Colorants, conservateurs alimentaires, ces additifs qui ne vous veulent pas du bien

© thinkstock.

La surpopulation de la planète n’est pas sans conséquence sur notre quotidien, et plus particulièrement sur notre santé. Pour nourrir toutes ces bouches, il a fallu produire plus, plus vite, à coups d’engrais et de pesticides. Du coup, les polluants ont également envahi nos assiettes. S’ils ne sont pas les seuls imputables, il serait naïf de croire que ces additifs n’ont pas d’impact sur notre santé. D’ici 2030, le nombre de cancers devrait augmenter de 75%, selon le Centre International de Recherche sur le Cancer.

Comment en est-on arrivé là?
A force de pousser la production, nos aliments ont perdu de leurs saveurs, on y a donc ajouté des arômes et des exhausteurs de goût, mais aussi des colorants pour leur donner meilleure mine. On y a ensuite encore additionné des conservateurs pour allonger leur durée de vie. Chaque jour, en Europe, plus de 300 additifs sont ainsi utilisés. La plupart sont considérés comme inoffensifs, mais sont-ils réellement sans risque ?

Des risques accrus
Si, par certains aspects, nous avons gagné en sécurité sanitaire, certains conservateurs plus récents sont devenus sources d’allergies et d’intolérances alimentaires. Il est cependant utile de rappeler que les additifs naturels sont utilisés depuis l’Antiquité. Tout comme les épices qui servaient – outre à relever le goût – à colorer les mets.

Les additifs modernes, eux, ont été développés afin de produire en plus grande quantité, stocker plus longtemps, améliorer la texture, l’aspect ou le goût et les adapter aux préférences des consommateurs. La conséquence ? Une perte de leur valeur nutritive, de goût et d’aspect, en somme une perte de qualité. Et quand on ajoute que de nombreux consommateurs s’alimentent essentiellement de plats cuisinés, on multiplie encore l’ingestion de ces produits.

Les risques sur notre santé sont multiples: des symptômes allergiques, à l’hyperactivité des enfants, en passant par la suspicion de cancérogénèse. Outre le fait que les méthodes d’évaluation sont controversées, il faut bien comprendre que les additifs ayant des effets toxiques ne sont pas forcément interdits, mais se voient simplement attribuer une dose journalière admissible exprimée en milligrammes par kilo de poids corporel et par jour. Mais comment être sûr que le consommateur ne dépasse pas ces limites sans s’en rendre compte?

Et quels sont les effets additionnels de ces substances sur l’organisme? Par exemple, l’aluminium est présent dans de nombreux additifs, or l’aluminium est reconnu comme toxique pour le système nerveux. Comment dès lors ne pas dépasser la dose journalière maximale? Des études ont notamment démontré que les interactions entre plusieurs additifs influencent la croissance des cellules nerveuses, etc.  Parmi les 40 additifs les plus dangereux, on compte: l’aspartame, la saccharine, les nitrites et nitrates, les sulfites, les benzoates, certains antioxydants comme les gallates ou les BHT/BHA, sans oublier de nombreux colorants, etc.

Comment éviter les additifs toxiques?
Un exercice pénible vous attend au début de votre démarche pour une alimentation plus saine: le décryptage des étiquettes. Si ce travail vous semble laborieux, sachez que vous apprendrez rapidement à repérer les additifs toxiques. Pour vous aider dans votre changement d’habitudes alimentaires, le livre « Les additifs alimentaires » (Editions Jouvence) répertorie la liste des additifs les plus dangereux, apporte conseils et astuces pour consommer et manger mieux, vous apprend à lire une étiquette avec l’oeil de l’expert.

Un tableau des principaux additifs couramment repris dans notre alimentation vous permettra également de comprendre leurs fonctions, leur niveau de toxicité et les aliments concernés. Il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique ces bonnes résolutions alimentaires.

© thinkstock.

10 Comments

  1. C’est vrai que le E250 et E252 peuvent être source de cancer du colon entre autre.Cependant, si vous cherchez des produits de charcuterie qui en sont dépourvus, vous aller chercher longtemps ou y mettre le prix fort.
    Le nitrite utilisé depuis longtemps protège du développement de clostridium botulinum (botulisme). Mais il sert aussi à la coloration. Qui achète un jambon cuit gris? Personne, il faut avant tout chercher le problème du côté du consommateur. Le consommateur veut que la viande soit rosée et pas grise. Pourtant, sans le nitrite, elle est grise.
    Le nitrate joue aussi sur la coloration et la conservation sur le maintient de cette coloration.
    Vous trouverez des charcuteries sans nitrites ou nitrates ajoutés (mais nitrates présents naturellement)mais il faudra alors vous tourner vers du jambon de Parme ou autre produits du genre. Très secs et avec des longues périodes de maturation.
    Il faut aussi relativiser. Une charcuterie avoisine les 50 à 100 ppm de nitrates. Il faut savoir que l’eau du robinet souvent limite selon les régions est à <50ppm en nitrates mais souvent proche de cette limite. Et là aucune étiquette. (Vous mangez peut être 50g de charcuterie sur la journée mais vous consommerez 1,5l d'eau! Donc l'apport par la viande est négligeable)
    Les nitrates sont partout. Il faut être vigilent à ne pas additionner les sources.

