Depuis le temps qu’on en parle sur le blog…
Alors qu’un projet de loi pour maitriser la dette publique est à l’ordre du jour du Conseil des ministres ce mercredi 16 mars, la question d’un défaut de paiement de l’État français n’est pas une hypothèse à écarter. Plusieurs exemples étrangers et historiques tendent à le montrer. Alors, scénario fantaisiste ou plausible ?
Tout étudiant qui aurait suivi, à un moment de son cursus, des cours d’économie, se sera vu inculquer l’impossibilité pour un État de se retrouver en faillite. Le même étudiant aura beau objecter que c’est plus ou moins une telle situation qui a conduit à la convocation des états-généraux, une certaine année 1789, ce principe restera imprimé noir sur blanc sur ses polycopiés de finances publiques.
Il faut dire que, stricto sensu, il n’existe pas de procédure de faillite pour un État comme c’est le cas pour une entreprise qui ne pourrait plus rembourser ses créanciers. Lorsqu’un État est en cessation de paiement, il est impossible pour ses créanciers de saisir des actifs de l’État comme pour une entreprise.
L’exemple de la « faillite » argentine
Pourtant, comment ne pas parler de faillite pour qualifier la situation de l’Argentine en 2001-2002 ? Voilà un État qui était dans l’impossibilité d’honorer ses dettes, et qui a dû demander aux prêteurs le rééchelonnement de la dette, c’est-à-dire le fait d’en différer le remboursement, ainsi que sa restructuration, c’est-à-dire le non-remboursement d’une partie des créances, qui continuent aujourd’hui à peser sur son économie.
Un scénario que la France a connu en 1797, lorsque le Directoire a pris la mesure du « tiers consolidé », un euphémisme pour qualifier l’annulation unilatérale par l’État français des deux tiers de ses dettes.
Cela pourrait-il arriver à la France ? Plusieurs indicateurs montrent que cela n’est pas à exclure dans les années à venir.
La France s’endette chaque jour de 600 millions d’euros
La dette publique française, constituée principalement par celles de l’État, de la Sécurité Sociale et des collectivités territoriales, s’élève en ce début d’année 2011 à 1606 milliards d’euros, soit plus de 82 % du produit intérieur brut (PIB) français. Ce chiffre est en réactualisation constante, puisque la France s’endette de 600 millions d’euros par jour.
Cette dette est détenue à 70 % par des investisseurs étrangers. En 1996, la dette détenue par des non-résidents était de 25 % du total de la dette, pourcentage qui est passé à 50 % en 2005. Une évolution qui illustre bien que l’épargne des Français (livrets A, assurances-vie, pour un tiers placés en obligations d’État) ne suffit plus à financer la dette publique de la France. Ce sont désormais des banques allemandes, des fonds de pension américains, des fonds souverains du Moyen-Orient, des banques centrales asiatiques, qui permettent à l’administration française de continuer à vivre à crédit. En outre, cette dette est de plus en plus contractée à court terme. Cela permet à l’État de payer des intérêts moindres aux créanciers, mais l’oblige à se refinancer de plus en plus souvent sur les marchés obligataires.
La France en faillite : une perspective envisageable ?
Jusqu’à quand ces investisseurs étrangers prendront-ils le risque de prêter de l’argent à l’État français ? Tout dépend de l’évaluation de la dette souveraine de la France par le tripole des agences de notation (Moody’s, Standard & Poor’s, Fitch). Tant que la dette française aura la note maximale (AAA), les investisseurs continueront à penser que l’État français pourra les rembourser. Si cette note est abaissée, comme ce fut le cas pour d’autres États européens en difficulté (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne), la France devra emprunter à des taux plus élevés… Alors qu’elle disposera de moins de recettes fiscales du fait de l’atonie de la croissance économique, et que la majorité actuelle est impuissante à réduire les dépenses publiques, passées de 53 % à 56 % du PIB depuis l’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Si ce n’est pas un début de faillite, ça y ressemble furieusement.
