Ça continue ! La tempête (la plus violente de l’hiver ?) va frapper la Bretagne

La tempête (la plus violente de l’hiver ?) va frapper la Bretagne

14/02/2014 – 08h40 Bretagne (Breizh-info.com) –Les dégâts de la dernière tempête importante – Qumaira – à peine évacués, une nouvelle tempête touchera les deux tiers du pays. En première ligne la Bretagne verra le vent dépasser 100 km/h à partir de midi et des rafales tutoyer les 150 km/h sur les côtes de l’Iroise dans la soirée. L’ensemble de la Bretagne verra le vent atteindre les 120 km/h, l’Ouest intérieur sera touché par des vents de 80 à 110 km/h. Dans l’Atlantique, la houle aura entre 6 et 9 mètres de hauteur.

L’épicentre de la tempête sera au nord de l’Ecosse. Depuis le début de cet hiver particulièrement doux et pluvieux la Bretagne est d’ailleurs en permanence la cible des dommages collatéraux des intempéries que connaît actuellement l’Angleterre. Avec près de 17 inondations aux quatre coins du Royaume-Uni et de l’Irlande, les deux pays s’attendent au pire et ont émis une alerte rouge  tout en appelant l’UE à l’aide. Tout le sud de l’Angleterre est sous les eaux et les inondations sont maintenant aux portes de Londres ; dans les îles Britanniques, les eaux en furie atteignent des niveaux jamais vus depuis 1766, et la pluviométrie est elle aussi record.

Des routes et des voies ferrées seront coupées

La tempête Ulla devrait voir le Finistère virer en alerte rouge, et le reste des départements bretons en alerte orange. Au minimum. Le pont de l’Iroise et peut-être le pont de Saint-Nazaire-Mindin devraient être fermés à cause du vent. Autres axes qui risquent d’être perturbés : les voies ferrées qui passent dans des milieux boisés, dans l’ouest de la Bretagne, mais aussi en Normandie ou en Picardie ; les routes habituellement inondées en cas d’intempéries, comme le périphérique nantais de Porte d’Orvault jusqu’à la Chapelle, la RN171 (axe Laval – St Nazaire) à hauteur du radar entre Blain et Bouvron, ou encore l’échangeur de Pont-Péan sur la RN137 (axe Rennes-Nantes). Du reste, les routes coupées la dernière fois  devraient l’être à nouveau, pour la plupart d’entre elles, surtout autour de Beslé sur Vilaine, de Sainte-Marie et de Redon sur la Vilaine et de la vallée de l’Oust.

Une aggravation attendue des crues

On sait que les fleuves et les rivières actuellement en crues – et qui commençaient à peine à revenir dans leur lit – vont monter suite au cumul des précipitations, mais de combien ? Actuellement, cinq départements sont en vigilance orange – le Finistère, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et la Vendée. Cette dernière connait en effet une importante crue du Lay, dans le Bocage. En Bretagne, l’Odet, la Vilaine dans son cours de Rennes à la mer, l’Oust, la Laïta et le Blavet sont en vigilance orange.

Dans la zone couverte par la tempête, de nombreux cours d’eau sont déjà sortis de leur lit. On peut ainsi citer tout le bassin versant de la Lys, dans le Nord. Mais aussi l’Orne et la Dives près de Caen. Tout le bassin versant de la Charente et de la Boutonne, ainsi que la Sèvre Niortaise, pour le Poitou. Dans le bassin versant de la Loire enfin, la Vienne, le Thouet, la Creuse, l’Yèvre, le cours supérieur de l’Indre, l’Huisne, la Sarthe dans son cours supérieur, l’Huisne et l’Oudon, la Sèvre Nantaise enfin sont en crue. On peut y ajouter la Loire elle-même entre Mauves-sur-Loire et Chalonnes.

D’ores et déjà, les niveaux de l’Isac canalisé (Canal de Nantes à Brest de Bout de Bois à Fégréac), du Don, de la Chère et du Semnon, dans le nord de la Loire-Atlantique, ont monté sensiblement, gonflés par les dernières précipitations du 13 février et de la nuit du 14. A l’est de Rennes, l’Ilet, la Cantache, le Chevret et la Seiche sont dans la même situation. Après la tempête, il ne faudra que quelques heures aux centaines de ruisseaux, de fossés, de chemins creux et de champs humides comme des éponges qui alimentent tous ces cours d’eau pour les faire gonfler plus encore. La situation est la même pour la Basse-Loire où la Sèvre nantaise est déjà en crue importante.

