Ridicule à la française: le pays en panne de « Big Brother » pendant 1 semaine!

En France, nous sommes très forts et n’avons probablement pas d’informaticiens d’assez compétents pour que de tels problèmes n’arrivent! Il y a eu le logiciel Louvois qui permettait le versement des soldes des militaires, son histoire fut calamiteuse, son cout faramineux, mais cela n’était qu’un exemple parmi d’autres… Mais voilà, il y a également le PNIJ de Thalès, le « Big Brother » français qui permet l’ensemble des écoutes téléphoniques dans la lutte contre le terrorisme notamment avec les services secrets français, est tombé en panne. Ce gouffre financier qui a déjà couté 90 millions d’euros soit-disant infaillible ne l’est peut-être pas tant que cela finalement…. Ridicule.

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Début mars, des enquêtes judiciaires ont été compromises à cause d’un crash technique qui a mis en carafe la Plateforme nationale des interceptions judiciaires de Thales et de la Justice. Un bug aussi inquiétant que dispendieux.

Rien ne va plus pour la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ). Déployé sur pratiquement tout le territoire, le nouveau bijou technologique de Thales, chargé de centraliser l’ensemble des écoutes judiciaires, vient de subir son premier incident majeur. Selon nos informations, la plateforme est tombée en rade pendant près d’une semaine début mars, mettant en péril des dizaines d’enquêtes judiciaires. «C’est un merdier sans nom», résume un haut responsable policier. C’est aussi un nouveau revers au parfum de scandale pour Thales, dont le bunker ultra-sécurisé est censé résister à tout type d’attaques, y compris un crash d’avion. Contacté, l’industriel renvoie vers la chancellerie.

Lundi 29 février, vers 9 heures, la Délégation aux interceptions judiciaires (DIJ) de la chancellerie reçoit plusieurs appels paniqués des services enquêteurs, inquiets de ne pas pouvoir se connecter à la plateforme. Les premières alertes émanent de la gendarmerie, puis c’est au tour des policiers d’éprouver les plus grandes difficultés pour accéder à cet outil crucial dans leur travail. Tous les services sont touchés, y compris les plus exposés dans la lutte contre le terrorisme, comme la sous-division antiterroriste (Sdat) ou la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Rapidement, ce bug géant s’étend aux opérateurs téléphoniques, qui doivent s’adapter dans l’urgence.

Au total, entre 1 500 et 1 800 écoutes se seraient brusquement interrompues au cours de la semaine, impactant directement des enquêtes en cours (lire notre article). Après quatre jours de chaos technique et d’écrans noirs, la chancellerie adresse finalement le 4 mars un mail penaud aux directeurs de la police et de la gendarmerie nationale. «Depuis le début de la semaine, la PNIJ est difficilement accessible aux utilisateurs. Des problèmes techniques se sont ajoutés à ceux de certains opérateurs», indique pudiquement le message, qui précise qu’une «opération de maintenance d’ampleur» doit avoir lieu le week-end suivant. «Cette opération devrait permettre d’augmenter de manière significative les capacités de la PNIJ, souligne le message. On pourrait espérer un retour à la normale en début de semaine prochaine.»
A la trappe

Vendredi 5 mars, à 20 heures, Thales procède donc à un arrêt total de la plateforme, débranchant le système durant plus de vingt-quatre heures. La plateforme de secours construite par le géant de l’armement pour pallier ce type de pannes n’a curieusement pas pris le relais. Contacté par Libération, le ministère de la Justice reconnaît des «perturbations pour les enquêteurs», tout en assurant qu’«aucune donnée n’a été perdue», les écoutes interrompues ayant été stockées dans les serveurs de Thales.

Mais certains policiers font état au contraire d’interceptions entièrement passées à la trappe. Depuis l’incident, de très nombreux services se sont d’ailleurs déportés vers l’ancien système d’écoutes, qui permet (encore) de passer directement par les opérateurs téléphoniques grâce à des prestataires privés. C’est à ce système, jugé trop peu fiable et surtout bien trop onéreux, que devait justement se substituer la PNIJ, confiée en 2010 à Thales après un appel d’offres contesté.

