Le don d’organe est un sujet difficile car il concerne généralement le décès d’une personne proche, que cela soit son enfant, un parent, la personne avec qui l’on partage sa vie, un ami, et bien évidemment, cette disparition subite est un événement extrêmement difficile à vivre. C’est donc pour cela que communiquer sur ce sujet et sensibiliser les personnes est aussi délicat. Comment délivrer le bon message, quels mots utiliser pour que celui-ci soit pleinement compris? C’est à première vue ce que l’agence de biomédecine ne semble pas avoir compris du tout, bien au contraire…. Manquent-ils autant de réflexion pour commettre une telle erreur de communication? Il faut croire que oui.
Puisque avec le don d’organe, nous sommes maintenant TOUS concernés, si vous n’avez pas émis la volonté de ne pas être donneur, n’importe quel organe pourra être prélevé après votre mort. Pour communiquer sur ce sujet, pas de spot larmoyant, pas de message doux et de petite musique discrète, pas même une larme, ils ont utilisé de manière caricaturale….un film d’horreur du nom de « Déjà vu 2« !
Le scénario de la campagne est simple et très basique, une bande d’amis qui viennent passer du temps dans une cabane au fond des bois, là où personne ne peut vous entendre hurler, une petite blonde, la victime idéale tellement prévisible qui se trouve isolée du groupe, et un tueur très vilain qui commence à la larder de coups de couteaux, de hachoir, à tel point qu’entre deux cris la blondinette explique: « A la fin, j’aurais plus de couteaux dans le corps que dans un tiroir de cuisine », terminant sa réplique sur le fait que sa mort « sera la plus inutile depuis l’invention de la mort ». L’auteur des dialogues ne doit pas faire partie d’un quelconque groupe d’intellectuels tant c’est creux…
Comme l’explique Alexander Kalchev, le directeur de création de DDB Paris sur le site Genethique.org: « Il n’y a rien de plus inutile et agaçant que ces morts prévisibles. Sauf que comme tout le monde, [les personnages du film] sont donneurs d’organes présumés. Parce que ça pour le coup, c’est utile. »
Âmes sensibles s’abstenir, cette séquence comporte des scènes inutilement violentes
Sur ce même site, vous pourrez trouver 3 liens connexes intéressants pour qui souhaite aller plus loin, sait-on jamais, ils sont relayés ici:
- Prélèvement d’organes : le ministère de la santé publie les modalités d’entretien avec les proches
- Faire connaitre son refus d’être donneur d’organes en ligne : ce sera possible dès 2017
- Don d’organes : opportunité ou opportunisme ?
Une chose de certaine, c’est que cette campagne n’est pas destinée à tous les publics, les enfants et les âmes sensibles ne pouvant visionner une séquence aussi sordide, mais les chances pour que cette campagne soit réellement positive sont plus que moindre.
Mais au fait, savez-vous exactement ce qu’est une greffe? Ce qui peut être prélevé lors d’un don d’organe? Car il s’agit avant tout de l’intégrité de votre corps, ou de celui d’un de vos proches. Voici quelques informations importantes qu’il est bon de connaître:
Une greffe est la mise en place dans le corps humain d’un organe étranger qui lui est devenu nécessaire. On parle aussi de transplantation.
On greffe :
- Pour remplacer ou suppléer un organe en défaillance sévère et irréductible,et dont la fonction est vitale.,
- Pour permettre à un malade de retrouver une existence normale.
Une autogreffe est une greffe dans laquelle le greffon provient du sujet lui-même. Le donneur est aussi le sujet qui va recevoir la greffe. (Note de Benji: comme un prélèvement de la peau d’une partie de votre corps pour être greffée sur votre visage si celui-ci est victime de blessures graves par le feu)
Une allogreffe (ou homogreffe) est une greffe faite à partir d’un donneur.
Une xénogreffe est une greffe pratiquée entre deux organismes d’espèce différente, par exemple greffe d’un organe d’animal chez l’homme. Ce type de greffe n’est pas viable à l’heure actuelle.Quels sont les tissus et les organes que l’on greffe ?