Dans le Finistère, on s’attend par ailleurs du fait du vent et des marées à des surcotes et donc à des inondations des centres-villes de Quimper et Morlaix, comme pour les précédentes tempêtes. Il sera logique du reste de s’attendre à des crues importantes dans tout le bassin versant de la Vilaine, particulièrement à Redon, le long de l’Oust et dans les marais de Vilaine. Une fois n’est pas coutume, les marais de Basse-Loire pourraient être

Cependant, les Bretons peuvent garder courage : d’après les prévisions à moyen terme, cela devrait être la dernière grande tempête de l’hiver, et les perturbations suivantes devraient être moins violentes et moins pluvieuses.

Photo : Meteo France
[cc] Breizh-info.com, 2014,

AILLEURS AUSSI :

Royaume-Uni : une nouvelle tempête hivernale arrive

Inondations à Moorland, dans le Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le 13 février.

Une nouvelle tempête en provenance de l’Atlantique se dirigeait, vendredi 14 février, vers la Grande-Bretagne, menaçant de déverser l’équivalent d’un mois de pluie sur de larges portions du pays, qui peine déjà à gérer l’hiver le plus humide depuis 250 ans. Vent, pluie et neige vont traverser tout le pays en commençant par le sud-ouest de l’Angleterre dans la matinée.

SUITE SUR : http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/14/la-grande-bretagne-face-a-une-nouvelle-tempete-hivernale_4366309_3214.html

NOTE Manque pas d’air !

Alors que le libéralisme en Grande Bretagne est considérée comme un modèle de croissance, David Cameron vient de demander une aide financière à l’Europe pour faire face au dégats des désordres climatiques récents…

Lorsque l’on sait qu’il compte organiser un référendum sur la sortie de l’Euro, cet opportunisme laisse pantois !

Et si le gouvernement avait pris les chose en main plus tôt ?

http://www.courrierinternational.com/breve/2014/02/13/le-pays-sous-les-eaux-david-cameron-reagit-enfin

Trouvé sur les Brindherbes

Voici deux anomalies thermiques (les zones rouges déterminent des t° de +2 à +5°, les bleues -5 à -1°. Leur origine est en phase d’étude, car le climat ne peut plus être le seul vecteur de ce phénomène ! Mais l’air chaud qui s’en échappe engendre bien des perturbations climatiques régionales.

Observez les Mers Caspienne et Noire.

Anomalie thermique Atlantique Nord et Svalbard

Anomalie thermique en Mer du Nord.

Anomalie thermique en Mer du Nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anomalie thermique Atlantique sud face Uruguay

Anomalie thermique Atlantique sud face Uruguay

55 Commentaires

  1. je ne dirais qu’une chose, Gasst, ça souffle en pays Leonnard……..

  2. J’ai capturé des images d’anomalies thermiques sur l’Atlantique et la Mer du Nord (*) et, il y a visiblement un souci quelque part, la température de surface est froide là où est sensé être le Gulfstream !
    La succession des dépressions au-dessus de nos régions, depuis novembre en est un des indices. Contrairement aux autres années, nous n’avons jusqu’à présent « PAS » eu de vent d’est continental en provenance de la Russie. Au contraire cette succession de dépressions à constamment arrosé les pays scandinaves, d’air chaud,seul le grand Nord de la Finlande et Suède ont eu droit à de la neige et tardivement.

    (*) J’ai mis les clichés dans la bibliothèque.

    • Le gulfstream se serait déplacé ?…. fort probable.

    • j’ai une amis qui reviens de laponie il fait trop chaud pour la saison et aucune aurore boréale………..

      • J’ai des contacts dans la localité de Rovaniemi (Laponie finlandaise), mis à part les deux dernières semaines où le thermomètre est descendu en-dessous de -20, généralement ça reste cantonné entre -10 et -3°, de la neige ça oui, mais à Oslo, Stromstad et Malmö, pas ou très rarement de la neige. Une équipe Finlandaise fait la navette entre Tromsö et le Svalbard, ce n’est pas mieux question t° mais côté vent, ça secoue !

        • Il faut dire que l’Antarctique s’est bien reconstitué battant un « record » d’étendue de sa banquise en 2013 depuis plus de 30 ans si mes souvenirs sont bons. La chaleur a-t-elle été concentrée ou repoussée vers l’hémisphère nord? De toute façon plus on essaye de comprendre le climat plus on a de chance d’être contredit.

      • Le magnétisme terrestre doit être perturbé.

        • Le réchauffement est bien lisible cette année au niveau du Svalbard :
          http://www.ijis.iarc.uaf.edu/cgi-bin/seaice-monitor.cgi?lang=e

          • Ce site ne concerne que la partie septentrionale des Aléoutiennes et nord américaines, pas le Svalbard.

