Mal cuire du riz pourrait vous empoisonner… à l’arsenic

Je ne suis pas présente tout le temps en ce moment pour beaucoup de raison, mais je souhaitais vous poster deux articles qui vont nous faire encore plus réfléchir à propos de l’alimentation. Benji avait souvent parlé de ces sujets et encore plus ces derniers mois.
Cet article nous montre à quel point, les pesticides sont mauvais pour la santé et qu’ils devraient être supprimés de notre alimentation.

Mal cuire du riz pourrait vous empoisonner… à l'arsenic
Une exposition chronique à l'arsenic peut causer des problèmes de santé. Photo Fotolia

Il y a plusieurs façons de cuisiner son riz. Dans une petite ou une grande casserole d’eau, à la poêle… Mais la cuisson du riz n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Sans le savoir, vous êtes peut être en train de vous empoisonner à l’arsenic.

Il faut savoir que l’arsenic est naturellement présent dans la croûte terrestre. Mais l’utilisation de pesticides par l’homme a augmenté son niveau dans les sols. Et Le riz est une céréale qui a la particularité d’absorber de l’arsenic plus facilement que d’autres plantes.

Si l’arsenic ne pose pas de problème lorsqu’il est ingéré à faibles doses, le danger qu’il agisse comme poison est réel lorsqu’il est ingéré à des doses élevées.

Une exposition chronique à cette substance peut causer de nombreux problèmes de santé: problèmes de développement, maladies cardiaques, diabète, cancers… Cela peut même endommager le système nerveux. C’est pourquoi il est conseillé de ne pas cuire son riz n’importe comment.
Tests et conseils de cuisson

Le professeur Andy Meharg, un expert de la contamination du riz, a testé les niveaux chimiques d’arsenic après avoir cuit du riz de trois façons différentes.

Il a d’abord cuit le riz par absorption, c’est-à-dire avec une faible quantité d’eau (1 portion de riz pour 2 portions d’eau). Une technique souvent utilisée pour obtenir un riz collant. Résultat, la proportion d’arsenic dans le riz était élevée.

Puis il a cuit le riz en augmentant la quantité d’eau (1 portion de riz pour 5 portions d’eau). À la fin de la cuisson, le surplus d’eau a été vidé. Le niveau d’arsenic a presque été divisé par deux.

Enfin il a cuit le riz après l’avoir fait trempé toute une nuit. Le niveau de toxines avait alors diminué de 80 %.

Le professeur Meharg a suggéré que cuire du riz dans un percolateur à café empêcherait l’arsenic de se lier au riz.

Mais peut être que vous ne possédez pas de percolateur à café et que vous n’avez pas non plus envie de laisser tremper votre riz toute une nuit. Dans ce cas, pensez au moins à bien rincer votre riz avant la cuisson et mettez suffisamment d’eau dans votre casserole (5 portions d’eau pour 1 de riz). Enfin, égouttez bien votre riz afin que la part d’arsenic restante soit inoffensive.

Source : Canoe.ca

7 Commentaires

  1. Bonjour Cissou,

    Pour moi ainsi que pour toutes les communautés asiastiques et africaines mangeuses de riz du matin au soir, le mode de cuisson conseillé est tout simplement incompatible avec la meilleure façon de cuire le riz. Bon d’accord, si le riz n’est pas bio et qu’on ne sait pas où il a poussé, ça peut être une solution pour réduire les risques. Mais le riz est la nourriture de base de milliards de personnes depuis toujours. Et maintenant il deviendrait dangereux ? Il n’y a pas de doute, ce sont les pesticides et les eaux/sols pollués la cause de la présence importante d’arsenic dans certains riz (peut-être même dans la plupart). D’où l’importance de savoir d’où vient ce qu’on mange.

    Le riz : pourquoi en bio ?
    http://www.biolineaires.com/articles/focus-produits/1301-le-riz-:pourquoi-en-bio.html#.WKbMU_ImmGc

    Le meilleur riz du monde : le Phka malis, le riz cambodgien trois fois primé
    http://www.natures-paul-keirn.com/2015/12/le-meilleur-riz-du-monde-le-phka-malis-le-riz-cambodgien-trois-fois-prime.html

    • Ah oui je suis tout à fait d’accord avec toi, pour ceux qui mangent du riz la méthode avec le percolateur n’est peut-être pas une solution. Mais peut-être celle où il faut le faire tremper la veille peut aider…. Dans une bassine ou un grand récipient ( ou plusieurs), vous mettez la quantité de riz qu’il vous faut pour le lendemain et à chaque repas vous récupérez la quantité qu’il vous faut.
      Rien que cette méthode diminuer de moitié déjà… c’est toujours ça de moins.
      Je l’ai tester la méthode. La veille au matin dans un saladier j’avais mis 500g de riz et le lendemain je les rinçais et fais cuire.

  2. Alors, si je résume, aujourd’hui j’ai le choix entre manger et mourir empoisonnée et ne pas manger et mourir de faim. Quelle fin est la plus rapide et la moins douloureuse ? Choix cornélien isn’t it ?

    • Malheureusement, c’est très difficile de s’alimenter et de faire confiance aux fabricants… On aura beau lire les étiquettes mais qui nous dit que tout y est vraiment indiquer…
      Après je pense que l’on peut minimiser les risques pour s’alimenter. On ne sait jamais…

  3. Certains bassins fluviaux sont naturellement riches en arsenic. Un cas typique est celui du fleuve rouge qui passe par Hanoi au Vietnam. Le riz irrigué par ce fleuve et l’eau du robinet provenant aussi de ce bassin sont contaminés en arsenic.
    Donc là-bas cuire avec de grandes quantités d’eau ou tremper le riz ne change pas grand chose !
    Rien à voir avec les pesticides donc. Sauf qu’ils s’ajoutent en toxicité totale…

  4. Et oui comme dit Pierre Rabhi : « il ne faut plus dire bon appétit, mais bonne chance ! »
    Merci pour ces informations Cissou

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