Prélevés de son vivant (plus de détails) :
- Essentiellement les Cellules Souches Hématopoïétiques (ou moelle osseuse, donneurs familiaux ou non)
- Rein, entre proches du cercle familial
- Peau
- Fragments osseux
- Lobe hépatique et lobe pulmonaire (exceptionnellement)
Prélevés après la mort :
- Cœur
- Foie
- Rein
- Cœur-poumon
- Poumon
- Pancréas
- Os – cartilage
- Cornée (partie transparente du globe oculaire, située devant l’iris – on ne prélève pas l’oeil)
- Peau
- Intestin (rarement)
Source et nombreuses autres explications sur France-adot.org
Source de l’infographie: France-adot.org
Ouaip.
Mais le probleme est que le don est gratuit dans un sens, et payant pour le receveur.
Qui palpe?
Pour qu’ils ne viennent pas nous emmerder par des prélèvements, on ne mourra plus. Ah ! Non mais !
Ce que les gens ignorent vraiment pour la plus grande majorité, c’est que les prélèvements sont faits sur des gens vivants !! ce n’est pas parce que l’encéphalogramme est plat que la personne est morte, beaucoup d’ailleurs retrouvent leurs facultés après une mort apparente. si cela avait existé lors de mes 8 ans je ne serais pas en train d’écrire, car déclarée morte, faisant une NDE, je suis revenue ! Il faut impérativement que le corps soit vivant pour que le prélèvement ait lieu !
Indépendamment de ce « détail » voici de quoi faire réfléchir :
QUAND L’AUTRE VIT EN SOI – greffes d’organes et mémoire cellulaire (1) (sur mon blog:
http://altitudes06.canalblog.com/archives/2008/02/23/8062463.html )
Oui, la bible dit que la vie est dans sang et non pas dans le cerveau. C’est donc l’arrêt de la circulation du sang qui témoigne de la mort et non pas l’arrêt du cerveau. Preuve en est qu’une circulation du sang est toujours assurée pendant le prélèvement de l’organe. Ils vous tuent donc en effectuant leur prélèvements d’un organe vital.
Et oui Gdp, c’est bien pour ça que je vous conseil de refuser d’être donneur d’organes si vous tenez à la vie et celle de vos proches ! …car en cas de coma vous avez de très fortes chances aujourd’hui d’être déclarer en état de mort cérébrale même si ce n’est pas le cas (et d’autant plus si vous êtes encore bon état général) afin d’alimenter le trafique mafieux des pièces détachés !
De toute façon dès Janvier 2017 nous sommes tous donneurs, à nous de prévenir l’état si on est pas d’accord avec ça.
Même notre corps nous appartient pas, faut donc le réclamer, un comble, sinon on finit en pièce le jour venu, revendu au détail.
On peut se demander qui aura accès à ce vaste fichier des citoyens refusant le don, on sera forcément considéré comme des connards.
Imaginez si vous devez être hospitalisé, y’a très peu de place, hop, on jette un oeil dans vos informations médicales, ah il refuse le don celui-là, bas il se cherchera un autre hopital, allez hop du balai.
Le but du big data, c’est ça, tout savoir sur nous en un click.
Si l’on ne s’est pas fait inscrire pour un refus, il suffit d’en avertir un membre de sa famille ou comme l’écrit Biquette avoir dans son portefeuille un mot disant que l’on refuse. C’est ce que j’ai fait et également contre toute transfusion sanguine.
un petit mot ou la parole d’un proche n’a plus aucune valeur avec cette loi, c’est à vous de le faire enregistrer d’avance.
je me suis renseignée Suzanna, et les radios le disent aussi, un mot écrit ou la parole d’un proche suffisent. je pense que c’est mieux car, comme l’écrivait Biquette, je doute que dans l’urgence un quelconque registre soit consulté…
Il faut absolument relire le sujet de 2015 signalé plus haut. Il rejoint ce que dit GDP et bien plus encore.
Loi ou pas, j’ai un papier dans mon portefeuille interdisant tout prélèvement d’organe. Par analogie (je ne sais pas si le mot est bien choisi), je refuse tout organe d’un tiers. Ce qui, quand on est en bonne santé, est bien gentil. Mais je comprends que, si on en a besoin, on attend celui d’un tiers. La situation est bien triste, mais je n’ai guère envie de me trouver entre deux mondes parce qu’un de mes organes continuera à vivre chez une autre personne (Volti, j’en parle car le sujet est évoqué dans le post que je rappelle plus haut). Libre à chacun d’y croire ou non.