            Regarde la carte sous l’article, tu comprendras pourquoi ça fond, MAIS qu’en mer et sur une bande et un petit km sur le bord du rivage Ouest. Il bien faire attention que les températures de 2 à 5° ne sont recensées que sur une bande de 2 à 3km de long de la côte et jusqu’à 2m de hauteur, et « QUE » en journée, quant à l’intérieur de l’île il fait tout de même -15 à -25°C !!

            • La Californie vit actuellement la sècheresse la pire depuis 500 ans!
              Les écarts de température entre Ouest et Est des USA sont énormes aux mêmes latitudes. (50°)
              Hiver rigoureux avec descente d’air polaire à plusieurs reprises sur l’Est USA.
              L’Europe de L’ouest est largement au dessus des normales de saison avec des précipitations et dépressions qui se succèdent à un rythme apparemment jamais observé.
              Le Japon a connu une tempête de neige la plus forte depuis plus de 50 ans.
              Voyez-vous l’ondulation énorme ou l’oscillation des courbes des températures sur notre planète?
              Ceci est le signe précurseur d’un basculement des pôles magnétiques terrestre. Jusqu’où cela peut-il s’amplifier, et pendant combien d’années?

              • C’est ce que vous dit la presse officielle ! Mais elle ne parle jamais « QUE D’UNE PARTIE » du territoire ou du monde.

                Cela fait partie de cette volonté d’orienté votre raisonnement et de l’en limité, à ce qui est suffisant à leurs yeux, … tu ne dois pas en connaître de trop ! ou encore chercher plus loin !

                Autrement dit soit bête et tais-toi ! (et il ne t’arrivera rien) !!!

                • Vous avez dit, « orienté » ?

                  Quand la presse officielle doit mettre un article sur la fonte des glaces polaires observez les dates des clichés, souvent ils sont pris en été, que ce soit pour le nord( c’est l’hiver dans l’hémisphère sud) ou pour le sud (c’est l’hiver dans l’hémisphère nord. Mais on ne parle jamais des progressions en hiver, normal ! Les conditions météo ne sont pas du tout favorables.

                  Actuellement
                  – En Antarctique nord la t° est de +/-5° en journée jusqu’à près de 200km (y compris la banquise) à l’intérieur et là les t° avoisinent les -25 à -40°et moins encore les nuits !!

                  – En Arctique sud -4°à -10° sur 10km banquise comprise, de -11 à -20° sur 8 km (élévation d’altitude) et de -21 à -45 de la mi-parcours du plateau au centre du plateau continental.
                  En été (Nord) ces valeurs changent de très peu pour le plateau sinon que pour le bord de mer qui voit ses t° atteindre une moyenne de 8° et sur une distance vers l’intérieur de 15 km se rafraichissant sur les hauteurs.

                  Suivant le croisement de données satellitaires, NASA, MTSAT, GOES, USAF et Meteosat.

              • Il arrive aussi suivant les courants d’air méridionaux que des t° sont en hausse, comme en 2013. 16° à l’ouest du Groenland, on pouvait lire dans la presse officielle et tous ont suivi, « le réchauffement est bien là 16° au Groenland » !!

                Seulement ce qu’ils se sont bien gardé de dire :
                – Ça n’a duré que 8 heures sur la station qui l’a relevé
                – Que ça se déplaçait vers le nord
                – Que c’était amené par les restes d’une dépression venant de l’embouchure du Saint-Laurent
                – et que ça ne comprenait une bande côtière de 10 km de large le long du littorale

                Ah oui, CA c’est le réchauffement !!!

                • Là c’est très bon, Eagle… tu as très bien survolé les nouvelles, je pense que les merdias verraient la Seine geler qu’ils diraient que c’est encore du réchauffement. Moi je dirais que si les cadavres sortent de terre c’est probablement le réchauffement.

                • Moi j’essai simplement de regarder si oui ou non il y a un effet d’augmentation des écarts de températures qui vont augmentant vers le nord et qui baissent plus au sud durant la même période c’est tout. Et j’ai comme l’impression que tu veux m’empêcher de penser que ce que j’observe n’est pas crédible. Ok les médias nous servent leur petite tasse d’intox et alors? Si mon positionnement sur la question climatique de mettre en lien magnétisme terrestre et changement de températures anormales te parait pas évident, pour d’autres ça l’est tout à fait.

    • C’est depuis la mi janvier, étonné par cette succession de dépressions que je collecte ces captures. Les variations son infimes, mais les relevés organisés à 2 m du sol, tout comme au niveau des flots, ajoutés à cela, les images satellites en infra rouge, est sans appel.

