En Utah, il n’y aura bientôt plus de sans-abris

Et de trois bonnes nouvelles!

L’Utah a fait le calcul : héberger les SDF coûte moins cher que de les laisser dans la rue.6203110-9267344  L’état du Grand Lac Salé offre donc des appartements aux sans-abris.

John Huntsman, l’ex-gouverneur républicain de l’état de l’Utah, aux États-Unis, avait entrepris de mettre fin au problème des sans-abris il y a 8 ans, grâce au plan « Housing First » : le logement d’abord.

La solution n’a rien de révolutionnaire, elle est même plutôt évidente : pour résoudre le problème des sans-abris, il suffit de leur donner un logement. On n’y avait pas pensé à celle-là, et pourtant, ça tombe sous le sens.

Les sans-abris se voient ainsi proposer un logement, et sont suivis par un travailleur social. Mais la jouissance du logement n’est attachée à aucune condition, sinon celle d’être en contact avec le travailleur social assigné. L’occupant ne risque pas l’expulsion au bout d’un certain temps.

Chacun y trouve son compte

Qui paie la facture me direz-vous ? C’est bien le contribuable américain. Mais il y trouve également son compte, car au final, la note est moins salée. En effet, les autorités ont fait le calcul :

  • Les visites régulières à l’hôpital et en prison ont un coût annuel évalué à 16 670 $ par SDF et par an. 
  • Or le coût d’un logement et d’un travailleur social affecté par sans-abri n’est que de 11 000 $ par an. 

Qui l’eût cru, héberger les sans-abris est en fait une source d’économies pour l’Utah.

En 8 ans, ce programme a permis de faire chuter le nombre de sans-abris de 78%, selon The Independent. Son succès est tel que d’autres états envisagent sérieusement de reproduire le modèle de l’Utah.

En France, des réquisitions impossibles

En France, la ministre du logement Cécile Duflot avait annoncé la réquisition de logements vides pour l’hébergement des sans-abris et des mal-logés. Un an après son annonce, aucun logement n’a été réquisitionné, malgré l’action des associations qui continuent de réclamer l’application de la loi de 1945.

Voyons si le bilan positif du programme déployé en Utah est transposable à la situation française.

Source: madmoizelle.com

Trouvé sur Informaction

9 Commentaires

  1. En Belgique, certains veulent les mettre dans des boîtes…http://democratie-nouvelle.skynetblogs.be/archive/2013/12/05/box-pour-sdf-8006427.html . Discutable…. . par contre, à Charleroi, sous couvert d’urbanisme, la ville s’arrange pour supprimer un maximum de petits logements pour éviter de payer des allocations sociales.

  2. MDR … Ca aurait aussi bien pu se passer en URSS autrefois … Les amérloques ont un côté assez soviétique, quand ils s’y mettent 🙂

  3. Et s’il était mis à disposition un terrain de deux ou trois hectares à valoriser en pleine propriété au finale…

    a la place du RSA pour ceux qui le souhaitent et ont la capacité à s’assumer…

    Mais bon, j’entends déjà encore crier « Au fou ! A l’Utopiste ! »…

  4. Un cercueil pour deux,faut rester solidaire.
    Les cercueils HLM existent déjà.

    • Certains appellent cela des cendriers, d’autres des colombarium…

      Le regroupement familial a déjà été pratiqué à grande échelle, et ailleurs, d’ailleurs, d’hiver et va riez…

      Mais fais gaffe, une allusion peut être montée en épingle aussi vite qu’un faux mouvement du bras… ou qu’un humour mal maîtrisé…
      ;0D

      • haha FENRIR ,l’euthanazie un commerce d’avenir,avec ou sans Kippa ?(c’est pour la réduction)
        Bisous vieux frère,ITSMIE est déshydratée quand meme ,hahaah,t’as vus comme elle s’insulte hier ?,bof..

        • Joker Le Copain !

          La Convention de Genève interdit de tirer sur les ambulances…

          Et je respecte la convention de Genève qui a également interdit les balles Dum-Dum au profit des balles blindés par humanité…

          Comme ce brave Monsieur Guillotin qui était un véritable humaniste.

          Vaut mieux s’hydrater régulièrement, sainement et de manière variée : eau, thé, café, chicorée, viandox, limonade, bière, vin, kefir,…

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