La BCE (Banque Centrale Européenne) a besoin de sous, et pas n’importe lesquels, ce sont vos sous qui les intéresse via les gouvernements des pays qui peuvent payer! En fait, elle achète des titres de dettes de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande, pays contre lesquels Wall street a spéculé pour les pousser à la chute et donner ainsi une chance au dollar de remonter. Bref, les financiers des USA misent contre l’Europe. Maintenant, si la BCE achète ces titres (et elle est la seule sur la planète à en acheter), c’est pour éviter que ces 3 pays ne tombent dans le chaos financier le plus total et entrainent avec eux le reste de la communauté européenne. La BCE demande donc le doublement de son budget soit 5 milliards d’euros, et là c’est grave! Si la banque centrale a besoin de sous, qu’en est-il réellement des autres? On peut s’inquiéter au plus haut point!
La gardienne de l’euro veut consolider son bilan après avoir acheté des obligations grecques, irlandaises et portugaises. Une première depuis sa création.
La rumeur circulait depuis quelques jours. La Banque centrale l’a officialisée ce jeudi peu avant l’ouverture du sommet européen des chefs d’État et de gouvernement: elle demande un doublement de son capital. Ce coussin de sécurité, qui s’élève à 5,76 milliards d’euros, serait donc augmenté de 5 milliards pour atteindre 10,76 milliards d’euros.
La gardienne de l’euro explique qu’elle doit faire face à la volatilité des «taux de change, des taux d’intérêts et des risques de crédit». L’opération aura lieu en trois étapes, la première le 29 décembre et les suivantes fin 2011 puis fin 2012.
«Si on se place dans une perspective à plus long terme, cette augmentation de capital s’explique également par le besoin d’afficher une base de capital adéquat dans un système financier qui a crû de manière considérable», a expliqué la BCE. C’est la première fois depuis douze ans – date de sa création – que la BCE procède à une telle augmentation de capital.
Une aide qui n’est pas gratuite
Elle fait suite à l’opération exceptionnelle de rachats de titres de dette des pays en difficulté comme la Grèce, le Portugal et l’Irlande par la BCE. Après avoir rechigné à mener cette stratégie, elle y a été forcée à cause de la gravité de la situation et du retard des États à réagir face à la crise. «Nous pensons que cette demande (d’augmentation de capital, NDLR) fait office d’un rappel de la BCE aux États membres de la zone euro: compter sur la BCE pour se battre seule pour défendre l’euro ne peut pas être gratuit», analyse Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, dans une note diffusée jeudi matin.
La banque centrale cherche surtout à renforcer son coussin de sécurité en cas de pertes sur les obligations des États périphériques qu’elle détient. Certes, elle conserve ces titres jusqu’à leur arrivée à maturité, c’est-à-dire dix ans pour une obligation à dix ans, par exemple, sans chercher à la revendre avant terme sur le marché. Elle n’est donc pas exposée aux variations au jour le jour. Elle essuierait en revanche une perte importante en cas de défaut partiel d’un État comme la Grèce.
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En pendant ce temps, l’oignon européenne (avec eux on l’a toujours dans l’oignon) s’inquiète et tente de trouver des solutions pour que l’euro tienne encore malgré le fait que cette monnaie soit vraiment bancale. Notez le fait que les agences de notations comptent baisser la note de l’Espagne, ces agences de notations sont américaines, et faire baisser la note permet d’attaquer un peu plus le pays qui lui aussi finira par être « racheté » par le FMI, système américain et basé à Washington. Bref, les Etats-Unis rachètent le monde et vont entrainer celui-ci dans sa chute.
Angela Merkel peut garder la tête haute. Le sommet des Vingt-Sept a entériné le changement des traités qu’elle réclame depuis le printemps afin de créer en 2013 un fonds permanent de sauvetage des pays de l’euro en mal de financement. Mais ce succès à un prix : la controverse s’élargit sur l’absence de remède plus rapide face à la crise de la dette, plaçant l’Allemagne et ses alliés sur la défensive.
Les dirigeants de l’Union européenne ont confirmé jeudi soir la création d’un «mécanisme européen de stabilité» (MES), version européenne du Fonds monétaire international (FMI) chargée de voler au secours des pays de l’euro, à l’image de la Grèce et de l’Irlande cette année. Il remplacera un fonds provisoire installé au printemps.
Les Vingt-Sept se sont également entendus sur un amendement au traité de Lisbonne qui satisfait à la fois Angela Merkel et les pays déficitaires. L’aide sera accordée «si cela s’avère indispensable pour assurer la stabilité de la zone euro dans son ensemble».
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Bref, la situation est claire, c’est la crise, ce n’est pas fait pour s’arranger et la stabilité toute relative est en fait un vrai « casse gueule économique »! Les infos s’imbriquent, se rejoignent, et au milieu de toute cette actualité, nous, simples citoyens qui allons payer pour la folie de ces puissants. Maintenant, si jamais cela se précipite, si jamais tout se confirme (et cela va arriver), vous saurez pourquoi!