« Enfin, l’Europe lance un plan pour la… voiture (allemande !!!) à hydrogène » L’édito de Charles SANNAT

Il y a l’écologie consciente, celle que tous les gens avec un cerveau qui fonctionne, mettent en œuvre par conviction, et les abrutis congénitaux qui veulent verdir le plus polluant, avec une courte vue, des tonnes de formulaires et… des sanctions. On marche à côté de nos pompes avec la tête sous le bras et, ce n’est pas demain qu’on va retrouver la raison. Plus on avance et plus on fonce vers le mur. L’écologie n’est pas un parti, c’est un concept de protection de notre “maison” la Terre, qui regarde tout le monde, un monde sciemment crétinisé, lobotomisé par la “surconsommation” et la mondialisation, qu’il faut ré-éduquer de toute urgence. Partagez ! Volti

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Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Lors d’un dîner avec des amis hier, nous rigolions de mes problèmes de fosse septique qui n’est pas conforme selon le service intercommunal de gestion de mes pipis-cacas.

Vous connaissez mon agacement terrible, non pas sur l’écologie en soi, j’aime trop la vie sous toutes ses formes pour ne pas parler écologie, je vous parle de l’écologie à la con, celle que l’on nous impose pour mieux nous imposer, l’écologie qui est menée par des Khmers verts insupportables et qui font, de vous à moi, n’importe quoi.

Pipis, cacas et crottes !

Je vais vous expliquer rapidement comment on m’emmerde avec mes pipis-cacas à moi, mais qu’on m’impose tous ceux des autres.

Nous autres à la campagne, nous avons souvent des fosses, qu’elles soient septiques ou toutes eaux, l’idée c’est que tout arrive dans une cuve, et cela risque de polluer la planète…

Pendant ce temps, dans les villes il y a le tout à l’égout.

Normal.

Donc les pipis-cacas des citadins partent dans des stations d’épuration qui épurent plus ou moins en fonctionnant comme une immense fosse… au bout du traitement, il y a de l’eau pas trop dégueu mais pas franchement potable qui part dans les rivières, fleuves et autres cours d’eau.

Mais il reste évidemment les boues. Les boues ce sont les déchets ultimes de vos pipis-cacas à tous.

Et on en fait quoi à votre avis de ces boues qui puent et bien crado ?

On va les épandre dans les champs partout en France.

Si, si, je vous assure.

Les agriculteurs ont tous leurs quotas de merde à étaler.

Je vous laisse imaginer le concentré de merde que ça fait, et on parle ici en millions de tonnes les amis.

Ce  qui me conduit à cette écologie d’abrutis finis que je ne supporte plus.

« Ton pipi caca peut polluer les champs, mais l’agriculteur du coin va étaler dans tous les champs autour de ta maison tous les pipis-caca des citadins Franciliens ».

Ton pipi-caca est sale, mais les 500 tonnes de boues, ça c’est bien, c’est propre !!!

Ce qui m’amène à dire qu’ils aillent se faire foutre avec leur écologie à géométrie variable et à la con et je maintiens, qu’ils aillent sauver la planète un i-phone à la main et avec leur tout à l’égout dont personne ne se demande où arrivent les boues…

Ce qui, sans transition aucune me conduit (en voiture thermique et polluante) à une autre ânerie sans borne (pas Elisabeth l’ex mamamouchette au transports) à savoir la voiture électrique.

La voiture électrique est une énorme connerie, à peu près aussi grande que la conformité de ma fosse septique quand ils me foutent 15 000 tonnes de merde de parigots sous forme de boues dans les champs du coin, que l’on renvoie aux même parigots sous forme de kellogs corn flakes en boîtes avec un gros « bio » dessus hahahahahahahahahahahahahahahaha… Bon je m’égare. Mais notez que je n’en veux pas aux Parisiens j’en ai été un, non ce qui me pose problème c’est ma fosse non conforme, pas les 15 000 tonnes. Ce qui me pose problème c’est qu’on m’emmerde pour mes 250 kilos annuels de pipis cacas familiaux pour m’en épandre 15 000 tonnes… J’arrête là je suppose que vous avez compris le paradoxe que je dénonce, et j’espère que pour ceux qui lisent ces lignes au petit déjeuner, le café n’a pas été recraché !!

Voiture électrique versus voiture hydrogène !

