Le FMI craint une « spirale d’instabilité financière mondiale »

C’est la petite info qui non seulement sent mauvais, mais qui confirme également tout ce qui a pu être dit ici, c’est cuit! Christine Lagarde n’est donc pas très optimiste quand à l’Europe… Elle a d’ailleurs eu cette jolie remarque: « Nous sommes tous dans le même bateau et notre destin sera de croître ou de chuter ensemble », alors, à quoi sommes nous confrontés? L’Europe titanesque ou l’Europe Titanic?

La directrice générale du FMI Christine Lagarde a dit mercredi à Pékin craindre un "risque de spirale d'instabilité financière mondiale" si les économies de la planète ne réagissent pas ensemble face à la crise et a souligné que l'Asie n'était pas à l'abri.

La directrice générale du FMI Christine Lagarde a dit mercredi à Pékin…

La directrice générale du FMI Christine Lagarde a dit mercredi à Pékin craindre un « risque de spirale d’instabilité financière mondiale » si les économies de la planète ne réagissent pas ensemble face à la crise et a souligné que l’Asie n’était pas à l’abri.
Elle a aussi appelé la Chine à se doter d’une monnaie plus forte, alors que le faible cours du yuan est critiqué par les partenaires de la Chine comme étant à l’origine des énormes excédents commerciaux accumulés par Pékin.
« Si nous n’agissons pas ensemble, l’économie dans le monde encourt le risque d’une spirale d’incertitude et d’instabilité financière », a averti Mme Lagarde en référence aux crises de la dette et aux menaces de récession, lors d’un discours prononcé au début d’une visite de deux jours en Chine.
« L’économie mondiale est entrée dans une phase dangereuse et incertaine », a souligné la directrice du Fonds monétaire international (FMI), en insistant sur l’interdépendance des économies de la planète. « Nous sommes tous dans le même bateau et notre destin sera de croître ou de chuter ensemble ».

Source et article entier: elwatan.com

Quand au journal Lemonde.fr, il se demande carrément si l’Europe et l’URSS ne sont pas similaires sur plusieurs points! Espérons que non…. Si seulement on pouvait y échapper….

Ceux qui ont eu à analyser pendant les années 1980 le déclin puis la chute de l’empire soviétique ne peuvent qu’être frappés par certaines analogies avec la situation qui prévaut dans l’Union européenne. L’affirmation pourra surprendre, d’autant que la fin de l’empire soviétique fut vécue comme une libération, à l’inverse des sentiments qui accompagneraient la dissolution de notre Union.

Cependant, les processus de la déliquescence sont comparables. Dans les deux cas, nous assistons à la perte de vitalité économique, avec la même érosion de la croissance, malgré les différences entre les systèmes économiques en cause. Surtout, nous constatons la difficulté de la gestion des contradictions inhérentes aux projets idéologiques et politiques en présence. Dans le cas de l’UE, l’idéologie fondatrice du « plus jamais ça », héritée des deux guerres mondiales, mobilisera de moins en moins les générations montantes : à terme, comment fonder un « vivre-ensemble » sur la crainte non des autres mais de soi ?

Sic….

Au plan économique et social, le Portugal et la Finlande, par exemple, sont, et resteront, différents, tout comme le sont l’Alabama et l’Alaska, le Nordeste brésilien et l’Etat de Sao Paulo. Contrairement à nous, l’Inde, le Brésil ou les Etats-Unis gèrent avec succès des divergences régionales comparables aux nôtres, grâce à leurs institutions fédérales. Et tout comme à l’époque de l’URSS de Gorbatchev (1986-1991), chaque initiative européenne pour dénouer les contradictions du système arrive trop tard : comme la glasnost et la perestroïka, les plans de sauvetage « décisifs » succèdent les uns aux autres.

L’échec de ces initiatives ne tient pas seulement à l’incompétence ou à l’incurie des responsables européens et des Etats membres, mais surtout à la nature de la contradiction à laquelle nos pays sont confrontés : au constat qu’il ne peut y avoir de salut pour l’euro sans institutions fédérales s’oppose le rejet de solutions fédérales par nos peuples et nos dirigeants.

La possibilité d’une fin de l’UE est renforcée par un paradoxe. D’une part, l’Union est menacée dans son être si l’euro disparaît : cette affirmation, lancée dès l’automne 2010 par M. Van Rompuy et Mme Merkel et reprise depuis lors par M. Sarkozy, est exacte. En l’absence de l’euro et en présence de dévaluations compétitives, le marché unique ne tiendrait pas longtemps, pas plus que la liberté de mouvement et d’établissement.

Suite et source: Lemonde.fr

Quand à Angela Merkel, elle veut changer l’Europe pour que celle-ci survive, une petite odeur de nwo plane quelque part là…..

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi qu’il était grand temps que l’Union européenne modifie ses règles de fonctionnement. Adoptant l’un de ses tons les plus dramatiques en deux ans de crise de la zone euro, elle a jugé « mauvaise » la situation actuelle en Europe et estimé que l’UE ne survivrait pas si elle ne prouvait pas au monde qu’elle pouvait surmonter la crise de la dette souveraine, qui s’est aggravée ces dernières semaines.

« Il est temps de réaliser des progrès vers une Europe nouvelle », a-t-elle dit Lors d’une conférence à Berlin. « Une communauté qui dit, quoi qu’il se passe dans le reste du monde, qu’elle ne pourra plus changer ses règles fondamentales, ne peut tout bonnement pas survivre. J’en suis convaincue ». « Parce que le monde change considérablement, nous devons être prêts à répondre aux défis. Cela signifiera davantage d’Europe, et non le contraire », a-t-elle ajouté.

