**Merci à nos amis contributeurs, de ne pas utiliser les balises de mises en forme n’importe comment. Écrire un texte en H2, équivaut à mettre tout le texte à la grandeur d’un titre et c’est horrible 😉 **
Titre accrocheur qui pique pour vous accrocher…
En fin de semaine dernière, j’ai achevé une formation dans une grande ville de la Marne.
Le samedi soir avant de repartir, j’ai ressenti une grande douleur dans le bas du dos au niveau des muscles lombaires.
Impossible de rentrer chez-moi, à 3h de route à bonne vitesse. J’étais dans l’incapacité de m’allonger, de rester statique ou de m’asseoir.
J’ai donc passé la moitié de ma nuit à marcher de long en large dans la rue pour tenter d’apaiser mes souffrances.
A 4h du matin face à une douleur de plus en plus prégnante j’ai décidé de faire fi de mon handicap et de prendre ma voiture pour me rendre aux services d’urgences de la ville (seul, dans une citée inconnue en pleine nuit, je n’avais pas trop le choix). Le diagnostic que je savais déjà a été prononcé : lombalgie.
Durant mon attente, j’ai eu cette vilaine occasion de voir deux petites mamies recroquevillées sur leur brancard dans le couloir faute de place et se dissimulant au mieux sous les couvertures pour se protéger des regards et des passages incessants. Dois-je commenter ?
Et que faisaient ces amis et familles de personnes admises aux urgences et qui n’avaient rien à faire dans les couloirs au sein de tous ces gens en souffrances quasiment nus sous leur chemisette d’auscultation. Où est le respect tant exigé de la part de tous ?
Un seul membre de la famille est normalement autorisé à accompagner le malade en « salle de sortie » après qu’il a été pris en charge et soigné.
Serions nous devenus à ce point incapables de gérer la moindre frustration et d’attendre dans la salle d’attente les informations du personnel médical ? Dois-je commenter ?
La prescription en main je me suis donc rendu à la pharmacie de garde pour acheter de quoi calmer mes douleurs.
Je suis ensuite rentré chez-moi sans prendre les antalgiques, juste les anti-inflammatoires me permettant de prendre ma voiture et de conduire.
J’ai bien dansé dans la voiture et ce, sans musique. Forcément pas de conduite sous antalgiques.
Une journée de « repos » dominical dans la douleur, le traitement premier ne fonctionnait pas vraiment, une seconde nuit sans dormir un seul instant, et le lendemain, le lundi pour raisons obligatoires et personnelles je suis parti en direction de la Haute-Savoie. Ma femme conduisait. Et moi, toujours dans la « danse »…
Le premier traitement n’ayant donc fait aucun effet, je me préparais donc à subir une troisième nuit sans dormir une seule seconde.
J’espérais que ça passerait. Je ne suis pas consommateur de médical, bien au contraire ; ma bonne santé habituelle me l’autorise. Jamais eu la grippe ou de gastro. Mon entorse de la cheville je me la suis remise droite tout seul. Le dernier médecin que j’ai vu c’était aux alentours de 1842.
Mais finalement j’ai été contraint à me résigner à 3h du matin dans la nuit du lundi 25 au mardi à retourner aux urgences, cette fois à l’hôpital d’Annecy (30 mn de route). J’ai été pris en charge plus longuement et des traitements plus appropriés m’ont été administrés.
Je n’ai jamais autant avalé de médocs par voie orale et intraveineuse de toute ma vie.
Au passage, à Annecy ils en ont de la bonne…
Maintenant c’est du passé. Je dors enfin la nuit. Tout ce préambule pour dire quoi ? Pour dire toute ma préoccupation quant au devenir des URGENCES HOSPITALIERES ! Nous savons tous que ces services sont « en pseudo-grève » depuis longtemps désormais car en grands désarrois.
