L’équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent, qui tente depuis plusieurs années de sortir de la crise, va annoncer mardi aux syndicats de nouvelles coupes dans les effectifs, dans le cadre d’un plan de réorganisation lancé par son nouveau patron, Michel Combes.
Après une éclaircie en 2011, le groupe né de la fusion du français Alcatel et de l’américain Lucent est en effet retombé dans le rouge l’an dernier, accusant une perte nette de 1,3 milliard d’euros sous l’effet d’importantes dépréciations d’actifs.
Le nouveau directeur général d’Alcatel-Lucent, Michel Combes, avait dévoilé en juin son plan stratégique pour sortir l’équipementier télécoms de la crise, mais était toutefois resté muet jusqu’ici sur les conséquences sociales de ce nouveau plan.
Selon des chiffres dévoilés lundi soir par les quotidiens Le Figaro et Les Echos, et confirmés de source syndicale, Alcatel-Lucent compte supprimer 10.000 postes nets dans le monde, soit 15.000 suppressions mais aussi 5.000 créations de poste, étant entendu que les personnes dont le poste est supprimé peuvent y postuler dans le cadre de la mobilité interne.
L’équipementier télécoms doit présenter mardi matin au comité d’entreprise européen du groupe un plan de suppression d’emplois de grande ampleur, de 15.000 emplois dans le monde, rapporte le quotidien Les Echos sur son site lundi soir.
Ces suppressions de postes viennent s’ajouter aux 5.000 déjà prévues dans le monde dans un précédent plan d’amélioration de la performance pour l’année 2013.
En France, 900 départs sont prévus, soit 10% des effectifs, et 900 autres seront touchés, soit par le biais de mutations en raison de fermetures de sites, soit par l’externalisation de certains postes comme dans les services informatiques. Ces salariés seront repris par des prestataires, selon le quotidien, qui ne cite pas ses sources.
Ces informations sont confirmées de source syndicale, ces chiffres étant présents dans les documents transmis aux élus en prévision du comité de groupe européen prévu mardi.
Il y aura 15.000 à 16.000 suppressions de postes dans le monde, et au delà des 5.000 en Europe. En France, il y aura 1.800 licenciements, mais aussi 300 nouvelles embauches et 1.000 externalisations, selon cette source syndicale qui confirme également des fermetures de sites à Toulouse (sud-ouest) et Rennes (ouest).
Le plan Shift 2013-2015 doit permettre au groupe de réaliser une transformation industrielle, en passant d’un généraliste des équipements de télécommunications à un spécialiste industriel des réseaux IP (sur internet) et de l’accès très haut débit mobile et fixe, deux activités essentielles aux réseaux de nouvelle génération, avait déclaré M. Combes.
Ces annonces sont cohérentes d’un point de vue économique dans le cadre du plan Shift, mais la vraie question que ça pose, elle est politique, elle est au gouvernement, qui devra trouver une solution pour gérer la situation, commente la même source syndicale.
Source: Agence de presse via Romandie
Hé Benji, t’es devenu aussi insomniaque que moi on dirait ! ;O)
Je le suit depuis longtemps malheureusement, et c’est fatigant….. Marre dès fois, mais hors de question que je prenne quoi que ce soit! 🙂
Une petite tisane jaune du pays aide a dormir. 🙂
vous etes sur de l’info?
parce que la crise est derriere nous!
si si, c’est hollandouille qui l’a dit!
vous savez, l’ennemi de la finance.
mais surtout l’ennemi de VOS finances, mdr!
il avait pas précisé!
Le site d’Orvault devrait fermer en 2015.
En fait le personnel d’Alcatel forme leurs successeurs, des Indiens, et peu à peu leur activité est délocalisée vers l’Inde.