Article en intégralité sur Libération

Il est pourtant si simple de téléphoner en échappant aux écoutes, ce que Sarkozy a fait passé un moment… En fait, le problème vient des mobiles eux-même qui même éteints permettent de vous écouter, même s’il est conseillé dans le domaine d’utiliser des « Tintin », des téléphones rechargeables avec cartes prépayées ou activées avec des puces étrangères.

15 Commentaires

  1. Il parait que nous sommes en démocrature… Pardon, en démocratie….
    Nos politocards de gôche ont hurlé haut et fort que le programme Echelon était scandaleux et que jamais ils ne feraient une telle chose en France…. Quelle bande de boubourses notre zélite mondialiste…

    Même que Echelon était parait-il de la science fiction de vilains conplotistes.

    Aux programmeurs de chez Thalès qui ne savent visiblement pas programmer…. N’oubliez pas de mettre à NULL vos pointeurs quand vous les déclarez… Sinon, ça fait boom!

    Lamentable…
    MDR.

  2. Et pendant qu’on tripatouille, d’autres vont en profiter pour mettre tranquillement au point un bel attentat.
    Aucun risque, c’est en panne !

  3. en panne /pas en panne,On voit la différence?
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  4. Bof ! Je ne suis pas sûre que ce genre d’écoutes ne concerne pas davantage les sans-dents que les terr**istes qui sont bien connus soit-disant des services de police et pourtant bien en liberté…

    En tout cas, ça montre bien à quel point il faut peut-être arrêter de compter sur l’informatique – et plus largement sur l’électricité – pour faire fonctionner le pays. Non qu’il ne faille pas s’en servir, bien sûr, mais quelques points stratégiques à faire sauter et le pays est paralysé. C’est triste d’en arriver là. Et c’est sûr que ça va arriver.

    • Ils poussent sur un bouton et plus d’électricité,d’internet,d’eau,de transports,d’hôpitaux,de TVA,de TAXES,de VOTES ,de BANQUES mème plus en faillites;plus d’AIR ?ouche j’exagère c’est pour plus tard avec la suppression des rayons de soleils.
      Une petite bande de connard qui décident de TOUT.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif
      Bisous BIQUETTE

  5. Bizarre mais il y aurait comme une grosse connerie que l’on ne nous a pas dit.
    Une plateforme pareille est en réalité un joli data center sécurisé. cela ne se met pas en place en 5 minutes, et demande des études sérieuses pendant quelques temps.

    Avant la mise en exploitation, une recette techniques avec test de continuité d’exploitation, test de redondances des éléments de la plate forme qui représentant des dizaines de coupure d’alimentation et de coupure de ligne de sauvegarde.
    Il y a des infos qui ne sont pas publiées…..
    Oser dire que les gens de Thalès ne savent pas programmer démontre la méconnaissance de ce milieu.

    • C’est vrais (une magouille à cacher ?)bof ,tout est bon dans le coch..(le Francais) ,
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • Je pense que tu te fais énormément d’illusions.

      Je peux même te donner des noms de gros rigolos de chez Thalès IS qui font des modifs de scripts à la volée sans même vérifier que c’est cohérent et que ça marche (tant bien que mal).

      Pour eux , tant que t’a une chemise , un joli sourire bien niais , un joli bout de papier nommé diplôme et que t’es bien obéissant , alors tu es compétent.

      • Ayant bossé pour une petite boite nommée thomson a l’époque, je peux dire que les procédures (dans les domaines sensibles) était tres rigides.
        Chez thomson broadcast c’était plutot relax; mais pas là ou j’ai bossé. C’était plutôt petit doigt sur la couture du pantalon;

        PS: a propos de la vidéo.

        une petite chose que vous ne faites jamais. Lire les conditions d’utilisation;
        Un lien qui vous aidera a comprendre.

        https://tosdr.org/

      • nutty,
        Entièrement d’accord, pour avoir vu quelques spécimens à l’œuvre sur le terrain, dans le cadre de la défense, contrats de maintenance.
        Et je parlerai pas des frais de déplacement, ni des bugs plus qu’étranges, ni, …

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