Tout simplement horrible… Le petit ange ne souffre plus.
PEKIN (AP) — La petite fille qui était restée pendant sept minutes sur la chaussée dans l’indifférence générale après avoir été percutée par un camion dans une rue passante de Foshan, dans le sud de la Chine, est morte vendredi, une semaine après l’accident.
Le drame a suscité émotion et indignation dans le pays, beaucoup s’interrogeant sur ce qui est perçu comme une perte des valeurs morales et de montée de l’individualisme après des décennies de développement économique.
L’hôpital général du district militaire de Guangzhou a annoncé que la fillette de deux ans, Wang Yue, avait succombé à ses blessures. « Les blessures étaient trop graves et le traitement n’a pas eu d’effet », a déclaré le directeur du service de soins intensifs Su Lei à la presse.
L’accident du 13 octobre avait été filmé par des caméras de vidéo-surveillance et les images diffusées sur Internet. On y voit la petite fille marchant dans une rue d’un marché de Foshan. Une camionnette la percute, ralentit, puis redémarre, sa roue arrière écrasant à nouveau l’enfant.
Pendant les sept minutes qui suivent, alors que la petite fille gît sur la chaussée, une mare de sang se formant, 18 personnes passent à pied ou à vélo sans s’arrêter et une nouvelle camionnette la percute. Finalement un chiffonnier ramasse l’enfant au moment où accourt sa mère qui la cherchait.
Selon les médias officiels, le père de la fillette tenait s’occupait du commerce familial au moment de l’accident et la mère était en train d’étendre le linge. Tous deux n’auraient pas vu qu’elle s’était aventurée dehors.
La police a interpellé les conducteurs des deux véhicules mais n’a pas encore précisé quels chefs pourraient être retenus contre eux.
La mort de la petite fille, surnommée Yueyue, a ravivé le débat sur l’état de la société chinoise et la responsabilité collective dans ce drame. Beaucoup de commentaires postés sur Internet disaient « nous sommes tous des passants ».
Source: tempsreel.nouvelobs.com
« J’ai cru en l’homme. Je n’y crois plus. J’ai eu foi dans l’humanité : c’est fini. J’ai pensé, dit et écrit que mon espèce avait un avenir. J’ai tenté de m’en persuader. Je suis maintenant sûr du contraire : l’humanité n’a nul destin. Ni lendemain qui chante, ni surlendemain qui fredonne. No futur : elle est comme une droguée – avide et déjantée, esclave des biens matériels, en souffrance de consommation, asservie à ce qu’elle imagine être la « croissance » ou le « progrès », et qui sera sa
perte. Si elle ne s’autodétruit pas dans une guerre atomique… Une épave !
J’ai vu les résolutions de la conférence de Stockholm s’engloutir dans les pollutions, les saccages et les profits boursiers qui s’ensuivent.
J’ai regardé le Programme des Nations unies pour l’Environnement se consumer dans les dévastations civiles et guerrières. Le même sort est advenu à l’appel de Rio de Janeiro de 1992, une ville de carnaval et de favelas où j’avais pourtant vu le commandant Cousteau se faire acclamer devant un parterre de chefs d’État – sacré « Captain Planet » ou « conscience écologique » d’une humanité enfin soucieuse de la maison Terre. Fariboles à usage médiatique ! Le protocole de Kyoto, élaboré en 1997, s’asphyxie dans l’égoïsme forcené des riches – tout comme la planète étouffe dans les excès de gaz carbonique, d’ammoniac et de
méthane. J’en ai marre de la perpétuelle dictature des intérêts individuels, familiaux, corporatistes, religieux, communautaires ou nationaux ; du je-m’en-foutisme et de l’hypocrisie ; de la bassesse ordinaire ; de l’égoïsme général (je me range, évidemment, sous l’adjectif « général »).
Je continue le combat pour la planète et pour l’homme sans la moindre perspective de succès. Par habitude. Par devoir. Mais sans autre espérance que d’en rire ou d’en pleurer – tel le musicien du Titanic en train de jouer « Plus près de toi, mon Dieu », de l’eau jusqu’aux genoux.
Aux yeux du philosophe qui n’a jamais entretenu d’illusions, ou du moraliste qui a perdu toutes les siennes, l’homme est un poulet à deux pieds sans plumes qui descend des bactéries et qui y retourne après avoir saccagé le poulailler.
Sauf miracle … Mais, je le rappelle, un miracle est un événement que tout le monde attend pour conjurer la catastrophe, et qui n’arrive jamais.
Je suis un déçu de l’humanité, comme d’autres le sont du socialisme ou du capitalisme … Nous fonçons vers le précipice en nous réjouissant de notre vitesse prodigieuse, que nous nommons « croissance »… Chaque métaphore est éculée, mais pertinente. »
Yves Paccalet : « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! »
Yves Paccalet
Auteur de « l’humanité disparaîtra, bon débarras »
Pour se réconcilier avec le genre humain :
http://www.youtube.com/watch?v=ewlXoZjY9Wo
Je suis très triste
les larmes me vienne ,
« l’humanité disparaîtra, bon débarras »
je suis d’accord .
Je vous propose d’ecouter une chanson d’orelsan, qui s’appel la petite marchande de porte clef… Triste et vrai à la foi, c
Repose en paix, un ange de plus est arrivé au paradis. Pour toi, s’en est fini, de voir le monde se déchirer, s’enliser dans la misère grandissante, ce déclin.
D’où tu es, nul ne pourra encore te faire du mal, tu contempleras la bêtise humaine.
Ad vitam aeternam, R.I.P.
Comment peut-on en arriver là ? C’est pas possible…. J’ai beau faire tous les efforts intellectuels,émotionnels.. inimaginables, je n’arrive pas à concevoir une telle indifférence… Quelle horreur… Repose en paix petit amour… et que tes parents trouvent la force de surmonter cette épreuve ensemble.
L’ Humain est le disgracieux dans le gracieux…
Le Créateur Incertain aurait reproduit l’ Humain à son dessein…
Ou il aurait commis une grossière erreur dans son labeur…
Dieu ne peut pas créer une erreur, puisque c’est Dieu…
Ou Dieu est Vicieux
Et s’il est Vicieux, ce n’est pas Dieu… Bref
… 🙁 <3
C’est dommage d’en arrivé là, mais un peu de positive attitude, c’est une très bonne nouvelle, regardez tout ces gens qui commence à se poser des questions. Qui se préoccupait de la garde des enfants ou de la valeur de la vie d’un enfant en Chine avant ça.
Évidement, ce qui arrive chez les autres ne peut pas entaché notre blancheur immaculé, donc je peux pas espérer que l’on se demande si soit-même on s’est toujours arrêter pour aider son prochaine malgré le stresse dans lequel on effectue nos trajets quotidien.
Mais le débat est lancé et les graines semées, Alors je dois bien me contente du seul espoir qui nous reste dans ce monde de fou.
La vie en Chine n’a aucune valeur.
La Chine a depuis longtemps perdu son âme antique, et se trouve aujourd’hui être un enfer sur terre où règne la pire déshumanisation.
Voici ce que le communisme fait des hommes.
et vous n’avez pas encore tout vu quand le crash frappera a vos portefeuilles !