      La participation de notre team fait suite à une théorie émise il y a 2 ans et pour le moins ridiculisée par les spécialistes. Depuis lors il semble qu’elle ait fait des émules, j’y suggérais la détection d’anomalies thermiques aux fins de déterminer l’existence des failles très profondes et/ou très anciennes. La détection de ces failles n’est pour le moment, techniquement encore impossible sur le terrain, vu que le matériel existant n’en offre pas la possibilité, seules ces anomalies le permettent. Mais la marge d’erreur de localisation reste de 5 à 100 km suivant certains paramètres, comme les courants marins, le climat, les vents. Quant à la terre ferme, il y a trop de sources de chaleur parasitaire qu’il n’est pas possible de le faire, sinon que dans les zones rurales.

    • bonjour, il y a pas mal d’indices consultable sur ce site: http://www.bengarneau.com/
      pour ceux que ça intéresse .

    • Dans la Caraïbe certains lieux ont eu des records de froid, depuis 2 mois des « gouttes froides » descendent du Pôle au milieu de l’atlantique Est, le long d’un puissant anticyclone des Açores, on se croirait ( presque ) en Bretagne !

      • exacte . je n’ais jamais eu aussi froid aux Antilles . pas une journée sans pluie et la température baisse de 3 a 5 degrés d’un coup .

  3. Oui qu’est ce qu’on prend cette année.

  4. The day after? es-ce possible

    j’imagine l’immigration massive vers le sud

  5. Je place sous l’article une capture de l’Atlantique sud. L’anomalie au sud du Brésil correspond à peu de chose avec l’anomalie du champ magnétique régional qu’aucun scientifique jusqu’ici n’a été en mesure de l’expliquer.

    • Salut les spécialistes, belles images mais ça ne me parle pas, faudrait comprendre sur une dizaines d’années pour les comparer non ?
      Deepwater est peut être aussi la cause de tout ce bordel avec des conséquences qui font peur.

      Ha juste pour rire, quel est le con qui a choisi un nom pareil pour cette dernière tempête, il manque Ulla pour nous mettre tous dans le trou, quoi, j’ai rien dit…hihiii!

      • DWH c’était du pétrole abiotique, autrement dit, rien à voir avec le pétrole ordinaire. La profondeur d’extraction, la température et le types de gaz qui s’échappaient du puits ne laissent planer aucun doute, quant à sa nature

        Veuillez m’expliquer comment un fluide qui se décompose rapidement par le phytoplancton, peut arriver à faire dévier des courants marins pour le moins puissants et continus, d’eau tempérées. Là je veux voir ça !!

        Cette hypothèse craintive, a été émise que durant un mois, sur base « uniquement » de « modèles mathématiques ».

        • Il parait que le pétrole « abiotique » est un leurre, ça n’existerait pas…
          Vrai ou faux Eagle?♥♥

          • Excellente question VOLTI,me rappelle plus ou j’ai lus cela,mais Plume d’oie vas certainement nous éclairer.
            De toute façon tenir les gens esclaves de ressources aussi idiotes qu’ils rendent indispensables est vraiment DINGUE.
            Bisous chère vénus.

          • Exactement, tout à fait vrai c’est un leurre ! Mais son objectif est à l’opposé de ce que l’on est sensé « gober » !!

            Il l’est mais pour protéger une substantielle future source de revenu.

            Les indices ne manquent pas avec DWH, comme je l’ai dit :
            – profondeur d’extraction >> 4500m
            – température à la vanne lors du 1er essai de colmatage 854°
            –  » 2e essai 910°
            –  » dernier 952°
            – gaz relevés durant les semaines après l’explosion étaient des gaz magmatiques typiques. (mortalité suspecte, symptômes respiratoires, déniés par les autorités sanitaires).

          • A Volt,

            Voici en réponse et suivant le lien de Crim ci-dessous :

            – « A une pression de 50 kbar et une température de 1200oC, la synthèse est dûe à la réaction suivante:
            nCaCO3 + (9n + 3)FeO + (2n + 1) H2O —> nCa(OH)2 + (3n + 1)Fe3O4 + CnH2n+2
            […] Toutes les expériences ont été répétées deux fois à 6 mois d’intervalle afin de confirmer leur fiabilité et leur reproductabilité. Les résultats des analyses chromatographiques (Kutchrov et al., 2002) montré dans le tableau 1, indiquent que les mixtures des membres d’alkanes initiaux, alkènes et hydrocarbones aromatiques ont été obtenus tout au long par le résultat des réactions chimiques dans le système CaCO3-H2O-FeO à des pressions de 30-50 kbar et des températures de 900 à 1200oC. Les caractéristiques des inclusions de gaz-liquide des roches granitoïdes du champ pétrolier du Tigre Blanc (White Tiger) au Vietnam, présentés dans le tableau 1 (Areshev et al., 1997), montrent que durant les expériences à haute pression, le système a évolué spontanément des mixtures d’hydrocarbures dans des distribution caractéristiques du pétrole naturel
             »