Pseudo, car ces gens sont TOUJOURS présents pour Nous/Vous/Vos enfants ! Notre ministrette de la santé dégoulinante de tout son mépris minimise le mal-être des personnels médicaux et soignants, leur surcharge de travail et le manque de moyens mis à disposition. Elle leur a proposé des mesurettes-clopinettes pour calmer momentanément le jeu (mais là, on ne joue plus).
Et demain, dans 2 ans, 5 ans, quand vous amènerez vos enfants aux urgences et que l’on vous fera patienter une demi-journée et plus encore, que ferez-vous ? Vous exprimerez « légitimement » votre mécontentement et serez immédiatement interpellés, mis en garde-à-vue pour injures, rébellion, après avoir été gazés voire énucléés (cool, vous serez déjà aux urgences), puis jugés en comparution immédiate ?
Pour vous éviter ce désastre, il vous faudra plutôt aller dans une clinique privée et devoir payer des sommes exorbitantes pour pouvoir faire soigner vos enfants, ou vous. Comme aux USA ? Etre guéri mais ruiné ? Car au-delà du système des urgences, c’est tout notre système de santé qui est insidieusement remis en cause jour après jour.
On descend les escaliers une marche après l’autre Aurez-vous bientôt les moyens de vous faire soigner correctement ? Le combat des personnels urgentistes ne concerne pas le personnel urgentiste… Il nous concerne Tous ! Vous, Moi, Vos ENFANTS ; merde, Vos ENFANTS ! Je ne suis pas du genre douillet, élevé à la dure du début des années 60, loin de la chochotisation ambiante et galopante actuelle.
Mais durant trois jours et trois nuits j’ai couiné fort. Et j’ai été bien content de trouver du personnel bienveillant, à l’écoute, très compétent et capable de sourire à mon humour encore plus désastreux et déplorable que d’habitude étant sous l’emprise de drogues diverses et variées.
De braves personnes, au profil de vie diamétralement opposé à celui de cette caste décadente qui ose encore se faire appeler « élite » et qui a transformé nos services hospitaliers en centres de profits, pour en faire à court terme, gageons-en, Leur profit personnel.
Qu’aurais-je fait à tourner en rond sans possibilité de m’allonger ou de m’asseoir durant des jours et des nuits ? Combien de temps aurais-je tenu ? Heureusement que NOTRE système de santé était présent pour moi. Heureusement qu’ILS étaient là pour moi.
Merci, merci.
Oui, NOTRE système de santé !
Pas celui de Buzyn, Macron, Sarkozy, Hollande et autres déviants.
NOTRE ! Ancrez-vous cela dans votre esprit. NOTRE. NOTRE
Ca coûte cher ? Oui, mais c’est pour cela que je paye des impôts ! Pour que chacun de nous puisse être secouru dans les conditions les meilleures sans que du personnel médical le fasse à son détriment dans d’infâmes conditions de travail. Je ne participe pas à la contribution du fonctionnement de mon pays pour voir notre « élite » se vautrer dans les prébendes, les mannes, les retraites dorées et foultitude de privilèges comme d’autres se roulent dans la fange.
Et quand votre tour viendra d’avoir besoin de secours et qu’il n’y aura plus personne pour vous répondre, alors que ferez-vous ? Regarderez-vous vos enfants souffrir en disant que « c’est pas ma faute à moi » ? Soyons solidaires avec tous ces gens de bonne volonté et forcément sous-rémunérés.
Leur combat c’est NOTRE combat et peut-être/certainement encore plus que le leur. C’est de vous, de VOS enfants dont il s’agit… à moins que vous ne les aimiez pas et que ce sont juste des jouets. Là, désolé mais personne ne peut plus rien pour vous.
Restez con sommateurs. Et si par mauvaise fortune vos gamins avaient besoin d’aide et qu’il n’y aurait plus personne pour venir soulager leur souffrance car vous n’en auriez pas les moyens ? Leur fileriez-vous une playstation pour les occuper tandis qu’ils crèveraient lentement mais sûrement ?