    Et je lis dans l'article qu'autrefois on utilisait les épices. Faut savoir qu'en terme de nitrate par exemple, on utilise aujourd'hui un extrait d'origan en remplacement. Pas d'additif mais la dose de nitrate est apportée par l'épice. Donc... pas vraiment d'avantage.

    Il vaut mieux éviter tout ces additifs mais pas devenir parano non plus. Certains additifs sont naturels ou dérivés et n'ont aucun effet néfaste sur la santé. Il faut bien s'informer pour apprendre à lire une étiquette.

  2. … et nos corps … dans les cercueils se décomposent … mais en 8 ans !!! à cause des conservateurs dans la bouffe !! on peut aussi penser qu’avec des doses encore + grandes … qu’il faudra 10/15 ans … donc incinération … je pense qu’elle deviendra obligatoire …

  3. Ne pas oubier un des enjeux majeurs pour le NWO : faire baisser le volume de la population mondiale, la mal-bouffe en est un très bon moyen pour y arriver, surtout qu’il s’y ajoute un intérêt : les financiers de la production chimique industrielle touchent leurs intérêts à la fois sur la production alimentaire (engrais agricoles/transformation et conservation) et d’autre part sur la médecine suite aux conséquences néfastes pour la santé.
    Y a pas de petits profits pour ces ordures !

  4. http://www.esiee.fr/~samirn/enjeuxeco.html

    Le livre doit être très intéressant. Je pense que je vais me le procurer. Merci BENJI pour l’info.
    Le décryptage des étiquettes est bien souvent impossible car
    les industriels masquent les additifs sous des noms ou des termes inconnus afin de tromper le consommateur.
    On retrouve notamment : protéine végétale hydrolysée, extrait de protéine de soja, caséinate, extrait de levure… ect…

  5. Faites vos courses … avec le petit livre de Corinne GOUGET : « Dangers : Additifs alimentaires » aux éditions des chevaux d’or son site http://www.santeendanger.net/ .C’est un peu long, mais que ne ferait-on pas pour notre santé. A éviter surtout : Aspartame et glutamate monosodique … ! Le pétrole est même dans notre nourriture et je ne parle même pas des pesticides … Faire son jardin, manger local, connaître ses producteurs, seuls moyens pour rester en vie en mangeant . . .

  6. Pourquoi voir un complot dans la rapacité amorale des industriels ?
    Leur but est de faire le maximum de profit tout « simplement ».
    http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-scandale-viande-cheval-est-avant-tout-prix-crise-et-forme-inflation-masquee-bruno-bertez-654295.html
    Extrait :
    Face à la baisse continue du pouvoir d’achat réel, que font les gens : ils achètent le moins cher. Le maintien du standard antérieur ferait ressortir une hausse des prix considérable et donc un appauvrissement de leur pouvoir d’achat. Cette perception de l’appauvrissement se traduirait par des revendications salariales, par le déclenchement des indexations des prestations familiales et bien entendu des retraites. Donc augmenterait la dette des états et de leurs agences.

  7. Pourquoi voir un complot dans la rapacité amorale des industriels ?
    Leur but est de faire le maximum de profit tout « simplement ».
    http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-scandale-viande-cheval-est-avant-tout-prix-crise-et-forme-inflation-masquee-bruno-bertez-654295.html
    Extrait :
    Face à la baisse continue du pouvoir d’achat réel, que font les gens : ils achètent le moins cher. Le maintien du standard antérieur ferait ressortir une hausse des prix considérable et donc un appauvrissement de leur pouvoir d’achat. Cette perception de l’appauvrissement se traduirait par des revendications salariales, par le déclenchement des indexations des prestations familiales et bien entendu des retraites. Donc augmenterait la dette des états et de leurs agences.

  8. La véritable raison de cet empoisonnement alimentaire est avant tout de garder le contrôle sur la population ; …l’affaiblir afin d’éviter toutes velléités de révolte, la rendre malade et dépendante à Big-Pharma et au système, voir même de contribuer au génocide réducteur de population mondiale !

Comments are closed