Bref, entre les batteries polluantes, les bornes de recharge à installer, la consommation électrique nécessaire sous forme d’éolienne, on est vraiment pas rendu avec leur voiture à batterie. Et au final, nous avons un truc qui ne marche pas, ne fonctionne pas, et pollue encore plus avec un bilan écologique global désastreux.

Bon, évidemment, depuis fort longtemps, il y a une autre technologie qui est l’hydrogène et qui en plus permet d’alimenter des voitures puissantes et de leur donner de l’autonomie.

Ceux qui travaillent le plus sur l’hydrogène sont évidemment les Allemands… un tantinet plus pragmatiques que nous.

« Voiture à hydrogène : l’Europe lance un plan pour faire décoller ce carburant, où en est cette technologie en France ?
La voiture à hydrogène peine encore à décoller. Elle offre pourtant de nombreux avantages par rapport à sa cousine, l’électrique.

La Commission européenne a dévoilé ce mercredi son plan pour développer la production d’hydrogène propre dans l’optique de décarboner les secteurs les plus polluants. 

C’est le carburant qui propulse les fusées depuis des décennies. De nos jours, l’hydrogène sert aussi à faire avancer des voitures, des bus ou encore des trains. En France, des ingénieurs travaillent sur cette molécule pour préparer la transition énergétique. Car le moteur fonctionnant avec ce gaz, à la différence du moteur thermique, ne rejette que de la vapeur d’eau.

Persuadée que l’hydrogène peut jouer un rôle dans la transition verte, la Commission européenne a en tout cas dévoilé ce mercredi 8 juillet son plan pour développer sa production d’hydrogène propre dans l’Union, dans l’optique de décarboner les secteurs les plus polluants pour atteindre la neutralité climatique en 2050.

200 km en seulement 3 minutes de charge.
La voiture à hydrogène pourrait-elle ces prochaines années faire de la concurrence au véhicule électrique qui n’est pour sa part pas encore massivement déployé ? Pierre angulaire de cette technologie, la pile à hydrogène. En France, le leader sur le marché, la startup grenobloise Symbio, en fabrique une centaine par an. Ce dispositif technique permet de transformer l’hydrogène en électricité, qui actionne le moteur électrique, et en eau, qui est ensuite évacuée vers l’extérieur. Le premier véhicule français utilisant cette technologie n’est pour l’heure qu’un prototype. Son prix ? 50.000 euros.

La motorisation à hydrogène possède un gros avantage sur sa cousine, l’électrique : en seulement trois minutes de charge, elle offre une autonomie de 200 kilomètres, soit l’équivalent d’un plein d’essence, alors qu’il faudrait plusieurs heures de charge pour un modèle roulant à l’électrique. Actuellement, il faut compter 9 euros pour un plein d’hydrogène. L’objectif est de passer sous la barre des 8 euros, de manière à pouvoir concurrencer le diesel ».

Et qui c’est qui vient de prendre la présidence de l’Union Européenne, c’est l’Allemagne.

Et qu’est-ce qu’ils font en Chine ? Et bien le gouvernement chinois coupe toutes les aides aux voitures électriques et mise tout sur l’hydrogène en mettant 14 milliards d’euros sur la table.

Et que fait l’Allemagne ? Elle annonce un plan à 9 milliards d’euros pour l’hydrogène.

Et nous, on fait quoi ?

Des âneries écolos.

On bêle…. la Zoé électrique, la Zoé !

On crie « mobilité douce, mobilité douce ».

On couine… faut sauver la planète.

On décrète « l’urgence climatique » dans les villes devenues écolos…

Et moi je rigole, je rigole.

Je les regarde avec leur bonne conscience sans conscience des choses. Ils veulent sauver la planète avec des voitures électriques et la détruirons encore plus, ils veulent sauver la planète en m’expliquant que mon pipi caca est plus cacateux que les boues de millions de citadins que l’on épand dans tous les champs de ce pays.

Alors je rigole, je rigole, parce que sinon, j’en pleurerai !