Ben oui… Ca pique ? Ben oui, et ça risque bientôt de piquer plus encore. J’ai vécu il y a fort longtemps dans un pays où seuls les premiers arrivés à l’hôpital dès potron-minet étaient pris en charge. Les suivants devaient revenir le lendemain, parfois avec « leur jambe sous le bras ». Une manifestation des urgentistes est prévue le 14 novembre à Paris . Je ne sais pas ce que vous ferez le 14 novembre de cette année. Il y aura la finale départementale du Juste prix à la TV ce même jour…. Cruel dilemme. Mais ce que je sais, moi, non personnel médical et non soignant, où je serai.
Et je serai certainement face à ces types que j’appelle désormais des Gens d’Armes, ils n’ont que mon mépris, qui gazeront, flashballeront, matraqueront de belles âmes pour une prime à deux sous.
Ces mêmes belles âmes qui dès le lendemain leur seront entièrement dévouées, s’ils venaient, ces bourreaux, eux ou leurs enfants, à se présenter aux urgences. Ils viennent de démontrer les basses vibrations de leurs âmes face aux pompiers ces jours derniers.
Ne nous retrouvons jamais face à eux en 1942… Alors nos Bousins (je sais, elle était facile) vont nous dire que les services des urgences sont saturés de bobologies. Oui et alors ? Quel pourcentage ? Qui fait quoi pour que ça change et que les bobos soient traités dans des centres à bobos et non au sein de gens arrivant aux urgences en morceaux ? Qui est vraiment sérieux/responsable dans nos gouvernements successifs ? Qui à pris la responsabilité de diminuer le nombre de médecins généralistes sous couvert d’économie ?
Nos gouvernants se font soigner EUX à grands frais avec notre argent dans les meilleurs centres de soins avec les meilleurs spécialistes, l’Hôpital Américain de Paris à Neuilly pour ne pas le nommer… Ça coûterait encore plus cher de créer des dispensaires à bobologie ? Allez, nous allons en trouver de l’argent.
Supprimons les conditions exorbitantes de retraite dorées de nos Zélus. Supprimons leur droit à se faire enterrer eux et leurs proches en grandes pompes à nos frais. Supprimons les comités Théodule. Supprimons les obligations de promouvoir « l’art contemporain exorbitant/pour copains » sur chaque nouvel ouvrage public. Supprimons les homards. Supprimons…
Et il y en a des trucs à supprimer dans ce monde de corrompus.
Marre de faire la révolution derrière mon ordi. Et vous ? Pas possible de venir, y a le Juste prix qui passe à la TV ce soir ? Regardez vos enfants jouer dans le salon. Quel avenir voulez-vous pour eux ? Mais surtout : Merci Merci merci mille merci aux soignants des urgences d’Annecy. Mille merci pour votre bienveillance. Les deux « tatoué(e)s » aux bras se reconnaîtront.
Gratitude. Respect… Merci
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hello, bon je vais deplaire a bcq mais c’est pas grave. Aller aux urgences pour une banale lombalgie dénote une certaine déconnection avec son propre corps. Cette déconnection est elle une maladie de notre époque. Pour ne plus avoir mal au dos et devenir le jouet d’une medecine incompétente je pratique une gymnastique quotidienne. Depuis plus de 20 ans je m’adonne a cette pratique et je ne connais plus les lumbagos qui sont autrement plus invalidants qu’une simple lombalgie et qui autrefois me clouaient au lit 3 jours de rang. Aide toi et le ciel t’aidera. les urgences sont encombrées par tout un tas de demandes qu’elles ne peuvent pas prendre en charge. Une lombalgie, une entorse, une colite, une gastrite devrait etre du ressort de la medecine de ville. il n’y aucun danger a subir 24 h une lombalgie encore faut il le savoir. l’hopital croule sous l’incompétence de ceux qui devrait rendre les premiers soins, en ville. Incapables de diagnostiquer une entorse, un lumbago ou une simple colite spasmodique sans la confondre avec d’autres symptomes plus péjoratifs. Est ce par incompétence ? par manque de temps ? ou parce que l’acte médical est très mal payé ? ils bottent en touche vers le samu, les urgences ou encore des examens complementaires qui ne servent en rien le diagnostic puisque celui ci est avant tout clinique. Pour etre un bon soignant il faut connaitre la clinique ce qui devient malheureusement rare de nos jours…Cette incompétence est aussi la conséquence d’une formation universitaire réalisée par les labos et non adaptée aux soins eux meme mais tres orientée vers la prescription de médicaments. Les medecins n’ont helas plus la mains sur leurs formations. Des medicaments dont l’unique objectif est de faire taire les symptomes dont il n’est pas necessaire de connaitre la veritable origine. Difficile dans ces conditions de faire le tri entre l’expression d’une veritable urgence medicale ou chirurgicale et le simple trouble fonctionnel d’un organe ! Depuis 20 ans que je l’observe de l´interieur, notre systeme de sante se degrade toujours un peu plus. Au 1er rang mondial ds les annees 1980 nous sommes aujourd’hui dans les profondeurs de ce meme classement. Que notre oligarchie qui organise pour nous le démantèlement de nos hôpitaux ne s’y trompe pas car elle subit sans le savoir le mécanisme d’obsolescence du système. L’ oligarchie pense a tort etre préservée de cette dérive. Que neni ! Toute acquise au trans-humanisme, cette oligarchie n’a rien compris aux rouages de la santé. Elle croit que la sante provient de l’apport de la technologie , celle qui remplace un rein et un coeur organiques par un filtre et une pompe purement mécaniques, dépourvues de l’imprégnation de l’âme de celui a qui appartient l’organe en question….Cette dérive matérialiste me désole au point ou parfois je me dis : et bien tant pis pour tous ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. croyez ce que vous voulez et faites vous implanter dans le corps tous ces gadgets que la modernité vos propose contre beaucoup l’argent. Vous ne l’emporterez pas au Paradis ! Ces gadgets feront de vous des zombies bardés de fer et d’electronique sans que vous ne deveniez ni meilleurs ni plus intelligents. La conscience aurait aimée que vous chérissiez votre corps afin de vous eviter toutes ces mutilations qui sont autant d’humiliations…
quelques séances de gainages atténuent les risuqes de lombalgies, mais pas si tu as trois lombaires vrillées.
Oups ! Une petite aération de ton commentaire aurait été la bienvenue, Schuss.
Ce que tu dis est juste, à la condition qu’on puisse joindre un toubib de ville et qu’il puisse nous prendre rapidement. Toutefois, j’estime qu’un pharmacien devrait avoir le droit de palier ces urgences qui ne nécessitent pas les urgences hospitalières, en donnant un anti-inflammatoire (après questionnement bien sûr), le temps d’attendre le toubib.
Il y a aussi les huiles essentielles qui sont très efficaces.
Le froid ou le chaud (selon la pathologie) est aussi intéressant…
Il y a quelques années, j’ai eu droit à 6 semaines de sciatique, à en pleurer la nuit, sans savoir comment me mettre. Je ne suis pas allée aux urgences pour autant. Ça ne m’est même pas venu à l’idée (si toutefois j’avais encore des idées). Ce n’est pas la politique de la maison ! Maintenant, j’utilise la gaulthérie en huile essentielle, et une aspirine le soir (ou paracétamol éventuellement), histoire de dormir un peu. A utiliser avec précaution bien sûr, et rarement.
Hello Schuss, Biquette et Prédateur… et Akasha (la photo arrive…)
Un ostéopathe le samedi en pleine nuit dans une ville quand tu es seul et que tu ne connais pas ? Allo monsieur/dame l’ostéopathe puis-je venir ?
Puis le dimanche ? Allo ? puis-je venir ? Ah c’est un répondeur ?
Puis le lundi dans une autre ville inconnue ? Première chose faite en arrivant à Annecy : Rdv chez l’osthéo pour le mercredi. C’est ce que j’ai fait, oui.