Source: Europe1.fr

12 Commentaires

  1. Moi quand on m’encule, j’aime bien qu’on me gratte le dos !

  2. je suis etonné que jusqu’à présent personne n’ait mentionné le fait que l’Irlande contestait le bien fondé de sa dette publique (leur gouvernement demande à ce que les banques justifient la façon dont elles ont « crée » l’argent [ex-nihilo] avant de valider si oui ou non cet argent doit être remboursé )… nonobstant le fait que les medias alignés n’en parlent pas pour eviter l’épidémie … Même  démarche et même combat que l’Islande…

  3. provoquer une crise pour obliger les nations européennes a perdre leur souveraineté, et se fondre dans un super état.
    sinon l’union telle qu’elle est aujourd’hui disparaîtra.

  4. Les Illumini ne sont plus très loin à présent!!! FMI….tous pourris!

  5. Un vrai panier de crabe tout ça… :reallypissed:

  6. Le pire c’est que si on décidait d’assainir les faillites finalement les dettes de l’État ne trancherais pas avec la gestion bordélique qui existe depuis 30 ans.
     
    Franchement s’il voulais, il pourrais résoudre se problème assez rapidement en utilisant le modèle japonais. (Il nationalise la dette du pays.) D’abords il s’échange leur bon du trésors, déjà ça limité le risque systémique et ça rends la choses calculable, puis avec leur planche à billet et le plan à qui mieux,mieux, il aide les États à récupérer leur bon et là on peut monté jusqu’à 200% d’endettement comme le fonds les japs.

  7. LE FMI VEUT DEVENIR LA BANQUE MONDIALE

  8. Le FMI est un instrument financier pour prendre le contrôle des états en pratiquant l’usure éternelle.

  9. Bonjour à tous,
    tant que les peuples ne se dresseront pas pour dire NON, pacifiquement, mais fermement, au FMI et autres suppôts de la dictature mondiale  et mettre un terme à cette catastrophe annoncée, pas la peine de discuter en vain. les mots sont du vent et nos frico-dictateurs rigolent bien tant qu’ils nous occupent à parler et nous indigner.
    Si nous nous libérons, Oui, il y aura de gros soucis, oui nous aurons des années difficiles de réajustement, mais nous les aurons LIBREMENT choisi et nous gèrerons notre destin. mieux vaut vivre libres et dignes plutôt qu’être les serfs taillables et corvéables à merci des goldman, morgan, barclays, fmi, cee, usa,….
    si je dois manger un morceau de pain tous les jours, pendant 10 ans pour que mes enfants et ceux des autres aient une vie meilleure, je suis prête à ce sacrifice, mais pas à payer  en même temps des vacances dans des 6 étoiles à 100 000euros la nuit à des racailles dorés.
    leur seul pouvoir, c’est la soif de consommation avec laquelle ils tiennent nos sociétés. Si demain on n’achète plus n’importe quoi, ils vont nous gaver de force comme des oies? si l’on cesse de demander tout crédit sauf pour quelque chose de vital (et l’on voit vite qu’il n’y a pas tant de choses matérielles si vitales que cela) que ferons-t-ils? peloton d’exécution pour ceux qui ne consomment pas assez?
    qu’on vire nos députés, nos hommes politiques :en effet qu’ont-ils fait, que ferons-t-il : RIEN. même les plus honnêtes n’ont pas le courage. trop de confort et de lâcheté. n’attendez rien d’eux. du moment qu’ils touchent leurs indemnités….
    le peuple ne fera pas pire que ceux qui ont le pouvoir depuis des décennies, et sont juste en train de nous pousser vers le gouffre de la dictature mondiale des banques. On n’est pas stupides, on sait travailler, se débrouiller, on peut y arriver. il faut juste du courage, et de la fraternité.
    qu’on ferme les bourses, qu’on ferme les frontières avec les paradis fiscaux (qu’ils bouffent leur hedge funds et leurs tapis de souris en cachemire)  et qu’on envoie les traders et banksters planter des jardins pour nourrir les affamés qu’ils ont produit. et reconstruire des maisons pour les gens qu’ils ont mis à la rue!
    tout le monde sait que la dette mondiale, c’est du vent, elle n’existe que sur le papier, que dans les labyrinthes virtuels du Net, alors on peut refuser de la payer, tous ensembles. que feront-t-ils?  nous envoyer l’armée, des tueurs à gages?
    regardons vers l’Islande. un peuple qui essaie de dire NON.
    Dites NON, on n’est pas des animaux, pas des porcs à l’engrais de leur junkfood, pas des crétins nourris de télé à deux balles et de fessebouc (un autre bel instrument de big brother).
    Pas des machines à rembourser des crédits qui n’existent pas,
    On est des êtres humains et on veut le rester
    rendons au vrai travail sa valeur. Et consommons moins. notre consommation aveugle nourrit ces vampires. je vous assure qu’on peut vivre très bien et très heureux AUTREMENT, et encore plus humainement,  sans être un bourrin attaché à son caddie et sa playstation.
    Alors courage ou pas courage?
    souvenez-vous de Munich, baissez les bras, puis vous baisserez la culotte.
    et après? vous baisserez quoi? la tête pour qu’on vous la coupe!
    quand vous serez trop vieux pour consommer et travailler assez pour rembourser vos crédits? le jour où la mafia du fric décidera combien on doit être sur terre, combien vous avez le droit de boire d’eau, et qui doit rester….que ferez-vous. rien car ce jour-là il sera trop tard pour vous aussi.
    « le MAL C’EST QUE LES GENS DE BIEN NE FASSENT RIEN »
    DONNEZ-LEUR LE POUVOIR, ILS PRENDRONT VOTRE HUMANITE  EN PRIME
    delphine
     

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