La sécurité intérieure développe des moyens télépathiques (MàJ)

C’est dingue, nous en sommes pratiquement au stade du film « Minority report » avec Tom Cruise, chercher à savoir si quelqu’un va commettre un crime voir pire, un acte terroriste! Et qui peut commettre un acte terroriste? Tout le monde à l’heure actuelle aux USA puisque même les pompiers et policiers ayant intervenu sur le « ground zero » au lendemain du 11/09 sont inscrits sur la liste des terroristes potentiels.

Homeland security deploys mind-reading hardware -

Le « US Department of Homeland Security » a commencé à tester sur le terrain de nouvelles technologies qui suivant elle peuvent identifier les personnes qui ont l’intention de commettre un acte terroriste, juste en les regardant. (…)

L’engin utilise apparemment des capteurs à distance pour mesurer les propriétés physiologiques, comme la fréquence cardiaque et les mouvements oculaires.

Il est en développement depuis 2008 et il a semble qu’il pouvait déceler votre intention de nuire.

Source et suite en anglais sur: techeye.net


Une mise à jour avec un article issu du site 20minutes.fr qui va dans le même sens et apporte quelques précisions:

SECURITE – Mais les scientifiques sont divisés sur son efficacité…

De notre correspondant à Los Angeles

Peut-on identifier un terroriste avant qu’il ne passe à l’acte? Un battement de coeur, un clignement d’œil ou un front humide peuvent-il trahir l’intention de nuire? Depuis des années, experts en biométrie et neurologues débattent. Malgré l’absence d’un consensus, le département américain pour la sécurité intérieure teste pourtant, dans des aéroports tenus secrets, un système baptisé Future Attribute Screening Technology (FAST), révèle Nature.

Malgré l’illustration présente dans cet article, on se trouve loin du film Minority Report. Ici, point de «precogs» immergés prédisant le futur. L’approche est également différente du logiciel «prédictif» testé par la police pour anticiper les événements futurs à risques en se basant sur des données passées. FAST se rapproche davantage du détecteur de mensonges, à une différence près: pas besoin d’un contact entre le corps humain et un capteur.

70% de succès en laboratoire

Les passagers passent dans un portique proche des scanners corporels, qui analyse différents paramètres biométriques (rythme cardiaque, regard fixe ou fuyant etc). Un moyen de repérer les personnes suspectes, qui peuvent ensuite être interrogées par du personnel entraîné.

Ce genre de tests, tout comme celui utilisé par la justice américaine pour détecter les psychopathes, se heurte en général à deux problèmes: les faux positifs (sur le principe du syndrome de la blouse blanche, le rythme cardiaque de nombreuses personnes grimpe naturellement en passant sous un portique ou en déposant ses empreintes digitales) et ceux qui passent au travers des mailles.

En laboratoire, les scientifiques ont atteint un taux de réussite de 70%, affirment-ils. Mais certains, comme Steven Aftergood, de la Federation of American Scientists, relèvent avec justesse qu’un test avec des acteurs livre assez peu d’enseignements. Selon lui «le concept d’une signature physiologique unique précédent un acte malveillant n’a pas été prouvé».

Source: 20minutes.fr


Un Commentaire

  1. Rien d’exceptionnel, nous allons bientôt être « pucés » comme les chiens, fini les docs d’identité, surveillance 24hr/24, couplé à une mini bombe, dès que l’on ne suivra plus les « critères », boum, engageant n’est il pas ???