Serrage de dents en attendant. Mais non ! Comme écrit plus haut non là ce n’était plus possible la première prescription médicale ne fonctionnait pas ; je ne suis pas consommateur de médicaments et de médecins ; je l’ai écrit ; J’ai tenté de tenir sans consulter.
Mais non ! j’ai bien été obligé de déposer les armes la nuit tombée. C’était mes premières urgences en bientôt 60 années.
La prévention, je sais faire ; mon boulot c’est justement en grande partie mon corps et celui des autres. Médecine naturelles, douce et alternatives, et ce depuis plus de 20 ans… Tout cela ça fait partie de ma vie. Une vie « saine ».
Je me découvre aussi gros donneur de leçon… Là j’ai pris un sacré coup d’humilité..
L’osthéo c’est fait. je le vois régulièrement deux/trois fois par an par entretien et précaution.
Le microkiné, c’est pour la semaine prochaine.
(Et je gaine, je gaine Thierry65, je gaine.)
En gros malin que je suis, je croyais être à l’abri de ce genre de truc. Et bien non, je me suis fait avoir. Et quand ça te prend par surprise, tout gros malin que je suis, et bien je suis pris…
Diagnostic : lombalgie atypique ! atypique de surcroit…
Alors quand ça t’arrive au pire moment ? Que fais-tu ? Et je ne suis pas une chochotte de cette génération milléniale.
Mais cette anecdote (aïe quand même) n’est qu’un prétexte pour aborder le sujet essentiel.
Restons axé sur l’essentiel
Cette lombalgie n’était qu’une illustration, une occasion, un préambule. J’aurai pu parler de ma jambe amputée… heu non.
Ne nous attardons pas sur la forme, mais sur le fond. L’essentiel.
Cela me donne l’occasion de prendre vraiment conscience du danger qui nous guette et d’en faire part, car il est bien possible que nous n’ayons pas tous pris la vraie mesure de la chose.
Sans NOS urgences nous ferons quoi si nous laissons nos déviant/élites faire ce qu’ils en font ?
Oui il y a des abus ; je l’ai écrit. Oui il y a des solutions (et d’autres aussi forcement,) je l’ai écrit. Oui Il faut de l’argent. Je l’ai écrit.
Mais l’essentiel !
Laissons-nous nos soignants se débrouiller seuls ou faisons-nous corps avec eux ? Ils sont avec nous ; TOUJOURS présents. Serons-nous avec eux ?
Laisserons-nous nos déviants/dirigeants nous diviser toujours plus? chacun sa merde ? Mais là cette fois-ci c’est aussi la nôtre.
Parlons du fond. Apportons notre soutien.
Si le problème vient de « nos déviants/dirigeants », alors nous connaissons la solution pour traiter ce problème : le non-vote. Quand la baignoire déborde on n’éponge pas : on ferme le robinet …
M.G.
ah !!!!! tu en es encore à ce niveau ,le non vote , ce qui consiste a enlever la bonde de ta baignoire et à ouvrir les robinets à fond
Mais rien ne t’empêche de voter si tu penses encore une seule seconde que c’est un geste salutaire pour la société. Après tout, tu fais partie du troupeau …
M.G.
comme je l ai déjà dit j ai vu le destin d une petite société changé à cause d un vote qui n a pas permis le renouvellement d une partie des administrateurs , donc non renouvellement également du président qui tenait de main de maître les rênes de la dite société …..bon on a pas gagné au changement
Dans tous les cas de figure, en votant on n’est jamais gagnant, car si un « mauvais » maître est évincé un autre prend sa place. Et les « bons » maîtres ça n’existe pas. Quand un humain obtient un pouvoir il perd rapidement toute notion d’équité du simple fait de la supériorité hiérarchique acquise …
M.G.
mon pauvre MG,
Tu rabâches comme un vieux gâteux fossilisé.
Je sais, contrairement à d’autres j’ai de la constance dans mes convictions, espérant qu’un jour les poissons rouges se rappellent enfin qu’ils ont déjà fait mille fois le tour de leur bocal sans que le décor ne change …
M.G.
