Bientôt, vous ne saurez plus ce que vous achetez en viande, les appellations vont disparaître au nom de la simplification des étiquettes.
TRIBUNE
Les dénominations des morceaux de viandes bovine et ovine, dans les grandes surfaces, vont être remplacées par un classement à base d’étoiles et des termes génériques («à mijoter», «steak», etc.) Ce système, qui prétend simplifier l’étiquetage et menace de s’étendre, fait disparaître un pan entier de notre culture.
La France est une exception. Une exception culturelle. S’il existe encore un cinéma français bien vivant par exemple, c’est parce que des décisions politiques ont été prises pour protéger la création. A l’heure où la tradition gastronomique française se voit inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, elle n’a jamais été aussi menacée. Je n’utilise pas ce mot simplement pour attirer votre attention. Ce qui se prépare est très grave : un arrêté à valeur réglementaire va porter une atteinte irrémédiable à la culture française. Dès le 13 décembre, un nouvel étiquetage va faire son apparition sur les morceaux de viandes bovine et ovine préemballés et vendus en libre-service dans les grandes et moyennes surfaces. Poire, merlan, collier, araignée, échine, ou encore plat de côtes : des mots qui font la France et ses terroirs, des mots vivants qui sont les piliers de notre culture, jugés incompréhensibles et désuets, seront remplacés par des termes génériques et des étoiles. Ce monde de demain, dans lequel le consommateur dirigera des choix essentiels à son existence à l’aide de pictogrammes, est le produit d’une tendance générale à l’opacité, à la désinformation et à l’appauvrissement de la pensée. Ceux qui, oubliant qu’elle est un atout majeur pour notre avenir, voudraient mettre notre tradition gastronomique au musée, nous porteraient un lourd préjudice.
La France ne peut rester un modèle en Europe et dans le monde si elle cesse d’être courageuse. En livrant notre pays pieds et poings liés aux industriels et à la grande distribution, comme il l’a déjà fait en 2008 avec la loi de modernisation de l’économie (LME) (1), le gouvernement donne sa bénédiction à un modèle économique qui lamine notre agriculture, piétine les artisans et écorche la noblesse de nos métiers. Cette LME, la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie et traiteurs (CFBCT) ne cesse de la dénoncer. Quand l’Etat encourage l’uniformisation des denrées, des plats et des goûts, la CFBCT se bat pour rappeler la dimension culturelle de nos arts culinaires et pour sensibiliser les Français à la diversité et aux enjeux liés à la transmission de ces traditions. Quand l’Etat demeure immobile face à la disparition des commerces de bouche de nos villes et villages, la CFBCT rappelle que la préservation de cette culture française dont nous sommes si fiers et que le monde nous envie passe par une exigence vis-à-vis de ce que nous consommons. Dans un esprit de responsabilité, la CFBCT pointe régulièrement les conséquences désastreuses de nos contradictions : nous nous targuons d’être le pays de la gastronomie et pourtant nous mangeons de la viande de basse qualité. Nous voulons rassurer le consommateur : pour le moment, les boucheries artisanales ne sont heureusement pas concernées par l’arrêté du 10 juillet 2014.
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Et bientôt, le surimi de boeuf … ou de viande tout court. Standardiser la bouffe va toujours dans la direction de moins de choix et d’une alimentation industrielle (avec trop de sel/sucre, des adjuvants, additifs etc.) et sans variété autre que les « arômes » (bientôt le boeuf Haribo ?)
Allez … On fait pareil chez le poissonnier; fini de se prendre la tête avec la sardine, le maquereau, le bar, la lotte, le sabre, le saumon … Tout ça c’est du poisson! « Et avec ça, je prendrai aussi une bourriche d’huîtres en poudre »
et qui grossissent deux fois plus vite que les huîtres traditionnelles
http://fortune.fdesouche.com/367869-huitres-et-truffes-de-noel-ce-quon-nous-cache
C’est quand même encore un peu contraignant pour les industriels puisque l’on doit doit toujours dire au gros-con-sommateur quel animal il y a dans la boîte.
