’idée que c’est un vrai sujet de banlieue et un sujet de société.Comment le chercheur en sociologie politique que vous êtes explique-t-il ce phénomène ?
Mon livre n’est pas une étude scientifique. J’ai voulu montrer et raconter ce que ressentent certains habitants des quartiers.
Globalement je dirais qu’à l’origine de ce problème, il y a un effet de groupe : dans tous les groupes sociaux il y a une forme d’exclusion des minorités assez fréquente. Et puis il y a là une haine de la France qui est liée à une forme de démission de l’État. Je vise principalement l’éducation, l’école républicaine, mais aussi les services publics, y compris la justice. L’État n’impose pas assez ses valeurs.Que faites-vous actuellement ?
Je suis attaché à un laboratoire du CNRS et je consacre l’essentiel de mon temps à la rédaction d’une thèse de sociologie politique relative à l’intégration sociale des populations musulmanes en France.FRANÇOISE CONDOTTA fcondotta@midilibre.com(1) “Le racisme anti-blanc. Ne pas en parler : un déni de réalité”, de Tarik Yildiz aux éditions du Puits de Roulle. Tarif : 8 €.
Source: midilibre.com
Et une interview est également disponible en vidéo, la voici:
Tarik Yildiz, 25 ans, diplômé de Science-Po Paris, est actuellement attaché à un laboratoire du CNRS où il se consacre à la rédaction d’une thèse de sociologie politique relative à l’intégration sociale des populations musulmanes en France. Il est l’auteur du livre Le racisme anti-blanc. Ne pas en parler : un déni de réalité, qui fait parler en ce moment. Robert Ménard et Ivan Rioufol en ont fait l’éloge. C’est la première fois qu’il s’exprime face à une caméra aux côtés de Jean Robin.
[dailymotion id=xhoa35]
Source: Agoravox.tv
Enfin une personne qui aborde le sujet de la discrimination anti blanche qui est un fait incontestable. Cela permettra aux personnes de toutes origines de s’analyser et au besoin de se remettre en question.
Les arabes aussi sont victimes de ce racisme anti-blanc. Lorsqu’une jeune française de parents algériens est répugnée par sa propre famille parce qu’elle sort avec un français blanc de souche c’est pas du racisme anti-blanc ça???
Bravo au courage de tarik Yildiz que d’aucuns, je le sais, traiteront de « sale français »!
Et à qui profite de genre de division? jamais on aurait eu ce genre de réflexion avant, le bon vin se bonifie avec le temps, pour le genre « humain » c’est l’inverse, plus il a accès à la connaissance, et plus il devient stupide.
Ceux qui se laissent prendre à ce piège, ignorent que toutes ethnies confondues, nous avons des gènes adn communs, ce qui laisse supposer, qu’après un énorme cataclysme, un très petit nombre d’individus aient survécu, dont nous serions les descendants…..
Vrai ou pas, pour l’instant je me fie aux résultats des recherches, mais toujours avec logique, personne ne peut faire parti d’un cercle fermé, il faut qu’il y est mélange de gènes, sous peine de voir les tares apparaitre au fil du temps.
Les groupes d’animaux font pareils, à un certain âge, ils partent fonder une famille ailleurs, pour apporter du sang neuf!
Ce n’est que l’égocentrisme qui puisse faire croire à un individu, qu’il est supérieur à un autre, parce qu’il est d’un autre pays, ou d’une autre couleur.
Quand on regarde de plus près, les guerres entre voisins, entre frères et sœurs, entre quartiers, entre religions, les conflits incessants pour tout, on ne peut que se dire que s’il y a un Dieu et qu’il a créé l’homme, Il c’est planté quelque part le Monsieur
Il a raté une expérience, et ça a donné le pire des virus prédateurs, arrogant et incapable de sagesse, juste bon à guerroyer, pour s’approprier ce qu’il n’a pas! quand on est capable de s’entre tuer, d’adorer du papier, d’inventer des engins de morts plus destructeurs les uns que les autres, alors que des peuples entiers meurent de faim dans l’indifférence quasi générale, sans se remettre en question, c’est la fin de tout.
C’est du racisme aussi que de détruire l’endroit où nous vivons!
Et croyez moi où pas! mais ce racisme anti-blanc anti-les uns ou les autres, est une politique de division bien rodée, par ceux qui se proposent de donner les solutions, aux problèmes qu’ils ont créés! et je ne vise personne, car je les met tous dans le même sac.
Avant de se poser des questions sur « l’autre », on ferait bien de se poser des questions sur soit même, on gagnerait du temps.
Ce sont ceux qui parlent de tolérance, d’égalité, de partage etc… qui parle aussi, de laïcité, de droit du sol, d’immigration choisie.
Pour mon compte personnel, celui qui dit qu’il n’est pas raciste, c’est déjà qu’il à fait attention à l’origine et à la différence.