Coucou Montet 🙂
Tiens c’est cadeau, ainsi tu arrêtera de parler de cette histoire de photo ^^
Akasha.
hello Montet, je taquine mais si j’interviens pour dire ce que tout le monde sait deja , j’ai perdu une occasion de me taire. 1) faire de la prévention par l’osteo, c’est du flan ! je suis osteo diplômé d’une grande école et j’exerce en libéral depuis 20 ans. l’osteo c’est mon dada. la seule prévention qui fonctionne et je ne cesse de le répéter a mes patients, c’est la gymnastique. Si on évoque le mal de dos chronique ( 3 a 4 lombalgies par an ) la pratique doit etre quotidienne sinon point de salut ! 2) lombalgie atypique , je tombe des nues ! je sais ce que c’est une lombalgie , c’est un mal au dos , point barre. Quant a l’origine de ce mal il y a mille et une possibilités, et ce depuis que la lombalgie existe. c’est pour ca que l’osteopathie existe , pour faire du sur mesure. Ce qui est de moins en moins vrais. Comme toutes les professions qui se popularisent dans l’usage , le niveau d’efficience des etudiants baisse car le metier devient un statut social et non plus une quête de dépassement de soi ! quand j’ai fait mes etudes et demarré mon activité, l’ostéopathie etait encore interdite d’exercice en France et il fallait une certaine dose de conviction pour vouloir faire un metier dont certains praticiens etaitent envoyés devant les juges pour déstabiliser la profession…Mes professeurs etaient pour 80% des praticiens chevronnés en medecine , chirurgie, osteopathie. j’ai eu des cours d’hématologie presenté par le N°1 mondial de la specialite du moment qui etait Francais ! Les cours de gynécologie etaient donnés par l’assistante du professeur qui avait ecrit les cours de la fac de Lyon. Le doyen de la fac de Lyon qui etait un Chirurgien renommé nous donnait les cours de chirurgie digestive. Tous les cours Magistraux étaient de cet acabit ! Pourquoi ? parce que sans cette qualité des enseignements et des enseignants l’ école aurait été rapidement discréditée car l’ostéopathie naissante gênait énormément le monde politique de la santé. les ainés ont fait leurs preuves et j’en suis fiers. Apres cette periode héroïque, l’ostéopathie s’est imposée dans le panel des offres de la santé et la formation en osteopathie est devenue un eldorado universitaire. Les ecoles sont devenues des pompes a fric. Les cours ont ete repris par les derniers étudiants arrivant au terme de leurs etudes et dépourvus de clientele ils avaient du temps libre pour enseigner ce qu’ils avaient reçu des anciens, Le panache en moins tout de même ! Petit a petit, au fils des ans, les fondements academiques ont bien ete transmis mais par des personnes dont la credibilité professionnelle est proche du néant. Ce que je décris est le parcours normal de tout enseignement dirigé par le profit car les écoles d’osteo sont privées. Depuis, cet age d’or est révolu car la réalité s’est imposée. 30% des osteo diplomes n’avaient pas assez de travail pour vivre de leur pratique au bout de 3 ans. la spécificité de l’osteopathie fait que si vous ń’avez pas assez de succès dans votre pratique , les patients vont voir ailleurs. Le bouche a oreille et la meilleure ou la pire des publicités…
-primo pour des problèmes lombalgique je vais chez un osthéopathe qui me demande 55 euros non remboursés car je n ai pas de mutuelle, aux urgences c est remboursé
-secondo les généralistes assuraient il y a quelques décennies des urgences maintenant ils te dirigent d office vers l hôpital le plus proche via leurs répondeurs
-tertio on n hésite plus à consulter pour de la bobologie parce qu on a vu sur facebook qu il y a une épidémie de grippe dans le département …….
je me souviens lors de mon passage aux urgences ,en attente de l arrivée du chirurgien qui devait m opérer ,d une jeune femme qui monopolisait l attention du personnel de garde car elle voulait des médocs pour elle, car son fils de deux ans avait la grippe , et elle craignait de la contracter …..le médecin lui conseillait d aller voir son médecin généraliste le lendemain , mais rien à faire elle hurla jusqu à ce qu on lui fasse une ordonnance ,scène qui dura un bon quart d heure
bien sur il y a des problèmes dans les services hospitaliers ,mais faut bien être conscient que moins on paie plus on utilise…..