Mais bon cela devrait suffire pour préparer le terrain à TAFTA.
On a beau pétitionner tant qu’il n’y aura pas des palais et des commissions qui brûleront les maîtres décideront.
ben oué les américains veulent pas a avoir a se faire chier avec des étiquettes comme les notre donc ils font changer de petite loi avant que le TAFTA passe
Il faut simplement délaisser la viande de grande surface à la provenance douteuse (quel pays producteur ?) pour acheter en boucherie, en choisissant son boucher.
J’achète une bonne partie de ma viande chez un éleveur qui transforme lui-même et qui fait de la qualité en extensif. Le cochon a le gout de cochon, le bœuf le gout de bœuf, l’agneau le gout d’agneau etc…
Mieux vaut une petite quantité de viande de bonne qualité qu’un gros morceau de viande élevée en batterie dans des conditions inhumaines.
Faisons vivre les petits producteurs/artisans, la vraie révolution commence par là.
Exact! Les éleveurs, cultivateurs, cueilleurs, etc, sont des piliers. Sans eux, point de bouffe! Faire vivre les petites exploitations (ou entreprises) familiales, c’est porter un coup à l’industriel. En plus, il n’y a aucun besoin de manger de la viande pour être en bonne santé
Tous ces gouvernoeuds ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs lois foireuses. Lorsque les grandes surfaces verront qu’ils n’en vendent plus, il y aura machine AR.
« Lorsque les grandes surfaces verront qu’ils n’en vendent plus… »
Malheureusement, les gens sont tellement conditionnés…Beaucoup achètent tout au supermarché, y compris la viande…Ils ne font pas tous attention à la provenance, ils regardent souvent juste la date de péremption…
La bidoche étiquetée « Union Européenne », c’est immonde…
On doit s’assurer que le bestiau a bien été élevé et conditionné en France, et si possible, connaître la région…
L’autre jour, je suis entrée dans un magasin de bric-à-brac discount dont la plupart made in China; j’ai vu une personne passer à la caisse avec un énorme paquet contenant une échine de bestiau emballée dans un plastique épais; il n’y avait aucune étiquette…!!
Je ne savais même pas que ça puisse être vendu au milieu des breloques de pacotille…
J’ignore si la personne avait un chien, ou autre animal pas trop délicat sur l’alimententation, mais je crois que c’était destiné à l’espèce humaine…Beurk !
Vous êtes drôle vous,
Déjà qu’ils se trompent sur le pays d’origine et, entre du BOEUF et du CHEVAL!!!
Alors pour le reste…
Comme ça on pourra enfin bouffer les organes génitaux!
on pourrait ajouter le fait que le crétinisme ambiant est croissant,
la plupart des prout prout de type « groseille »,ne savent pas reconnaitre un morceau de bidoche,de là,à le faire cuire..
en pot au feu ou autre plat..
trop fainéant,je vous dis,de la tête ,des bras et des jambes
n’oubliez pas ,
c’est mardi,le jour du « soleil vert »,aliment miracle à base de plancton,récolté dans les mers et océans du monde..
l’union euro de la peine a financée cette simplification,
elle vous le fait savoir avec ses petites étoiles,
comme « la polaire »,elles nous indiquent le chemin à suivre
pour la direction du bonheur
(mode ironique,est ce utile de le préciser?,ah ah)
c’est émouvant ,quand même?
Un bout de cafard dans une ration de pâtes, 750’000 plats rappelées beurk!
Bientôt les boîtes de « pâtée » « Pédigré » pour humains…
Faut arrêter cette merde truffée de produits chimiques, d’antibiotiques et de souffrance…
Ou bien, pour les carnivores invétérés, réduire les rations et acheter sa viande chez les petits producteurs… tant qu’il y en a encore….
Bonjour à tous
Permettez moi de doutez de cette article !!les étoile et les termes générique rien de nouveau cela existe de puis belle lurette tandis que le jargon professionnel,Collier palerons …. il continueras d’être utile au professionnel