Je suis d’accord avec l’idée que personne n’ira fouiller dans le fichier par manque de temps. A moins qu’un receveur soit déjà dans le même hôpital ?
Enfin, la carne commence à vieillir, alors je doute intéresser qui que ce soit. Je pourrais partir tranquillement, à moins qu’on me jette au feu un peu trop vite ? En hiver, ça ira encore, mais en été…
On n’ira pas fouillé dans le fichier si tu es admis en urgence, ton inscription fera pop-up et les soignants auront accès automatiquement à ton fichier médical.
C’est ça big data, en live et sans délais, tous fichés
j’ai hésité à mettre le lien içi où dans « vos infos »
IMAGES CHOQUANTES j’invite donc aux plus sensibles à ne pas aller voir ce lien
une « ferme d’organes » a été mise à jour en asie …. des dizaines d’enfants en ont été victimes ….. après la pédophile rien n’épargne ces momes ( les deux réseaux doivent sans doute très bien cohabiter
https://thecoverage.my/news/horror-images-alleged-organ-farm-malaysia-thailand-border-shocks-social-media/
il y a des démentits sur l’origine du pays
Je suis inscrit auprès de l’agence de la biomédecine, sur le registre national des refus. C’est une conviction personnelle, pour moi un corps n’a pas à être disséqué pour en rafistoler un autre, il faut accepter son destin et ne pas essayer de prolonger une vie qui est amenée à s’arrêter, même accidentellement. C’est entre autres une des raisons qui devrait nous amener à remettre en question notre mode de vie actuel, car beaucoup d’entre nous passent à côté de leur propre vie sans en profiter une seconde, subissant celle qu’on leur impose …
M.G.
c’est un débat un peut sans fin et chaque avis pour ou contre à ces raisons …. dire que l’on peut sauver une vie à condition que la notre soit off c’est une noble action aussi ……. mais bien naïf de croire qu’il n’y a pas d’abus en tout genre et de « privilégié » qui n’ont pas a attendre et s’il faut choisir entre la vie vacillante d’un anonyme et celle d’un riche en****é… et bien pas de bol pour l’anonyme…. nous sommes désolé madamme il n’a pas supporté l’opération mais rasurez vous il n’est pas mort en vain.
du coup ce genre de truc m’a aussi fait pencher du côté du contre
à ce sujet on avais parler il y a quelques mois d’un cas de réseau de trafic d’organes à l’hopitale de nantes si mes souvenir sont bons, le gars devait balancer des nom en 2017 … à voir si cette histoire refera surface
Corps Âme Esprit !!!
La médecine et la science restent au niveau du corps.
Lorsqu’un organe est prélevé à un mort et implanté sur une autre personne vivante cela induit des problèmes pour la personne morte et pour le receveur de l’organe.
Il existe des témoignages de receveur qui prennent conscience des changements dans leur vie ….
Et il faut que le mort arrive à se détacher de cela sinon il reste dans le bas monde, un fantôme quoi …
Corps physique, éthérique et astral sont impactés
et sauf erreur de ma par les receveurs sont toujours condamné à absorber des anti-rejet qui à termes leur flingue le systeme immunitaire
tous corps étrangers posent problème pour le corps receveur.
Les transfusions sanguines également.
Notre corps possède, pour chaque organe et chaque cellule, des combinaisons à multiples inconnues que la médecine n’a pas et ne pourra sans doute jamais déchiffrer.
C’est exactement ce qui est dit sur mon blog avec des exemples.
j’ajoute, bien qu’un peu tardivement, que le sujet sur mon blog comporte 5 pages ceci pour ceux qui n’auraient vu que la première.
« L’inscription sur le registre est modifiable à tout moment. À ce jour, environ 150 000 personnes sont inscrites sur le registre. La nouvelle loi prévoit également la possibilité de faire connaître son refus par écrit, en confiant un document daté et signé à son entourage. »
Voilà qui va simplifier les choses…
Source: http://www.genethique.org/fr/faire-connaitre-son-refus-detre-donneur-dorganes-en-ligne-ce-sera-possible-des-2017-66398.html
Ceci à partir du 1er janvier 2017. Alors en attendant, gardez-vous en vie !
Je conseille le livre de Christopher Vasey « Le miracle du sang ».
L’irradiation du sang étant le lien entre l’esprit et le corps.
