C’est possible, il suffit de le vouloir, et de s’en donner les moyens! De plus, cela ne coute pas plus cher, alors pourquoi hésiter? Mais bien sur, il est facile de le dire, mais il y a surement des solutions possibles pour appliquer la formule de ce restaurant à notre quotidien, même lorsqu’on habite en ville… Allez, c’est la petite réflexion du jour, comment s’inspirer de cela pour agir à notre manière nous aussi, quelles pistes explorer? On vous attend dans les commentaires pour en parler. 😉
Concerné par l’environnement, Justin Vrany, propriétaire d’un restaurant de Chicago, a réussi le tour de force de ne produire aucun déchet depuis deux ans. Le Sandwich Me In est donc le premier restaurant sans poubelle.
Justin Vrany, propriétaire et chef de l’établissement de restauration rapide “Sandwich Me In” à Chicago s’était fixé un objectif : ouvrir un restaurant zéro déchet. Et, après des débuts difficiles, cet objectif est largement atteint au bout de deux ans. Le Sandwich Me In a en effet réussit à recycler 99.99 % des déchets produits par son fonctionnement. Ce qu’il ne peut pas recycler, réutiliser ou composter tient dans un sac de 30 litres présent sur les lieux. Or, Justin Vrany explique à CBS Chicago que ce sac vient d’être retiré par un artiste local qui souhaite l’utiliser pour réaliser une sculpture. On peut donc considérer que le restaurant ne produit plus aucun déchet.
Le restaurant réutilise, composte ou recycle donc ses déchets. Ainsi, les épluchures de fruits et légumes sont destinées à la ferme familiale Byrant dans le Wisconsin, afin de nourrir les poules qui fournissent les œufs au restaurant. L’huile utilisée est recyclée en bio-diesel. 98 % de la nourriture proposée par le restaurant est faite maison, même les boissons, les produits de base étant fournis par des fermes locales afin de limiter le transport. Quant à l’énergie nécessaire au fonctionnement du restaurant, elle est produite par le vent. Justin Vrany estime alors que l’empreinte carbone de son restaurant est 85 fois moins élevée qu’un établissement de restaurant rapide classique.
“Nous avons démontré que la nourriture peut avoir du goût, être issue de produits locaux, tout en n’ayant qu’un impact très limité sur l’environnement“, se félicite Justin Vrany sur le site Internet de son restaurant.
Source: Enviro2b.com
Chacun doit aussi pouvoir appliquer ceci chez lui, pour peu qu’on veuille s’en donner la peine, et que l’on cherche vraiment à réduire au maximum ses déchets.
Mais cela implique un changement radical de façon de consommer, et pour se faire il faut utiliser au maximum les sites de Consommation Collaboratifs : http://consocollaborative.com/1704-100-sites-de-consommation-collaborative.html et se doter d’un bon composteur ; …voila qui devrait le faire non !
Un autre restaurant 0 déchet =>
http://www.transition-verte.com/greenhouse-restaurant-by-joost-zero-dechet/
Certes. Et le prix du sandwich, dans tout ça ?
le prix moyen se situe au environ de
8.00 USD = 5.83272 EUR
http://chicago.menupages.com/restaurants/sandwich-me-in/menu
Un titre quelque peu trompeur : ne produire aucun déchet/recycler entièrement ceux-ci me semble assez différent. Et l’analyse proposée, un peu courte. Car, si j’ai bien compris la situation évoquée par l’article,
– les déchets produits sont « évacués » vers la campagne environnante (de l’Illinois au Wisconsin) en vue de leur recyclage (épluchures de fruits et légumes = nourriture des poules et compost et huiles usagées = bio-diesel – qui mériterait à lui seul une étude un peu plus poussée);
– 98 % de ce qui est vendu est préparé à partir des productions des fermes locales (pour limiter le transport ; quid de celui des déchets), sans précisions sur le type de productions (bio ou agriculture dite « raisonnée » ?);
– l’énergie consommée sur place est à 100% d’origine éolienne (produite sur place ou rachetée à des sociétés industrielles ?) ;
– les déchets impossibles à recycler sont réutilisés par un artiste (dans le cadre d’une œuvre d’art – galerie d’art, nouvelle appellation pour la décharge ?).
Aucun élément n’est fourni quant à la taille de l’entreprise (nombre de sandwiches produits/vendus chaque jour ; s’ils ne vendent que 100 sandwiches par jour ou s’ils recyclent 50 % de ce qu’ils produisent, je ne vois pas bien le bénéfice).
En fait, toute louable qu’elle puisse sembler (empreinte carbone 85 fois inférieure aux autres établissements du même type – en comptant ou non l’énergie grise ?), cette initiative urbaine, qui repose surtout la possibilité d’externaliser (vers les campagnes, plus ou moins proches) le recyclage des déchets produits en ville, me semble difficile voire impossible à reproduire à large échelle. La démarche la plus rationnelle ne serait-elle pas plutôt que les clients de ce « restaurant » préparent leur sandwich à la maison avant de partir au boulot ? (cela éviterait tout transport superflu, les gens sauraient exactement ce qu’ils y mettent à défaut de savoir ce qu’ils mangent, et cela permettrait peut-être d’arrêter de nous faire prendre l’art pour du cochon).
Je ferai juste remarquer que la notion de « déchet » n’existe pas dans la nature : tout y est bio-recyclable ; rien ne se perd ; tout, même la mort, favorise la vie…
Ce matin, j’ai reçu un colissimo. L’expéditeur l’avait emballé de ruban plastique collant et j’ai mis un quart d’heure pour l’ouvrir. Dans le colissimo, une autre emballage carton bardé de bandes plastiques collantes. J’en ai sué pour ouvrir le tout et tous ces déchets encombrent maintenant ma poubelle. Pourtant, les colissimos sont prévus pour supporter l’expédition tels qu’ils sont, sans bandelettes plastique, il n’y a qu’à coller la fermeture. Mais les gens ont la passion de bien faire. Alors ils bardent de plastique…
Les brillants esprits de la « civilisation » industrielle ayant inventé des déchets quasi-éternels, nous sommes entrés dans l’ère anthroplastifique (ou un autre nom en anthropo un peu plus scrogneugneu). c’est-à-dire, celle qui va nous faire crever, nous et le vivant, dans et par nos immondices.
Heureusement ! Quelle folie nous vivons !
Votez François Asselineau !