En 2011 ça va etre joyeux, on va connaitre des moments mémorables, et pas des plus droles! Et comme j’en suis persuadé vous vous demandez ce qui va nous tomber sur la tete, je vous apporte la réponse! Enfin…pas moi mais plutot le journal en ligne lexpansion.com. Ne dites pas que j’apporte des mauvaises nouvelles, c’est pas moi cette fois, c’est de vrais journalistes qui le font! 😉
Vous voulez tout savoir? Alors sous la jolie photo qui va tout vous apprendre!
La crise de la dette va empirer
Le fonds de secours sera certes pérennisé, mais cela n’empêchera pas les marchés de sanctionner les pays en difficulté en imposant des taux prohibitifs sur les obligations. L’Irlande continuera de se débattre avec ses banques et la Grèce de rééchelonner sa dette. Le Portugal et l’Espagne seront à leur tour obligés de demander une aide internationale. Toutefois, les pouvoirs publics européens feront le nécessaire pour sauvegarder la monnaie unique. La crise de la dette qui marquera vraiment 2011 viendra en fait de l’autre côté de l’Atlantique. Non seulement le nouveau plan de relance à base de baisses d’impôts de 800 milliards de dollars creusera davantage la dette américaine, mais l’Etat sera obligé de voler au secours de ses collectivités locales en faillite.
De nouveaux pays émergents attireront les investisseurs
Les BRIC sont tellement 2010… A en croire l’hebdomadaire The Economist, c’est chez les « nouveaux émergents » qu’on trouvera des retours sur investissements intéressants. Si la Turquie et l’Arabie Saoudite vont attirer l’attention des investisseurs, l’Indonésie sera la vraie star de 2011, grâce à ses entreprises innovantes, sa stabilité politique et sa classe moyenne grandissante. Parmi les marchés plus pauvres et plus risqués figurent également les pays comme le Sri Lanka, le Bangladesh et la Pakistan en Asie et le Kenya, le Nigeria et le Rwanda en Afrique subsaharienne.
La présidence française du G20 va échouer
En tout cas, le G20 de Nicolas Sarkozy n’atteindra pas les objectifs que s’est fixé le président de la République. Il faut dire qu’ils sont particulièrement ambitieux : réformer le système monétaire international et stabiliser le prix des matières premières. Il est déjà optimiste d’espérer que la Chine et les Etats-Unis seront capables de discuter pour coordonner leur politique de change et commencer à rééquilibrer leurs comptes. Quant à la lutte contre la volatilité des prix, notamment des produits agricoles, il y aura des réflexions sur les moyens d’accroître la transparence sur les marchés des produits dérivés, mais Londres mettra son veto à toute législation véritablement contraignante, puisque c’est la City que se font beaucoup de transactions.
Dominique Strauss-Kahn va quitter le FMI
En 2011, DSK ne pourra plus tergiverser comme il l’a fait tout au long de cette année. S’il veut être le candidat du PS à la présidentielle, le patron du Fonds monétaire international devra passer par la case « primaires » et présenter sa candidature dès le mois de juin, comme le prévoit le calendrier arrêté rue de Solférino. Même si pour lui, ce timing a des allures de piège, on voit mal comment Dominique Strauss-Kahn, ultra-favori des sondages, pourrait résister à l’appel de la course vers l’Elysée. Il devra donc se résoudre à démissionner du FMI, au beau milieu de la présidence française du G20. Un premier acte de défi vis à vis de Nicolas Sarkozy, en attendant le duel de 2012?
L’ISF ne sera pas supprimé
Supprimer l’ISF : Nicolas Sarkozy l’a promis, et pourtant il ne le fera pas. Il y aura bien une réforme de la fiscalité en 2011, qui signifiera la fin du bouclier fiscal et passera par une refonte de la fiscalité sur le patrimoine. Mais à un an de la présidentielle, le président de la République n’ira pas jusqu’à supprimer l’ISF, une mesure qui comporte un risque politique important. Surtout s’il était remplacé par une simple hausse de la taxation des plus-values de l’immobilier ou de l’assurance-vie, qui toucherait aussi les classes moyennes. Un ISF allégé devrait donc subsister, avec un seuil d’imposition plus élevé ou une augmentation de l’abattement sur la résidence principale.