Ce qui est bien, c’est que le principe de réalité finit toujours par s’imposer. Alors un jour, pas si lointain nous roulerons en voiture à hydrogène dont on pourra taxer nos pleins dans les mêmes stations service qu’aujourd’hui. Mais en attendant, nos imbéciles de mamamouchis continueront à dépenser sans compter pour installer des trucs sans avenir. Ils en sont toujours à construire l’Airbus européen des batteries, au moment où Airbus est en train de se crasher et pourra voler très bientôt… à l’hydrogène !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

9 Commentaires

  1. c’est autant une grosse connerie que la voiture électrique. il faut beaucoup d’électricité pour transformer de l ‘eau en hydrogène….presque 5 fois pour 1 utilisable en pile électrique ….pile qu’il faut aussi fabriquer.

    https://www.largus.fr/actualite-automobile/lhydrogene-a-t-il-un-avenir-comme-carburant-automobile-9280398.html
    Au final, il ne reste plus que 1,53 kWh sur les 5 kWh d’électricité initiale nécessaire a la fabrication de l’hydrogène
    La seule démarche écolo .la marche a pied , en évitant les champs a caca

    • Il faut regarder plus loin que ça. Sur un schéma classique, l’hydrogène est effectivement une mauvaise affaire mais… La majorité de la production électrique du pays est nucléaire.

      Et les centrales nucléaires, la nuit, elles ne dorment pas, il n’y a pas de bouton “off”.
      Que faire alors de la production excédentaire ? Autant en faire de l’hydrogène et avoir une amorce de mix énergétique.

      Reste que le problème, c’est surtout que l’hydrogène, en contrôlant ses moyens de production, sera bien plus facilement taxable que l’électricité cantonnée au domaine domestique… C’est facile de voir venir comment ils vont progressivement déplacer la TIPP, en France et ailleurs…

  2. Le vrai problème n’est pas l’essence ou l’électricité. Le vrai problème est ce besoin (récent) de se déplacer en voiture pour aller chercher son croissant chaque matin, mais bien sût il faut que les constructeurs automobile vivent aussi, hein !
    Si on se déplaçait à pied, comme l’ont fait tous nos ancêtres, ou même en vélo, le problème serait en grande partie résolu. Mais ca veut dire plus de grandes usines, avec des milliers d’employés provenant de toutes les agglomérations sur des centaines de kilomètres. Plus d’avions, donc plus de tourisme, donc plus de grands hôtels. Plus d’aéroports gigantesques. Plus de supermarchés. Des boutiques qui écoulent les produits locaux, donc plus de bananes ni d’avocats, ni de champignons chinois.

    Eh, vous voulez revenir à la bougie ?

    Ben oui.

    • «Mes voisins sont plus cons que moi !»
      Putain, ce cliché… Il ne manque plus que le terme “écolo bobo”.

      Cette histoire d’aller chercher le pain ou le croissant en voiture pour la boulangerie à 100M, pardon, mais… Ce n’est plus quelque chose que je constate autour de moi depuis longtemps, ou alors c’est ultra minoritaire.
      Je vois énormément de gens marcher, utiliser des vélos, des trottinettes électriques.

      Vous réalisez que les chiffres d’observatoire de la consommation parlent d’eux même en montrant que près de 40% de la population dans les pays Européens, consomment moins qu’il y a 3 ans ?
      Il y a une amorce de changement de comportement, qu’on peut, exception faite des boomers dont pour la majorité les habitudes sont bien ancrées (bon courage pour les convaincre de sortir de leur zones de confort et les habitudes d’une vie), et les jeunes adultes qui s’installent chez eux pour la première fois (le temps de s’équiper et profiter un peu de ce qu’ils gagnent pour la première fois), observer assez facilement désormais.

  3. Voilà un sujet plein de colère et d’humour !
    A juste titre. L’eau qui sort d’une fosse septique est presque consommable, si celle-ci est bien entretenue. L’Etat y a vu encore l’occasion de faire du fric en surveillant ces fosses et en les réglementant. D’accord, certains propriétaires exagèrent et ne les entretiennent pas. Et là encore, c’est un bon prétexte pour imposer lois, taxes et punitions à tout le monde.

    La comparaison avec les stations d’épuration, pas toujours aux normes elles aussi, est juste. Mais je vois surtout que, dans cette eau sortante, il reste beaucoup de médicaments, des restes de pilules et autre saletés qui n’ont rien à y faire. Pour dépolluer, encore faut-il mener une vie plus saine.

    J’ai tiqué aussi sur le fait qu’il faille de l’électricité pour produire de l’hydrogène (vidéo que j’ai pu ouvrir, tiens..) et Faguet nous le confirme ici (merci à toi). Alors oui… le vélo, les pieds, autant que possible. Sauf que… venez par ici Amis Moutons… côté grimpette, ça use !! A non… ça entretient !
    Bon, plaisanterie mise à part, tous les petits trajets devraient en effet se faire au moins à pied. Et notre santé n’en serait que meilleure.

