Une véritable lueur d’espoir pour certains handicapés qui ont perdu l’usage d’un bras, un bras robotique commandé par la pensée, une belle avancée donc:
Le domaine de la science trouve régulièrement des solutions à des maladies ou des handicaps corporels. Après, ReWalk, l’exosquelette qui a permis à une femme de courir le marathon, des chercheurs ont réalisé des bras robotisés que l’on peut ordonner par la pensée.Des prototypes ont été expérimentés sur deux individus atteints de paralysie : Cathy Hutchinson, une femme de 58 ans rendue tétraplégique à cause d’un AVC et un homme de 66 ans. Les bras robotisés utilisent l’interface BrainGate. Cette réalisation est le fruit de la collaboration entre des groupes de chercheurs qui ont conçu un l’implant neuronal BrainGate 2 ainsi que quelques grands noms comme l’Agence Spatiale allemande, le Massachusetts General Hospital et de la Harvard Medical School. Cette puce a été implantée dans le cerveau des deux patients pour qu’ils puissent communiquer avec le robot. Les ondes électriques du cerveau interceptées par les implants neuronaux sont transmises vers l’ordinateur. Ce dernier commande ensuite le bras robotisé.
« Notre objectif dans cette recherche est de développer la technologie qui vise à restaurer l’indépendance et la mobilité pour les personnes vivant avec une paralysie ou la perte d’un membre », dixit le Dr Leigh Hochberg, l’un des principaux protagonistes du projet.
Source: tomsguide.fr
Mais ce n’est pas la seule technique qui représente une véritable évolution:
Des rats blessés à la moelle épinière et en grande partie paralysés remarchent normalement grâce à une stimulation électrique et chimique et au recours à un harnais robotisé, révèle une étude suisse publiée jeudi aux Etats-Unis et qui suscite un espoir pour l’homme.
Ces travaux publiés dans la revue Science datée du 1er juin et entamés il y a cinq ans à l’université de Zurich « révèlent un profond changement dans notre compréhension du système nerveux central », selon leurs auteurs.Ils soulignent toutefois ne pas être certains que « des techniques similaires de réhabilitation puissent être utilisées avec succès chez l’homme ». Mais « la régénérescence des nerfs observée (chez ces rats) pointe vers de nouvelles méthodes de traitement de la paralysie ». « Après deux semaines de neuroréhabilitation avec une combinaison de stimulation électro-chimique et l’utilisation d’un harnais robotisé, nos rats dans cette expérience, non seulement se montraient prêts à marcher, mais ils se sont aussi très rapidement mis à courir, à monter les marches d’un escalier et à éviter les obstacles », explique le Dr Grégoire Courtine, président de la Fondation paraplégique internationale (IRP) et patron du département du traitement des blessures de la moelle épinière à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne.
« C’est la coupe du monde de neuroréhabilitation », poursuit celui qui est le principal auteur de cette étude, soulignant que « les rats de l’expérience sont devenus des athlètes alors que quelques semaines avant ils étaient complètement paralysés ». « Il s’agit dans ces cas d’une récupération à 100% des mouvements volontaires », insiste-t-il.
Source: 7sur7.be
Une lésion de la moelle épinière, provoquant chez des souris une paralysie des membres inférieurs, a pu être réduite, immédiatement après l’intervention, grâce à l’injection d’une substance liquide – là est la nouveauté -, formant ensuite un réseau de nanofibres organiques facilitant la repousse des cellules nerveuses, et ce n’est pas vraiment récent puisque l’info date ici de 2008.
Des souris paralysées des deux pattes arrière ont recouvré – très partiellement – l’usage de leurs membres six semaines après une simple injection… Ce n’est pas une découverte fortuite ni une révolution. L’équipe de Samuel Stupp (Northwestern University, Illinois) y travaille depuis des années. L’an dernier, ces travaux sur la réparation de lésions de la moelle épinière avaient été présentés lors d’une conférence sur les nanotechnologies. Mais leurs derniers résultats, qui viennent d’être publiés dans le Journal of Neuroscience, constituent une réelle avancée.
L’idée est de générer au niveau de la lésion, dans la moelle épinière, un réseau de nanofibres porteuses de certaines molécules actives, favorisant la pousse des cellules nerveuses. Pour les fibres, les chercheurs utilisent des peptides (petites protéines) dites amphiphiles, c’est-à-dire possédant un pôle hydrophobe et un pôle hydrophile. Spontanément, ces molécules s’assemblent en longues fibres cylindriques de très faible diamètre, finissant par former un réseau à trois dimensions.
Les peptides utilisés portent une certaine séquence de cinq acides aminés (isoleucine–lysine–valine–alanine-valine), baptisée IKVAV. Cette série est devenue célèbre depuis que l’on a découvert son rôle dans l’adhésion entre cellules et, justement, la croissance des cellules nerveuses. C’est ce motif de cinq acides aminés qui semble expliquer les propriétés de la laminine, une protéine impliquée dans de nombreux processus où les cellules migrent, poussent ou s’accolent. Il a été démontré que la séquence IKVAV favorise la croissance des neurones et plus précisément de leurs longues excroissances, les neurites (axones et dendrites), formant les fibres nerveuses.
Des effets démontrés
Cette séquence a une autre propriété, découverte in vitro : en présence de cellules souches neurales (capables de se différencier en neurones ou en cellules gliales), elle inhibe leur différenciation en cellules gliales. Protectrices des fibres nerveuses, ces cellules, qui les entourent, leur jouent un mauvais tour après une lésion. Formant un bourgeon, sorte de cicatrice, au niveau d’une fibre coupée, elle en empêche toute repousse.
Or, on sait, depuis peu de temps, que des cellules souches neurales existent dans le système nerveux d’un mammifère adulte, y compris dans sa moelle épinière. La laminine et la séquence IKVAV se retrouvent logiquement sous les projecteurs dans les laboratoires qui s’intéressent à la régénération des neurones. L’équipe de Samuel Stupp était déjà parvenue, chez la souris, à des résultats similaires en provoquant la croissance d’un réseau de fibres en peptides amphiphiles à motif IKVAV. La repousse des axones des neurones est bel et bien observée, tandis que les cicatrices à cellules gliales se réduisent et une partie des fonctions motrices est rétablie.
C’est cette même technique qui vient d’être améliorée. Alors qu’il fallait une intervention chirurgicale dans les précédentes expériences, l’équipe a pu mettre au point une solution de peptides qui prend la forme d’un gel. Il suffit donc désormais d’une injection au niveau de la lésion. Dans la moelle épinière des souris, l’équipe a observé la croissance des fibres nerveuses motrices (celles qui descendent vers les muscles) et des fibres sensitives (celles qui envoient les informations sensorielles). Quant aux nanofibres, elles se décomposent en trois à huit semaines, retournant à l’état d’acides aminés.
Une étape importante vient donc d’être franchie. Cependant, la guérison de la paralysie chez l’homme est encore loin. Les expériences de ce genre menées sur les souris existent depuis des lustres. Faire pousser des fibres nerveuses au niveau d’une lésion est une chose, rétablir toutes les liaisons motrices et sensitives d’un membre en est une autre, et particulièrement quand la lésion est ancienne.
La principale conclusion est qu’une voie prometteuse est tracée, à l’aide des cellules souches, qui ne cessent d’alimenter des espoirs nouveaux, et de techniques parfois proches des nanotechnologies.
Source: futura-sciences.com
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