Volailles contaminées aux bactéries : le rapport qui fait froid dans le dos

26 % des volailles de supermarché sont contaminées aux bactéries

L’UFC Que Choisir a publié son rapport d’analyse de cent échantillons de volailles vendues dans la grande distribution, sur les marchés et en boucherie. 26% d’entre elles seraient contaminés aux bactéries antibiorésistantes.

Une volaille sur quatre est porteuse de bactéries résistantes aux antibiotiques selon le rapport de l’UFC Que Choisir paru lundi 10 mars. L’association de consommateurs a testé en laboratoire une centaine d’échantillons de volaille vendues en supermarché, marché et boucherie.

Sur les cent morceaux analysés, plus d’un sur quatre était porteur d’un nombre significatif de bactéries Escherichia coli, résistantes aux antibiotiques. Parmi les échantillons contaminés, 23% (parmi lesquels les volailles Label Rouge) comportaient des bactéries résistantes aux antibiotiques critiques : des antibiotiques dit « cruciaux », utilisés en médecine humaine dans le cas de pathologies graves.

Sans surprise, les poulets et dindes standards et premiers prix seraient les plus impactés. Au contraire, les volailles bio, pour lesquelles le recours aux antibiotiques est plus strictement limité, seraient les moins touchées.

Si dans l’élevage traditionnel les antibiotiques sont employés aussi bien de manière préventive que curative, l’élevage bio n’autorise leur utilisation qu’en curatif, avec un maximum autorisé de trois par an, explique la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique.

Les résultats de ce rapport soulèvent un problème de santé publique. L’antibiorésistance augmente constamment du fait de l’utilisation intensive d’antibiotiques dans les élevages conventionnels et de leur surconsommation en médecine humaine. Diffusées lors de la cuisson ou transférées lors de la consommation de la viande, ces bactéries sont sources de pathologies humaines graves sur lesquels les traitements par antibiotiques s’avèrent alors inefficaces.

Source: bioalaune.com via Sott.net

22 Commentaires

  1. Bonjour les moutons. Temps à y laisser des plumes. Il m’est arrivé de voir de près quelques élevages et ce que j’ai vu me donne envie d’abandonner la volaille pour devenir cannibale !
    Caillasse du jour : Sarko y a l’téléfon qui son’

  2. Cela fait des années que ça dure…et c seulement maintenant qu’on se réveille… quand même.. merde!!! Conseil: manger moins de viande et privilégier les animaux élevés sainement (petite ferme, coopératives..)!! En petit comité, ils utilisent les antibios quand vraiment ça ne va pas… en batterie, tout les animaux en bouffent du début de leur vie jusqu’à l’abattoir!!! Bon app’…………….

  3. Bonjour,

    Au delà d’une répulsion légitime, comment imaginer un seul petit instant, que des producteurs de viandes/volailles/poissons et légumes/fruits doivent faire pour protéger leur production/outil de travail ?
    Les entreprises dans tous les métiers, industries lourdes et services prennent des couvertures/assurances pour protéger leur job.
    Quand on va sur le web, on met toutes sortes de protections pour protéger sa bécane.
    C’est naturel de se protéger, quand à la consommation c’est à nous d’être vigilant.
    Depuis des années, depuis le scandale de la « vache folle », j’ai viré une grande partie des protéines animales, et essaye de me nourrir avec fruits/légumes et fromage quand je peux tracer la production, qui n’est pas toujours facile, ce serait même assez « galère » !

    Par contre, quand j’ai entendu cette info à la radio, je me suis dis que c’était bien jouée pour le bizness du « Traité Transatlantique » avec leur volaille/viande traitée avec du chlore.

  4. Re…,

    Même les poissons d’élevage étaient concernés, puisque nourrit en partie avec des farines animales.
    La tremblante du mouton est une maladie très ancienne, que les éleveurs connaissent depuis longtemps, avant sa divulgation en 1986 dans le grand public.
    Par précaution il ne fallait manger que les muscles, et surtout pas le reste. Pour les amateurs de cervelles et de moële , il y avait l’agneau.
    Mais le plus important est de se souvenir de la provenance de cette infection, et de continuer à se méfier de tout ce qui vient de ces pays.

  5. les rats de laboratoire

    En meme temps celui qui ignore sa n’habite pas cette planete! Le scoop serait de savoir quel aliment n’est pas contaminé.. Puis quand on voit ce qu’on respire j’essaie meme pas d’imaginer ce qu’on bouffe

  6. La nature crée des maldies des que des êtres vivants ne disposent plus de leur espace vital qu’elle leur a attribué.
    Généralement ça commence par des épidémies gastriques, puis pulmonaires pour finir plus gravement sur des épidémies d’infections plus profondes, voir d’aniélation mentale.

    L’homme confiné dispose des moyens d’hygiène en temps normal pour se prémunir des onfection. Il peut se promener dans la nature pour se régénérer mentalement. Ce n’est plus vrai en cas de confinement forcé par la guerre ou catastrophes ( voir Haiti)

    Les animaux ne disposent pas d’une hygiène corporelle leur permettant de vivre confinés. Il vivent sur leurs excréments, il est inévitable d’enrayer la propagation des micro organismes dans une telle concentration fertile.
    Ajouter à ceci la déjection des produits chimiques ingérés …..