            – «  Les résultats expérimentaux obtenus par des groupes indépendants de chercheurs dans d’autres laboratoires, confirment un des postulats majeurs de la théorie de l’origine abyssale abiotique du pétrole, à savoir que les systèmes complexes d’hydrocarbures peuvent être générés spontanément profondément dans la terre sous les conditions régnant dans son manteau supérieur.  »

            – « 4. Le gaz naturel et le pétrole dans les récents centres de purge sous-marine
            Du pétrole d’origine abiotique abyssale et son emplacement dans la croûte terrestre peut se produire dans les récents centres de purge du fond des océans… Jusqu’à maintenant plus d’une centaine de “cheminées” d’évacuation sous-marines noires ou blanches ont été identifiées et étudiées au cours d’expéditions scientifiques dans l’Atlantique, le Pacifique et l’Océan Indien, utilisant des bathyscaphes comme l’Alvin, le Mir, le Nautile. Elles ont fait des observations concernant l’origine abiotique abyssale du pétrole.
            Des cheminées sous marines laissent échapper de l’eau chaude, du méthane, d’autres gaz et des fluides hydrocarbonés. Sur le site arc-en-ciel sur la crète abyssale atlantique la présence de ces subastances fut démontrée par chromatographie et spectrométrie de masse: CH4, C2H6, C3H8, CO, CO2, H2, H2S et N2 ainsi que des alcanes pétroliers n-C16-nC29, avec des alcanes ramifiés et diaromatiques (Charlou et Donval, 1993; Charlou et al., 2002). La science contemporaine ne connaît pas encore de microbes qui génèrent vraiment des alcanes n-C11-nC22, phytan, pristan et des hydrocarbures aromatiques […]
            […] Du méthane non biotique est relàché à raison d’environ 1 million de m3 par an d’une fissure au large de la Jamaïque (Brooks, 1979). Une recherche récente le long de la crête sous-marine mid-Atlantique 3 500 km à l’Est de la Floride confirme que les fluides riches en hydrogène qui s’échappent du fond de l’océan Atlantique dans le champ hydrotherma sont produits par une synthèse abiotique d’hydrocarbures provenant du manteau terrestre (Proskurowski et al., 2008). De manière quantitative, les centres de purge des fonds marins fuitent quelques 1,3 milliards de m3 d’hydrogène et 160 milliards de m3 de méthane par an (Welhan et Craig, 1979).

            No Comment !!

            • Ca remet en cause la composition de l' »or noir » qui serait le résultât
              de la décomposition organique au fil du temps.
              Je ne suis pas sure d’avoir bien compris, si ce n’est que le pétrole abiotique
              serait une « possibilité » voire une « réalité » ?
              Suis pas calée en chimie, les formules sont du navajos, pour moi 😉
              Si tu pouvais expliquer plus simplement à la novice que je suis (kiss),
              je ne peux engager de recherches, suite à la cata de Deep Water,
              je me suis arrêtée à un puits de forage en grande profondeur russe,
              mais qui se trouve sur la terre ferme, d’où des variables dont n’auraient pas tenu compte
              les exploitants de la plateforme marine.
              Les lignes de failles sur des kilomètres qui fuyaient sans arrêt après la catastrophe
              ça en est où? etc…
              Merci de ton éclairage ♥♥

              • En effet, ils n’en ont pas tenu compte pour la bonne et simple raison, que le plateau océanique est plus mince que le continental, d’une part. Et d’autre part, et de ce fait, la présence des chambres magmatiques est également plus étroite, et donc plus vites atteintes, ce qui s’est passé pour DWH. BP l’a toujours nié officiellement, mais trop d’indices le contredit.
                En somme BP a risquer de faire naître un volcan, et si son conduit d’alimentation avait été direct, ça aurait fait « BOUM ».

        • http://www.alterinfo.net/L-origine-abiotique-profonde-du-petrole-Le-pic-petrolier-est-un-dogme-speculatif_a74923.html
          Pour ceux qui comprennent qlq chose, là je suis fatigué je vais pas tout lire mais plumed’aigle je crois que tu te trompes ou alors explique plus simple ta théorie pour qu’on y voit clair…

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