Le CAC 40 va repartir à la hausse
En 2011, le CAC 40 va progresser. Enfin… Car en 2010, la performance a été mauvaise, très mauvaise, avec une baisse de 2,17% au 28 décembre. Seul le Nikkei a fait moins bien. Pourtant, les grands groupes, qui se sont désendettés, ont affiché de bons résultats : 83 milliards de profits attendus pour 2010, en hausse de 71 % par rapport à 2009. Mais leur performance boursière a été plombée par l’environnement macroéconomique et la crise de la dette publique. L’année prochaine, les analystes s’attendent à un rattrapage. Selon une enquête de Reuters, le CAC 40, toujours bloqué aux alentours des 3900 points, devrait finir 2011 à 4200 points d’ici fin décembre 2011.
La high tech va faire son retour à Wall Street
2011 devrait marquer le retour des introductions en Bourse pour les sociétés technologiques, après un long tunnel commencé en 2008. On pourrait voir LinkedIn, Skype, Groupon (qui a décliné une offre de rachat de Google à 6 milliards de dollars) ou encore Zynga à Wall Street. Mais la question que tout le monde se pose, c’est : Facebook se décidera-t-il cette année ? La demande est forte. Sur SecondMarket, les titres se négocient à prix d’or et valorisent désormais le réseau social à plus de 40 milliards de dollars. Davantage que eBay ou Yahoo! Si vraiment les introductions en Bourse reprennent, il est possible que les investisseurs de Facebook finissent par taper du pied pour sortir du capital et engranger leurs plus-values tant que l’entreprise est au plus haut. Même si les dirigeants de Facebook préféreraient attendre au moins jusqu’en 2012 avant de s’introduire en Bourse.
La 3G va disparaître
De plus en plus de gens vont acheter un smartphone, et la tendance ne fera que s’accentuer : comme tout produit high tech, les smartphones seront de moins en moins chers. De plus, la progression d’Android joue en faveur d’une baisse des prix, par rapport au moment où l’iPhone était le principal acteur du segment. Logiquement, de plus en plus d’internautes se connecteront depuis leur portable, ce qui va accroître le risque de saturation des réseaux 3G. Un problème qui sera pris à bras le corps en 2011 : la France va se doter d’une régulation de la neutralité du Net, qui autorisera vraisemblablement les opérateurs mobiles à faire payer les internautes en fonction de leur consommation et à ralentir certains flux de données. Et les licences 4G, qui permettront aux opérateurs d’offrir un débit sur le mobile proche de celui de la fibre, seront attribuées par le gouvernement. Aux Etats-Unis ou au Japon, la 4G commence déjà à devenir réalité.
La bulle immobilière va se dégonfler
2010 a été l’année de tous les records: le prix du mètre carré dans l’ancien a atteint 7500 euros à Paris, en hausse de 20% sur un an, et les taux de crédit sont à leur plus bas depuis l’après-guerre. L’emprunt peu cher et les aides à la pierre maintiennent artificiellement la solvabilité des ménages, alors que se creuse l’écart entre leurs revenus et les montants des transactions. 2011 sera t-elle celle de la dégringolade ? Notaires et agents immobiliers s’accordent à dire qu’une stabilisation – voire une chute – des prix est inéluctable. Le plan de rigueur, la remontée légère mais quasi certaine des taux de crédit, le laissent penser. Reste à savoir dans quelle proportion. La baisse sera t-elle aussi violente que la hausse fut marquée ces dernières années? En analysant la distance entre le revenus des ménages et les prix de l’immobilier sur le long terme, Jacques Friggit envisage deux scénarios : un recul rapide de l’indice des prix de plus de 30% d’ici 2018, ou une stabilisation des prix dans les quinze ans à venir, pendant que les revenus continueraient d’augmenter.
Et vous, que dit votre boule de cristal ? Quels sont les événements qui vont arriver l’année prochaine, selon vous
Source de l’article: lexpansion.com