Source: Atlantico.fr
Tous les pays qui ont adopté le systeme économique dominant sont voués a plus ou moins long terme et ce en fonction de leur population et de leur degré de consommation A FAIRE FAILLITE. Si vous n’êtes pas mentalement diminué ou économiste et si vous prenez la peine de lire quelques ouvrages sur les rouages de l’argent et de l’économie mondiale présente vous comprendrez, avec un peu d’honnêteté intellectuelle, que la société de consommation que l’on vous vend depuis un demi siecle maintenant est un systeme pyramidal! C’est une gigantesque arnaque! Ce systeme comporte trois mécanismes fondamentaux: La création de besoins via la publicité, le credit en veut tu en voilà pour satisfaire les besoins et l’obsolescence programmée des produits pour renouveller perpetuellement les besoins. Ce système ne peut fonctionner que si la nature le nourrit avec d’abondantes ressources. C’est fini! Hormis le fait que ce systeme épuise et ravage la planète il n’est pas non plus une fin en soi. Consommer n’est pas une signification à son existence.
Ce 21eme siecle naissant sera une réconciliation de l’homme avec la terre et avec lui-même ou ne sera RIEN.Le tournant est beaucoup plus decisif qu’il n’y parait….
« L’humanité est embarqué sur un radeau. La rivière se ressere et le courant s’accelère. Les esprits les plus éveillés entendent déjà gronder au loin le bruit de la cascade. »
Jean Guitton.Académicien.1900-1999.
Tu as tout dit et c’est bien complété par Voltigeur
+1 Frenchprepper!
Il faut déjà regarder comment cette fumisterie c’est mise en place avec l’excellent documentaire de Paul Grignon http://www.dailymotion.com/video/xbqww7_l-argent-dette-2-promesses-chimeriq_news#from=embed
Et ensuite lire ou relire « La révolution des silencieux » qui montre bien que s’affranchir du consumérisme est avant tout, se remettre en question en tant que consommateur, c’est notre argent et c’est toujours nous qui achetons, le cerveau sollicité sans arrêt, par toujours plus de nouveautés, Il suffirait de n’acheter que le strict minimum pour les besoins réels, et de laisser les gadgets et autres superflus sur les étals, et déjà on verrait la différence, malheureusement la plupart des moutons sont accros, à la possession matérielle, il n’y a qu’à voir le nombre effarant de dossier de sur-endettement……..
Pourquoi et comment voulez qu’un pays comme la France qui a participé et contribué à créer cette arnaque mondiale fasse faillite !?
Bien sûr que la France peut être en faillite…mais ce n’est pas intéressant pour les banquiers qui fonctionnent sur le principe de la mise sous tutelle d’entités grâce aux
dettes perpétuelles…Et puis, s’il faut presser le citron encore plus..il y a la guerre…
ce qui permet d’orienter la violence vers d’autres couillons au lieu de la subir et de
payer pour ses magouilles.
On est bien d’accord Voltigeur…Le consumérisme inconscient et sans frein est une maladie, au sens litiral et medical du terme(shop addict). Le seul moyen de « Nikkei » les banquiers c’est de devenir des consom »acteurs. L’endettement est de l’esclavagisme!
Parlons nous de faillite morale du systême capitalisme ou de faillite comptable du systême ?
La chute de l’Allemagne nazie ou encore l’implosion de l’URSS ont entrainés le ravage des peuples mais pas des états. Les nazies et autres se sont justes reconvertis…à la raison du plus fort.
Le triple AAA français n’est pas pret de bouger car la chute de la France équivant pour ce systême véreux à se faire hara kiri.
Et je te répondrais avec une citation magnifique:
Revue de presque du 11 janvier 2010:
Je ne voudrais pas paraître pro systeme. Ton analyse est juste. Lorsque je parle de la France, je parle surtout de ce systeme politico-financier vereux qui nous plonges, nous la masse populaire, dans la peur d’un clash total. Donc j’en arrive a la conclusion suivante : nous bien d’accord