Étrange métaphore mais la situation est un peu comme cela, la mer est démontée, des creux impressionnants et des vagues à tout démonter sur 2 kilomètres dans les terres, et la moule reste accrochée à son caillou, ignorant la tempête, ou la sous estimant…J’avais rapporté que le président « pourrait » avoir quitté le pouvoir, ben non, il est toujours là, et cela ne s’arrange pas!
LE CAIRE (Reuters) – Des manifestants ont bravé le couvre-feu tôt dimanche pour continuer d’exiger le départ d’Hosni Moubarak qui a nommé un vice-président pour la première fois en trente ans pour tenter d’apaiser la colère des Egyptiens.
Au cinquième jour de manifestations sans précédent, plus de 100 personnes ont été tuées, les investisseurs et les touristes ont pris peur, Moubarak a laissé entrevoir qu’il préparait sa succession et 80 millions d’Egyptiens étaient partagés entre l’espoir de réformes démocratiques et la crainte du chaos.
Les Etats-Unis et les puissances européennes se sont attelés à revoir leur politique au Moyen-Orient qui consistait à apporter un soutien quasi-inconditionnel à Moubarak, perçu comme un rempart contre le communisme puis contre l’islamisme, en fermant les yeux sur la brutalité et la corruption policières.
Des supermarchés, des banques, des bijouteries et des bâtiments gouvernementaux ont été pris d’assaut et des pillards ont endommagé deux momies au Musée du Caire.
Samedi, le président Hosni Moubarak a nommé le chef des renseignements, Omar Souleimane, vice-président, une première en trente ans. Il a également désigné samedi aux fonctions de Premier ministre Ahmed Chafik, ancien commandant de l’armée de l’air et ministre sortant de l’Aviation, qui est chargé de former un nouveau gouvernement.
Mais ces nominations ne sont pas parvenues à convaincre les manifestants du Caire qui continuent de réclamer le départ de Moubarak.
« Ce n’est pas acceptable, Moubarak doit démissionner. Les troubles publics ne cesseront pas avant que ce soit le cas », a dit Mohammed Essawy, 26 ans.
A Washington, le porte-parole du Département d’Etat, P.J Crowley, a estimé que le gouvernement égyptien ne pouvait pas « rebattre les cartes et puis rester intransigeant.
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Ce que je trouve amusant, c’est que malgré tout ce qu’il se passe, une des inquiétudes du moment pour ceux qui gagnent de l’argent grâce au pays est le tourisme, le nom de l’article en est même amusant: « Le tourisme égyptien pourrait souffrir de la situation« . Fine analyse, c’est le chaos et l’apocalypse là-bas, on y enverrait même pas la Fontenay ou Frédéric Mittérand en vacance là bas même si nous en avons très envie, et le « pourrait » m’amuse…