Pour ne pas faire un roman, il n’y a pas plus raciste que moi!!………….je suis ANTI-CONS et si on devait les éliminer, il ne resterait plus grand monde, et comme on est bien obligés d’en parler puisque ça existe, bravo à Mr Tarik Yildiz 😀
Bravo à l’auteur de ce livre « le racisme anti-blanc ». Je peux parler en connaissance de cause : le livre est très intrsuctif, très bien écrit et montre cette réalité ignorée, les gens ferment les yeux. Je vous conseille de lire et d’offrir ce livre, notamment à ceux qui pensent que ça n’existe pas : http://livre.fnac.com/a3409020/Tarik-Yildiz-Le-racisme-anti-blanc-ne-pas-en-parler
Lisez et diffusez ce livre : http://livre.fnac.com/a3409020/Tarik-Yildiz-Le-racisme-anti-blanc-ne-pas-en-parler
Je partage les avis précédents : on en parle pas assez, on ferme les yeux. M. Yildiz, dans son livre, décrit la réalité et la qualité d’écriture du livre est excellente. Grâce à lui, on peut enfin parler du sujet, faire livre ce livre, sans tomber dans les extrêmes.
Le livre de Tarik Yildiz est très bon, à lire.
Monsieur YILDIZ,
Je vote vert. C’est ma façon d’être un peu lâche. Face aux problèmes comme le racisme, je l’avoue je suis un peu perdue ! j’habite marseille et c’est vrai c’est l’horreur. des hordes de jeunes sans aucun savoir vivre, mi-débiles profonds, mi-animaux, se multiplient, s’insultent et insultent tout ce qui bouge ! plus particulièrement les habitants marseillais ayant une allure blanche, française, éduquée, catholique, que j’appelle BFEC. S’il est vrai que cela est insupportable ce qui l’est encore plus à mes yeux, c’est quand j’y réfléchis, de ne trouver aucune solution pour eux. C’est vrai que les BFEC les considèrent comme leurs votes l’indiquent… Mais cela n’est pas une solution, c’est aussi de la lâcheté. Plutôt qu’éduquer, on essaie de faire disparaître le problème… qui va encore faire des émeutes d’ici peu… Alors, je salue votre lucidité, je salue votre prise de conscience du problème : des racistes il y en a partout – il y en a sur tout – le racisme social étant en voie de développement…
Avant tout je suis de ceux qui dit et qui milite sur le fait incontestable que nous sommes tous de race humaine et de nationalité terrienne et cela quelque soit la couleur de notre peaux ou notre origine de naissance.
Mais comme vous le savez tous, l’humain est de loin la pire des espèces vivantes sur terre.
Maintenant parlant du livre de ce jeune homme, il en a entre les jambes pour oser dire ce que beaucoup pensent. Je vais finir en vous disant que moi même j’ai été victime de cette forme de racisme et par de petits c… née en France.
On récolte se que l’on Sème…
« Chers voisins français !
Concernant le racisme dont vous êtes les victimes. Ne vous apitoyez pas trop vite sur votre sort, et ayez la correction de rectifier ce qui ne va pas chez vous; n’oubliez pas que vous êtes les premiers a vous moquez des etrangers: Belges, suisses,portuguais, arabes, noirs, etc. Et cette façon de vous croire plus malin que tout le monde est en train de vous retomber sur le nez….
Il existe également en Belgique ( même francophone…) un sentiment anti-français !.
français: petit joueur qui accepte d’insulter tout le monde mais n’accepte pas de se faire insulter lui-même.
Nb: loin de moi l’idée de prendre la défense de vos racailles de banlieue.
A bon entendeur, salut! «
L’argument de Monsieur Yildiz est tout à fait impressionnant. Il n’est pas mal motivé. Plutôt, il parle franchement sans aucun sens d’hostilité envers les non-blancs. Il faut admettre que personne n’est parfaite en tant que être un individu non-blanc. Il y a assez de personnes non-blancs qui utilisent la souffrance lié au racisme comme une excuse de maltraité les blancs comme si on est raciste et vicieux en tant que être une personne blanche. On doit le respect humain à tout. Le livre de Yildiz met le doigt sûr sur la réalité que assez souvent les non-blancs ont un manque de respect pour les blancs en tant que tels. Les non-blancs veulent qu’ils ne soient pas jugés par leur origine ni la couleur de leur peau. Alors, les blancs veulent la même chose. Voici l’idéal d’égalité. Et Tarik Yildiz est inspiré par cette vision.
Bonjour,
Intéressant commentaire monsieur Thomas surtout au regard de vos travaux (lire par exemple : http://www.laurencethomas.com/JuifsNoirs.pdf). Tous unis pour un monde meilleur. Belle vision que je partage.