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Si le bio gagne du terrain, il traîne toujours un lourd handicap derrière lui : son prix. Résultat : de nombreuses familles hésitent à franchir le pas où ne se fournissent que partiellement en produits bio. Pourtant, il existe une astuce toute simple pour passer à une nourriture saine sans toucher à son budget… Seule condition : la jouer collective ! Explications.
Pour manger bio au prix du non bio, il n’y a qu’à faire comme ces familles de la Vienne dont le système (solidaire et malin !) a été mis en lumière par le site WeDemain.
Leur Stratégie ? Se constituer en groupement d’achats. Leur objectif : obtenir des prix comparables aux tarifs de l’industrie non bio tout en encourageant les producteurs locaux. Et ça marche !
Chaque famille (elles sont 20) est responsable d’un type de produit (le lait, le miel, le pain, les savons, la viande, la bière, les tisanes, les huiles essentielles…) Chacune, dans son domaine, est chargée de recueillir les commandes des autres adhérents et de gérer l’approvisionnement au meilleur prix.
Tout ce petit monde se réunit une fois par mois autour du catalogue recensant les produits alimentaires ou domestiques. Histoire de faire le point sur les commandes passées et à venir, mais aussi de passer un bon moment tous ensemble. Ils le savent : leur nombre fait leur force. Aussi bien pour bien manger sans se ruiner que pour soutenir le développement des producteurs bio.
Les pommes de terre proviennent par exemple d’une maraîchère du village que le groupement d’achat a aidé à s’installer. Chaque famille s’est engagée à lui commander 40kgs de patates par an. Résultat : l’agricultrice a la garantie d’écouler sa production, tandis que ses clients ont droit à un tarif de choix : 1,50€ le kilo (s’ils les ramassent eux même) !
Quelles sont les économies concrètement réalisées par les membres du groupement ? Difficile de donner un chiffre précis. Mais nul besoin d’avoir fait HEC pour savoir qu’un sac de sucre de 20kgs coûte moins cher que 20 sacs d’un kg ou qu’une roue de fromage pesant 10kgs représente moins que 20 fromages de 500 grammes !
Exemple : les lentilles vertes bio achetées par le groupement.
Source et fin sur Positivr.fr
« 1,50€ le kilo (s’ils les ramassent eux même ! »
Et question subsidiaire, si je les plante moi-même, elle les fait à combien ?
1,40€ a condition que tu fournisses le ,plant. 🙂
1,05€ si tu les arroses et on peut descendre à 0,666€ si tu les buttes !!
Plus sérieusement, se regrouper au niveau d’un village par exemple pour acheter aux producteurs locaux c’est une solution gagnant-gagnant, les producteurs peuvent vivre de leur travail sans subventions et les clients manger sain toute l’année. Je rajouterais même qu’en cas de crise majeure, ce même village pourrait certainement faire face à une pénurie alimentaire …
M.G.
Depuis 20 ans, j’achète mes patates chez le même paysan. Il les vend maintenant 1€ le kilo, mes enfants, mes amis, entraînés par moi sont aussi devenus ses clients.
Cette année ma fille est allée en cherche 120 kgs pour ses copines, cela fait boule de neige.
Ces pommes de terre, bio, sont vraiment délicieuses, quand on en a goûté une fois on ne veut plus en changer, même pour d’autres bio c’est tout dire.
Au contraire de beaucoup de cultivateurs qui les arrosent pour avoir plus de production, il ne le fait pas, donc elles se conservent tout l’hiver et même au-delà, puisque les prenant en général courant Août, un peu plus tard cette année en raison des pluies du printemps qui ont retardé les semences, j’en ai encore en Juin, mais il faut les dégermer régulièrement à partir de mars/avril.
L’engrais dans ses champs provient du fumier de ses moutons, dehors toute l’année sauf pendant la période neigeuse car il est en montagne, et encore si la couche n’est pas importante ils sont dehors. Pas de nourriture chimique et ses moutons ne sont jamais malades !
Ceci dit et pour en revenir à l’article, inutile de dire que je plussoie totalement, si tous les gens de bonne volonté et qui souhaitent mieux se nourrir, vitre en bonne santé, voulaient se donner la main, ce serait un grand progrès ! mais je crains que l’individualisme général n’ait le dernier mot.
Rares sont les personnes qui ont cet esprit d’équipe !
Cette idée a de l’avenir, elle pourrait déboucher sur la création de magasins bio !! C’est comme ça qu’est né le réseau Biocoop !
Au départ, dans l’ouest et le Sud Est, il s’agissait de familles se regroupant pour acheter au tarif de gros les produits bio.
Les distributions dans des garages aux familles se sont transformées en associations louant des locaux pour faire la redistribution à leurs membres, pour enfin devenir des magasins ouverts à tous…