Rappel du médicament Furosémide Teva 40 mg…..

L’enquête ouverte pour « recherches des causes de la mort » doit permettre« d’élargir les investigations » après le décès d’un nonagénaire marseilllais qui prenait des diurétiques, dont deux lots font l’objet d’une mesure de rappel à la suite d’une erreur de conditionnement.

« Une autopsie sera pratiquée demain matin, ainsi que des examens toxicologiques, afin de déterminer les liens de causalité entre le décès et la prise des médicaments, un lien qui, pour l’instant, n’est pas établi », a affirmé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest. Il s’agit de savoir avec certitude si le nonagénaire, qui vivait semble-t-il seul, a pris en dernier lieu le diurétique issu d’un mauvais lot, qui pourrait contenir un somnifère.

L’homme, un retraité âgé de 92 ans, est mort à son domicile du 7e arrondissement de Marseille, des suites « de ce qui semble être un œdème pulmonaire, selon les premières constatations des marins-pompiers », a souligné le procureur.

« On lui avait prescrit depuis une dizaine de jours un diurétique », le Furosémide Teva 40 mg. Une infirmière assurait le suivi médical à son domicile, a encore précisé le procureur. Plusieurs boîtes de ce médicament ont été retrouvées chez lui. « Parmi celles ouvertes, l’une appartenait au fameux lot mal conditionné », a souligné M. Dallest.

UN SOMNIFÈRE DANS LA BOÎTE DE DIURÉTIQUE

Vendredi, l’Agence du médicament (ANSM) avait alerté sur une procédure de rappel concernant deux lots d’un diurétique du laboratoire Teva. « A la suite d’un problème de conditionnement de boîtes de Furosémide Teva 40 mg, médicament diurétique, certains comprimés ont pu être remplacés par des comprimés d’un somnifère (Zopiclone également appelé Imovane) », avait indiqué l’ANSM.

De son côté, le laboratoire annonçait qu’il venait « de lancer une procédure de rappel » après « la découverte de comprimés d’un autre médicament (somnifère) dans une boîte » du diurétique. C’est un pharmacien qui a découvert l’erreur, après avoir constaté « des effets de somnolence inhabituels » chez l’une de ses patientes. « Le somnifère incriminé n’est en soit pas mortel mais vu le grand âge de la victime, toute faiblesse médicale peut s’avérer grave », a encore souligné le procureur de Marseille.

Les deux lots incriminés sont le Y175 (date d’expiration : 08/2015) et Y176 (date d’expiration : 08/2015), « 95 000 boites par lots », indique l’Agence du médicament. La vente de ces lots a été bloquée dès vendredi soir. Les patients traités par du Furosémide Teva 40 mg portant ces numéros de lots sont invités à « rapporter leurs boîtes dès le samedi 8 juin à leur pharmacien qui leur remettra une nouvelle boîte de traitement », a indiqué l’agence. Un numéro vert 0800 51 34 11, destiné aux personnes qui prennent ce diurétique, a été mis en place.

Source : Lemonde.fr

8 Comments

  1. Tu parles d’une bourde … Même plus besoin d’acheter ses merdocs sur Internet pour s’empoisonner :o)

  2. Si vous ne voulez pas être empoisonné, changez de planète !

    • Je serais assez partant pour une autre planète, mais j’aurais mauvaise conscience de laisser celle-ci entre de mauvaises mains, je ne vaudrais pas mieux que ses bourreaux.

      • Évidement physiquement nous sommes incapable de rejoindre une autre planète habitable. Mais, comme moi tu vois parfaitement que les gens style, bière foot coca chips, ne sont pas sur la même planète que nous. Comme ceux qui sont au bilderberg ne sont pas sur la même planète que nous…

  3. Mon JPA prenait aussi du Furosémide et est mort en 24 heures d’ une embolie pulmonaire :…… étrange coïncidence

    • Oui, faudra lui donner le prix lobel de la paix, après les financements de la « scie à haies », les financements de l’industrie pharmaceutique sont bien plus juteux ! La manipulation coûte cher, très cher.

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