L’article 4 du projet de loi Loppsi a été adopté mercredi soir par l’Assemblée nationale. Celui-ci permet à l’exécutif de produire une liste des sites à bloquer au niveau des FAI. L’opposition, qui réclamait l’intervention du juge dans le processus de filtrage, n’a pas été entendue.
Mercredi soir, les députés ont finalement adopté en seconde lecture le très controversé article 4 du projet de loi Loppsi. Celui-ci permet à l’exécutif de désigner les sites Internet et les contenus pédo-pornographiques afin d’en obtenir le filtrage au niveau des fournisseurs d’accès à Internet. L’intervention préalable de l’autorité judiciaire dans le processus de blocage a été rejetée.
L’adoption de l’article 4 sans le contrôle du juge est une déception à deux niveaux. D’une part, l’efficacité du blocage est loin d’être démontrée et risque de conduire à un sur-blocage. En cherchant à restreindre l’accès en aval plutôt qu’en intervenant en amont (en retirant les contenus directement à la source), la Loppsi va pousser les pédo-pornographes à adopter de nouveaux moyens pour accéder et partager de tels contenus.
Source et article complet sur numerama.com
Loppsi 2 est passé, la censure peut commencer
Nous nous en doutions, voilà chose faite, cet article est passé officiellement pour lutter contre les sites pédophiles (alors que dans la réalité…je vous conseille ce documentaire pour mieux comprendre mes propos) et par extension, tous les sites qui dérangent plus ou moins officiellement le système politique, financier et autres du pays. La censure pourra maintenant être appliquée sans même qu’un juge ne puisse donner son avis sur la question. Méfiance, le web risque de bouger…