    • Concernant les médicaments, le plus gros problème, est le déversement sur des terres labourées et abusées, qui n’absorbe plus l’eau et ne sont plus vivantes.

      En soit, le déversement de ces boues ne serait normalement pas un problème, l’activité bactériologique dégrade et casse toutes ces molécules sur un sol dit vivant, avec un minimum de matière organique et d’humus.
      Le problème c’est que l’agriculture conventionnelle est encore à fond sur le labour et l’utilisation de produits chimiques, du coup la vie dans le sol est extrêmement pauvre, ce dernier ne retient plus l’eau.
      Du coup les molécules en question ne sont pas dégradées par les bactéries, et les eaux ruissellent jusqu’aux cours d’eau, qui viennent donc se faire polluer par ces boues d’argiles, de stations d’épurations, pleines de saloperies…

      Le jour ou les agriculteurs troquerons les charrues contre les sous-soleuses et semis sous couvert, un (très) grand pas aura été fait…

      En réalité, même si on passait outre ce souci, le plus gros problème des boues de station d’épuration, tient de la contamination aux métaux lourds, antibiotiques, et microplastiques.

      Ps : histoire qu’on ne me prenne pas pour un citadin qui pense tout savoir sans jamais avoir mis les mains dans la terre… La culture de la terre, j’en suis issu, j’ai grandi avec, et j’y reviens.

  4. Tant que l’électricité ne seras pas au prix du Pétrole,bonne chance…
    100 Ans sans découvertes à part ces batteries idiotes hahahahah..
    Et il y en a encore qui dénigrent …..

  5. Biquette….je vois que toi aussi tu es dans un pays de montagne.Je suis Cathare,et quand je regarde du haut des montagnes a 2500 ou 3000 mètres les moutons de panurges qui peuplent les vallées,ça donne a réfléchir .De là haut on voit le monde autrement ., mais ils faut accepter de souffrir,c’est autre chose que de faire de l’écologie sur le toit d’un 5eme étage, OUI , la marche ,ça évite beaucoup de médicaments ,mais surtout ça nettoie le cerveau

  6. Hier soir sur la 5 dans ‘’C dans l’air ‘’ les économistes nous annonçaient une crise plus grave qu’en 1929 .La solution ; la transition énergétique , dont 2 mesures mises en avant ; la voiture a hydrogène et l’isolation des bâtiments
    Au moment un million (pour le moment ) de nouveaux chômeurs va rejoindre les 6 millions de sans emploi ,qui en cascade par effet dominos va entrainer la baisse des salaires, au moment ou les entreprises vont manquer d’activité et donc ce qui induira moins de rentrée fiscale pour l’état et plus de dépenses en prestations sociales, ont va injecter des milliards dans une solution écologique ,que la majorité des Français ne pourra pas ce payer
    Isoler les bâtiments anciens ? avec quels matériaux ? seront ‘ils écologique ? faudra t’il encore plus épuiser la nature pour les extraire et les transformer ? voir ci-dessous
    https://www.autoplus.fr/hyundai/actualite/Hyundai-hydrogene-pile-a-combustible-utilitaire-voiture-verte-1546292.html
    Plusieurs constructeurs travaillent sur la pile à hydrogène mais très peu commercialisent des voitures ainsi motorisées. En France, seuls deux modèles sont proposés aux particuliers. Leur mécanique à pile à combustible les rend éligibles à un bonus écologique de 3.000€, même si le prix de vente de ces autos électriques dépasse les 60.000€.
    Hyundai Nexo e Hyundai Nexo est affiché 76.500€ hors options la Toyota Mirai débute à 78.900€.
    Le prix d’un bus à hydrogène étant estimé à au moins 650.000 euros pièce (hors maintenance), soit le double d’un bus thermique classique.
    Le prix du kilo d’hydrogène (15 euros en France contre 9,50 euros outre-Rhin) est une autre barrière majeure. Il faut compter une quinzaine d’euros pour parcourir 100 kilomètres contre seulement deux euros avec une électrique alimentée par batterie………..8 euros avec un véhicule thermique
    Pour un véhicule utilitaire léger, il faut compter 1 kg d’hydrogène aux 100 km. Une Toyota Mirai embarque environ 5 kg, donc 500 kilomètres d’autonomie. Un bus c’est 8/9 kg aux 100 km.
    La voiture à hydrogène est un véhicule propre…………… https://www.40millionsdautomobilistes.com/consommation/la-voiture-a-hydrogene/
    Pas encore… Du point de vue des émissions polluantes, le véhicule à hydrogène démontre les mêmes avantages que les véhicules électriques à batterie : à l’échappement, on ne trouve ni CO2, ni particules, ni méthane… On parle de véhicules «  zéro émission  ». En revanche, comme pour n’importe quel véhicule (aussi bien électrique que thermique), la production de l’énergie nécessaire à son fonctionnement peut se révéler plus ou moins polluante. Dans le cas de la voiture électrique à batterie, pour que l’électricité qui l’alimente soit « propre », il faut qu’elle soit d’origine renouvelable (issue de l’énergie éolienne, solaire ou encore hydraulique). Or, en France, moins de 18 % de l’électricité sont produits de cette façon, le reste étant majoritairement issu du nucléaire, qui présente sur le long terme de nombreux inconvénients, notamment concernant la gestion des déchets radioactifs. Dans le cas de la voiture à pile à combustible, l’hydrogène est l’élément permettant la production de l’électricité. Or, si les atomes d’hydrogène existent à l’état naturel, ils sont souvent combinés à d’autres (à des atomes d’oxygène dans l’eau et à des atomes de carbone dans le gaz naturel et les hydrocarbures) ; il faut alors les isoler pour les rendre utilisables dans un véhicule. À l’heure actuelle, en France, 96 % de la production d’hydrogène se fait donc à partir d’énergies fossiles (gaz naturel, hydrocarbures et charbon). Le procédé consistant à extraire les atomes d’hydrogène de la molécule d’eau est connu et maîtrisé (il s’agit de séparer le dihydrogène et l’oxygène grâce à l’énergie électrique ; on parle d’électrolyse de l’eau), mais beaucoup plus coûteux et donc moins rentable que le recours aux énergies fossiles, carbonées.