Désolé, il s’agit du mystère du sang et non du miracle.
Avec ces articles vous allez halluciner…
Extrait : » Peut-on assurer avec certitude qu’un patient en état de mort encéphalique ou cérébrale ne ressentira aucune douleur si on lui prélève ses organes ?
Nous estimons que la réponse est négative. Il convient de souligner l’incertitude qui existe dans ce domaine. Nous en voulons pour preuve les avis de spécialistes de différentes origines et nationalités très contrastés sur la question, avis que nous avons reporté dans le journal en ligne « Ethique et transplantation d’organes » afin de documenter l’argumentation. Il existe en effet un désaccord entre les experts sur la question : le patient en état de mort encéphalique ou cérébrale est-il mourant ou mort (désaccord sur la définition de la mort en tant que mort cérébrale), ainsi que d’importantes disparités au niveau des pratiques dans le diagnostic clinique de la mort encéphalique ou cérébrale (à l’échelle nationale et internationale). L’auteur de cette étude pose donc la question suivante : si une certitude absolue existait pour ce qui est de la confirmation après examens et tests cliniques de ce diagnostic de mort encéphalique ou cérébrale, pourquoi existerait-il autant de pratiques différentes dans les différents pays, avec des disparités au sein même de chaque pays ?…
… « vais-je être rassurée sur le confort de ce mourant ? Comment va-t-il être anesthésié ? Il n’existe aucun discours public sur le sujet à l’heure actuelle… Il serait effectivement embarrassant de dire qu’on « anesthésie un mort »… » …
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/enquete-sur-la-mort-encephalique-28862
http://www.alterinfo.net/Ce-qu-on-ne-vous-dit-pas-sur-le-don-d-organes_a76192.html
… » l’anesthésie du donneur d’organes, en France, n’est pas obligatoire. Elle est simplement conseillée. D’ailleurs, avant les premières lois bioéthiques (1994), en France, il n’y avait pas de budget consacré à l’anesthésie du donneur d’organes au préalable du prélèvement de ses organes vitaux …
Voici maintenant que le code de déontologie médicale, article 37, « est complété par un 3eme titre, qui prévoit que ‘lorsqu’une limitation ou un arrêt de traitement a été décidé, le médecin, même si la souffrance du patient ne peut pas être évaluée du fait de son état cérébral, met en œuvre les traitements, notamment antalgiques et sédatifs ( … )’.
‘Ce n’est pas parce que le patient est en incapacité d’exprimer sa douleur qu’il ne souffre pas. Nous devions prendre en compte la douleur encéphalique, qui n’est pas publique’, estime le Dr Piernick Cressard, du Conseil National de l’Ordre des Médecins, qui ajoute que des commentaires pédagogiques accompagneront la nouvelle rédaction de l’article. » (Source).
De manière globale, la prise en charge de la douleur des patients laisse encore à désirer. Alors, celle de patients dans le coma … Voir le témoignage tout récent d’Angèle sur TF1, émission de dimanche soir (27/02/2011, « le 7 à 8 ») : Angèle est consciente, mais dans un corps inerte : on l’a crue condamnée jusqu’à évoquer, devant elle, sa mort prochaine. Sa « mort encéphalique ». Une larme l’a sauvée. De la mort. Du prélèvement d’organes. Cette femme explique l’ignorance du corps médical face au coma. Une personne dans le coma ressent-elle de la douleur ? Oui, répond Angèle. Non, répondent les médecins.
La douleur encéphalique n’est pas publique… » …
http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=164087
. Ledit spécialiste rappelle les trois composantes de toute anesthésie :
1) Un barbiturique hypnotique pour endormir
2) Un curare pour que le chirurgien puisse travailler : c’est un myorelaxant, donc une substance qui permet le relâchement musculaire, l’immobilisation. Mais ce n’est pas un anesthésiant (anti-douleur)
3) Un opioïde (famille des opiacés) pour ne pas ressentir la douleur.
Il y a 15 ans, on se passait de la troisième composante lors d’une anesthésie en vue d’opérer un bébé … Aujourd’hui encore, pour prélever les organes d’un « donneur » se trouvant en coma dépassé (la « mort encéphalique » équivaut à un coma dépassé), bien souvent, seule la seconde composante de l’anesthésie est utilisée : le curare. Pour que le mort se tienne tranquille … » …