    Donc il n’est pas possible d’élever des animaux sans leur donner des antibiotiques préventifs. Ne pas le faire est la perte assurée de l’élevage.

    Même au niveau du bio, ce n’est guère possible car les maladies se propagent à travers l’air par le vent et par l’eau dans les rivières.

    Ajouter à cela la mauvaise qualité de la nourriture des animaux, parfois contre nature au nom du profit, le traitement de la viande pour qu’elle se gorge d’eau, les trafics…..

    Donc en attendant que l’humanité comprenne qu’elle doit abandonner son instinct carnassier, plus nécessaire avec l’avènement des machines. Quand elle comprendra qu’en mangeant des céréales, toute la planète pourra être nourrie. Quand elle comprendra que les animaux sont des êtres aussi respectables que les hommes. Le temps que ça monte au cerveau, il faudra limiter la consommation de viande pour ne pas cumuler les produits chimiques et se passer de steacks tartares, de shuchi, et autre viandes crues pour éviter de graves contamination biologiques.

  7. Sauf que les antibio qu’ils donnent ce n’est pas pour les soigner, mais pour les doper
    ils grossissent plus vite

    j’avais vu ça pour les porcs, ils leur filé 4 ou 5 produits différents , mélanger ça les booster.

    • Non, les antibios ne font pas grossir, ce sont des médicaments extraits de champignons dont l’action est antimicrobienne.
      Donc si l’être est contaminé, il est malade et il dépérit. Le fait d’éliminer les microbes par les antibiotiques, l’être malade reprend des forces et reprend du poids parce qu’il est alors en bonne santé.
      Comme je l’ai déja dit, les êtres vivants, s’ils ne disposent pas de leur espace vital, deviennent malade par le fait qu’ils vivent sur leurs excréments.

  8. Mieux vaudrait indiquer alors une carte des producteurs de volaille bio en France non?

    • C’est de la pipe.
      Le label bio correspond à une norme qui n’interdit pas au producteur de soigner ses animaux avec des médicaments et qui n’interdit pas l’usage de nourriture industrielle.
      La seule contrainte est l’espace vital élargi et la mise en quarantaine médicale quelques semaines avant l’abattage.

      D’ailleurs, rien ne prouve que manger bio fait vivre mieux et plus longtemps.
      La preuve, nos ancêtres ne mangeaient que bio et ils avaient une espérance de vie de 35 ans. Aujourd’hui on mange de l’industriel et on a une espérance de vie de 80 ans.
      Imagines, si tout le monde semettait à exiger de la bouffe bio, il serait impossible de fournir autant de viande.
      La seule logique viable à long terme, c’est d’abandonner cette habitude bestiale carnassière, utile dans un contexte ou l’homme vivait dans un environnement quasi animal. Aujourd’hui, l’organisme humain est moins sollicité par l’avënement de la machine, la viande ne se justifie plus.
      1 kg de poulet est l’équivalent de 7 kg de céréales toutes aussiriche en protéines. Donc sans viande, il est possible de nourrir 7 fois plus d’humains.
      Le bio est une mode, loin d’être à la portée de la plupart de nos concitoyens. C’est en somme une filière de luxe des produits alimentaires.

  9. Il faut arrêter de manger de la merde industrielle, je préfère payer un peu plus cher et ne pas avoir à acheter des médicaments, plutôt que l’inverse.. la santé n’a pas de prix, et ces poisons nous la bousille.

    • C’est de l’illusion. J’ai souvent été témoin direct sur des pratiques trompeuses. Bien souvent cette même merde que tu dénonces est enjolivée par une présentation correspondante à l’image qu’attend le client . Personne ne va voir ce qui se passe réellement dans le processus d’élevage, de nourriture, de fourniture de la viande avant transformation, et dans la distribution. Il y a dans cette longue chaine de multiples possibilités de tromperie. L’essentiel, c’est qu’au final, le consommateur soit conforté par les images qu’on lui montre sur l’environnement du produit fini , qu’il soit conforté dans sa croyance qu’il mange plus sainement que tout le monde et qu’il ne va pas mourir empoisonné. Ce qui est garanti en somme par les contrôles de l’état sur l’ensemble des produits de consommation.

    • On ne dit « rien »,

      même quand on sait pertinemment qu’on donne des résidus de viande (farines) à des « herbivores », des « granivores » et à des poissons. Et inversement.

      L’être humain est le seul mammifère à consommer régulièrement le lait maternel d’autres espèces, alors que ces dernières sont alimentées comme décrit ci-haut.

  10. Dernièrement je faisais allusion à l’amibe, elle n’est qu’une des causes de problèmes d’ordre sanitaires, mais elle est très présente dans ces types d’élevages, où le stockage de grandes quantités est plus que déraisonnablement nécessaire.

  11. Re…,

    Pas besoin de se soigner si on est pas malade !
    Ne pas être malade ?
    Fastoche, mangez de l’ail et de l’oignon frais, rajouté à votre nourriture. Votre système immunitaire sera renforcé, par ces apports qui sont un enrichissement.
    Certes, c’est pas comme les parfums, ce serait peut-être un petit peu répulsif pour des narines fragiles !
    Mais bon, ma santé d’abord et tant pis pour ceux qui s’éloigneront, ça Me donnera plus de temps libre.

  12. Indigne ! Jamais on ne le dit assez !

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