    http://www.athias-archi.com/murs-des-batis-anciens-quel-isolant-choisir/ on cherche à encourager voire contraindre les copropriétés à mener des opérations de rénovation thermique globale et, voici quelques mois, est sorti un arrêté promouvant l’isolation thermique par l’extérieur du bâti ancien dans le cadre la Loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Un arrêté polémique : grâce à quelques images choc, ses détracteurs ont montré l’effet désastreux sur le patrimoine d’une opération montée à l’emporte pièces sous le regard attentif des industriels de l’ITE.
    On en vient naturellement aux isolants bio-sourcés. Notez : on dit bio-sourcé, pas « écologique ». Saint-Gobain likes this, mais il faut aussi admettre que les qualités environnementales d’un produit dépendent d’une variété de facteurs : quel matériau a été transformé pour sa fabrication ? Comment a-t-il été fabriqué, et où ? Est-il sain, inerte pour son environnement ? Comment va-t-il se comporter dans le temps ? « bio-sourcé » offre l’intérêt de dire clairement : issu d’une ressource végétale (bois, chanvre, lin…), animale (laine de mouton) ou recyclée (cellulose…). Et c’est à peu près tout. Parce qu’en matière de mode de production et de comportement, les fabricants sont peu diserts. Saviez-vous que la filière de la laine de bois détient le record peu enviable d’être l’un des plus gros consommateurs d’énergie de l’industrie du bâtiment
    Parfois, la crise éclate. Au cours des années 2012-2013, la filière de la ouate de cellulose a bien failli disparaître en raison de l’interdiction de son principal adjuvant à base de sel de bore, dont la nocivité à haute dose est avérée…Bien qu’il s’agisse d’un produit naturel. Panique chez les fabricants. Ils se sont tournés vers un dérivatif à base d’hydrate d’alumine qui s’est révélé encore plus nocif que le produit qu’il remplaçait. Du coup, pour ne pas tuer la filière, le sel de bore s’est trouvé de nouveau toléré.
    Les panneaux isolants en matériau minéral, synthétique ou naturel
    Laine de verre,( on va manquer de sable ) laine de roche,( on va détruire nos montagnes ) laine de bois,( on va détruire nos forets …https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-projet-de-mega-scierie-fait-craindre-une-deforestation-des-pyrenees-1592768518 )
    , plaques de polystyrène expansé, de polyuréthane, de chanvre, de paille…

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