13 réacteurs Japonais sur 50 et 47 réacteurs américains sur 51 seraient toujours équipés de câbles inflammables malgré une réglementation ad hoc établie en 1980
L’Agence de Sécurité Nucléaire Japonaise NRA vient de révéler que 13 réacteurs Japonais parmi les plus anciens pourraient se voir définitivement arrêtés car la majeure partie de leurs installations de contrôle-commande n’utiliserait pas de câblages électriques pare-feu ; en « grattant » un peu, l’affaire remonterait en fait à… 1975 !
Des câbles vétustes ne répondant pas aux normes anti-incendie établies dès 1980
D’après la NRA, l’ensemble des câbles de contrôle-commande 1 serait susceptible de transmettre un incendie au niveau des différents circuits de l’îlot nucléaire 2.
Un précédent : l’incendie de Brown Ferry 1 et 2 en 1975
L’incident à l’origine des normes anti-incendie des câblages s’est produit le 22 mars 1975 dans la salle inférieure de l’unité de contrôle-commande de la centrale nucléaire de Browns Ferry (USA) 3 : un opérateur mandaté pour rechercher des prises d’air sous la salle de contrôle-commande commune des unités n°. 1 et 2 avait alors utilisé une bougie (sic) pour rechercher l’origine de fuites d’air pouvant véhiculer de la radioactivité depuis le niveau 1 des bâtiments-réacteurs vers la salle des opérateurs.
Le technicien ayant approché sa flamme un peu trop près d’un câble électrique, ce dernier s’est enflammé et a été à l’origine d’un incendie qui a « remonté » les câbles électriques jusqu’au bâtiment-réacteur pour endommager gravement le circuit de refroidissement d’urgence des réacteurs n°. 1 et, de manière moins sévère, de l’unité n°. 2. Le feu s’est alors propagé le long des câbles durant sept heures sans que personne ne puisse intervenir !
Les dégâts créés par l’incendie de 1975 dans le bâtiment-réacteur de l’unité n°. 1 de Browns Ferry (NRC)
La situation était alors extrêmement critique : il fallait à l’évidence stopper le réacteur afin d’intervenir sur l’incendie qui couvait et progressait lentement, menaçant d’affecter des éléments vitaux des deux unités, mais il s’avérait en pratique impossible de le faire car le circuit censé refroidir rapidement le réacteur après l’arrêt d’urgence ne fonctionnait plus, détruit par l’incendie 4! L’état de l’unité n°. 1 fût finalement stabilisé après bien des efforts une quinzaine d’heures environ après le début de l’incendie.
Article entier+références: Gen4.fr
Zinzinland la suite …
Il faudra lire « roulette nucléaire » de Mark Karlin.
A choisir, je préfère la roulette russe.
Cela va donner du travail aux israéliens. ce sont eux qui se spécialise dans la reconstruction autour des coriums comme à Foutushima.
Je suis content de ne pas être israélien !