Manifestations contre la loi travail: plus de 130 personnes interpellées à Paris

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Tandis que le projet de loi El Khomri est examiné ce mardi 5 avril à l’assemblée, la manifestation lycéenne a largement dégénéré ce matin à Paris, entraînant de nombreuses interpellations.

Les contestataires du projet de loi Travail allaient-ils réussir à mobiliser autant que la semaine dernière? La question pouvait être posée au vu des désaccords sur la renégociation de points cruciaux inscrits préalablement dans le projet, mais la réponse est affirmative.

Au départ de la place de la Nation 200 à 300 lycéens étaient présent vers 11h ce mardi 5 avril. La foule se comptait en milliers au départ du cortège place de la Bastille, 3 400 personnes selon la préfecture de police, à 13h. Mais avec le monde s’accompagnent les heurts avec la police…

 

Cent-trente personnes ont été interpelées mardi à Paris, «pour vérification d’identité», en marge du cortège des jeunes contre la loi travail, après des jets de projectiles et des affrontements avec les forces de l’ordre, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes puis chargé à plusieurs reprises pour disperser des groupes de jeunes qui jetaient des pierres, des bouteilles en verre et des oeufs, scandant «police partout, justice nulle part», entre les places de la Nation et de Bastille, point de départ du défilé de mardi après-midi.

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3 Commentaires

  1. juste une petite question stupide : pourquoi à l’étranger y-a-t-il toujours des arrestations,

    alors qu’en France il n’y a que des « interpellations »…c’est quoi le meilleur ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

    • Ben si c’est comme en Belgique tu as les arrestations (judiciaire), interpellation (administrative).
      La différence réside au niveau que tu devras sans doute passé en justice pour le 1er cas, alors que pour le 2eme non.

      Akasha.

  2. Aller plus loin que ne le fait la brillante analyse de Lordon
    Pour qu’adviennent de nouveaux “ jours debout ”

    Georges GASTAUD

    Réflexions sur un article de Frédéric Lordon.

    Dans une analyse récente et intitulée « Nous ne revendiquons rien », Frédéric Lordon cloue au pilori, comme ils l’ont bien mérité, ces nouveaux chiens de Berger de l’oligarchie capitaliste que sont les pseudo-syndicalistes de la « proposition » rosâtre et de la « négo » jaune orangé.

    http://www.legrandsoir.info/pour-qu-adviennent-de-nouveaux-jours-debout.html

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