Durant mon attente devant la pharmacie de garde pour acheter mes médocs, sous la pluie car portes fermées pour cause de sécurité, juste avant moi il y avait une jeune femme venue chercher des médicaments et autres fournitures pour son enfant.
OK normal… mais l’ordonnance datait du mardi… Elle se présentait le dimanche matin à 4h30 car son gamin pleurait et qu’elle avait un peu de temps pour venir chercher les médocs.
B…l ! j’y croyais pas, tordu que j’étais de douleurs.
Elle s’est fait copieusement défoncer verbalement par le pharmacien de garde. Si j’avais été dans mon état normal, je l’aurais défoncée aussi et pas que verbalement.
Mais à quoi pensent les gens parfois ? Qu’est donc devenu le bon sens pratico-pratique ?
Et merde je fais partie des gens…
J’ai mis une demi-heure ensuite pour retrouver sous la pluie battante en rampant et dansant façon fin de soirée bien arrosée la rue dans laquelle j’avais garé ma voiture loin de cette place piétonne où se situait cette pharmacie de garde…
Galère à tous les niveaux cette fois-là. Bad Karma.
« mais faut bien être conscient que moins on paie plus on utilise….. » C’est aussi vrai ! Le fait de ne pas payer crée une déresponsabilisation qui n’est pas faite pour arranger les choses.
Ceci dit, il est évident qu’il y a un problème de personnel dans les services publics en général. De temps à autre, il y a une campagne anti-fonctionnaires émise par les pouvoirs publics et largement relayés par nos compatriotes. Les mêmes compatriotes qui, ensuite, vont râler parce que ça ne va pas assez vite, parce que c’est mal fait…
On augmente les rendements et on baisse les effectifs. Après cela, on va vous dire que, « si vous n’y arrivez pas, c’est parce que vous ne savez pas vous organiser »; Sauf que vous passez vos journées, justement, à tenter de régler les urgences. Pas de temps de penser à une éventuelle autre organisation. Et même si vous proposez autre chose, on vous fait comprendre qu’il ne faut surtout pas faire de vague !
Grâce à mes entrainements de fitness au moins 3x semaines, je vise 4.
En touchant du bois, pas de soucis de dos, et ce malgré le port de hauts talons depuis très jeune et mon métier (où je dois en porter) de cheffe de salles ou donc je reste debout tout le temps.
Donc oui, la gym si les postures sont bonne et sans abus de charge est très bénéfique. De plus avec le renforcement des muscles et du gainage on adopte une bonne posture et on est également habituer à exécuter les bons geste pour par exemple se baisser s’assoir, etc…
Akasha.
Oui Montet, tu as raison de préciser, notamment en ce qui concerne l’ostéo. Et en général, ça nous arrive le vendredi soir, ou le week end, ou alors le toubib est parti en vacances, ou… bref, ce n’est jamais le « bon » moment.
Je te comprends tout à fait: quand ça fait vraiment mal, on a beau être courageux, ça fait mal !
On ne peut pas laisser tomber les services d’urgence, pas plus que les pompiers. Sauf que… si les manifs sont à Paris… c’est un peu loin, et un peu cher pour s’y rendre… Les parents diraient de ne pas laisser tomber l’école, les services des impôts diraient… euh là…
et en même temps on voit bien que les élites n’ont que faire des manifs. Enfin si, ça fait de l’entraînement pour leurs robocops !
Robocops ? ah oui ces âmes aux basses vibrations. paix à leurs âmes