Les gens jettent n’importe quoi! Vraiment n’importe quoi!!! Moi-même, je fais de la récupe près des containers de mon quartier, entre autres trouvailles: des meubles et étagères neufs, la totalité de la série Friends en DVD ainsi que des saisons en DVD des Brigades du tigres (entre autres séries), des films (toujours en DVD, une station météo électronique en parfait état de marche, divers appareils, etc…
Le constat qu’il doit rendre au travers de ce documentaire doit être implacable, accablant et assez déprimant, que faut-il pour que les gens se mettent à réfléchir et à consommer intelligemment?
Martin Esposito a passé deux ans dans une décharge à ciel ouvert. Il en a rapporté des images étonnantes, parfois inquiétantes.
La décharge de la Glacière, à Villeneuve-Loubet, en juillet 2009. © STEPHANE DANNA / AFP
Martin Esposito a filmé pendant plus de deux ans sa vie passée dans une décharge des Alpes-Maritimes, dans le sud de la France. Long-métrage aux airs de documentaire, Super Trash montre l’envers du décor d’une consommation exacerbée. Les protagonistes ? Les déchets, et Martin Esposito, 35 ans, qui se met en scène. Certains seront choqués, et c’est le but. Le soir de l’avant-première, lors de la Global Conference 2012 à Évian, la réaction du parterre d’experts en développement durable présents est unanime : malgré l’écoeurement des spectateurs, Super Trash est acclamé.
Le synopsis ? Martin Esposito, accompagné de trois caméras, vit pendant deux ans dans la décharge de La Glacière, à Villeneuve-Loubet, et en filme les moindres détails. Tournant le film seul, il n’hésite pas à faire des kilomètres à pied pour cadrer et tester l’image. Quant aux zooms, ils sont réglés en postproduction. « Notre légitimité, c’est de parler de cinéma, sinon ce serait journalistique », explique l’un des producteurs.
Inventaire à la Prévert ? Non une déchetterie
Durant ces longs mois passés au sein de la décharge, Martin Esposito vit dans une cabane en bois à quelques centaines de métres des hectares de déchets. Il filme ses journées et confie ses impressions à la caméra. Ce qu’il supporte le moins, ce sont les maladies de peau qu’il attrape régulièrement et l’infernale odeur qui se dégage des milliers de tonnes de ces différentes matières amassées. D’ailleurs, sa caméra en est aujourd’hui encore imprégnée.
D’innombrables objets de la vie quotidienne sont montrés à l’écran pour le plus grand dégoût des spectateurs : des jouets d’enfants, des kilos de nourriture consommable, des meubles, des revues pornographiques, des mètres de plaquettes de médicaments ou encore… des cercueils ! Le tout recouvert d’un gaz nauséabond. Pour le jeune metteur en scène, le plus choquant est la capacité des gens à jeter des « souvenirs ». « J’ai retrouvé des milliers de photos de famille et des correspondances datant de la guerre 14-18. C’est triste à l’heure de l’ère numérique ! » confie-t-il.
« Nous sommes nos propres ennemis »
À l’origine de ce projet insensé, une prise de conscience et une remise en question : lorsque Martin Esposito voit le film d’Al GoreUne vérité qui dérange, en 2006, il est choqué par tant de négligence vis-à-vis des problèmes environnementaux. Il se met dans l’idée de faire le tour du monde des décharges à ciel ouvert. « On entend beaucoup plus parler de la pollution de l’air, et non de celle de la terre. Quand on ferme le couvercle de la poubelle, on ne pense pas à la suite de l’histoire. J’ai voulu montrer l’envers du décor. » Finalement, il commence son épopée dans le sud de la France, à deux kilomètres de là où il a grandi, et y restera presque deux ans.
« J’ai pris conscience que, dans un pays scientifiquement avancé comme le nôtre, aucune technologie n’existait réellement pour le traitement des déchets. Je devais rester sept jours dans cette décharge et puis, au final, j’y suis resté jusqu’à la fermeture du site », continue-t-il. Pourtant, Super Trash n’accuse personne. Toute marque de société de triage de déchets est floutée et aucune politique n’est visée. Seuls les « mensonges » de certains organisateurs de grands événements – comme le Festival de Cannes, pour ne pas le citer – sont mentionnés.
À la publicité faite par le célèbre festival sur son respect du tri sélectif répondent des images de kilos de tapis rouge amassés au milieu de poulets morts ou de plastique déchiqueté. À la question « la faute à qui ? » Martin rétorque simplement : « Nous sommes nos propres ennemis. » Pour Philomène Esposito, sa mère et productrice du film, « c’est un film pour, et non un film contre ». « Dans ce film, Martin n’accuse personne, et c’est sa force. Les gens, même connaisseurs, restent de marbre face à ce désastre, on voudrait seulement que ça amène à une réflexion collective. Ce n’est pas une oeuvre polémique, car nous ne sommes pas militants. »
Par Constance GaySortie en salles en mars 2013.
Source: Le point
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Merde y en a des trucs à changer. Je me faisait la réflexion en passant dans un chemin en regardant le fossé, une poubelle du lobby pétrolier.
Ce serait amusant d’imaginer un monde sans pétrole, voiture silencieuses, en effluents de mais roulant à la biomasse, sacs qui se désintègrent en qq jours, qualité de l’air impéccable… travail pour tous…
MAIS C’EST TOUT A FAIT POSSIBLE… RESTE SEULEMENT A LANCER LE MODELE.
Le monde de rêve…. comme tu dis, c’est à nous de le lancer… commencer par consommer le moins possible de pétrole et de dérivés pétroliers…
pas facile, car il y en a dans tout, mais pas impossible…
C’est par exemple presque impossible de trouver de l’eau en grandes bouteille de verre…
Le verre est meilleur pour la qualité de l’eau mais pour transporter du verre, il faut plus de pétrole… c un cercle vicieux…
Je vais donc remplir mes bouteilles en verre à la source du village, bon et gratuit ! Mais pas pétillant…
Les 7 milliards d’humains c’est « grâce » ou « à cause » du pétrole… qd il disparaîtra, disparaîtront qq milliards d’humains à moins qu’on arrive à le remplacer totalement…
hum,hum,
c’est moi ?ou y a pas de lien pour voir ce film?
j’ai installer CHROME car suivant les A Spam etc de Firefox,certaines vidéos sont inaccessibles.
Sortie en salles en mars 2013.