Des fissures d’un nouveau type détectées dans un réacteur Sud-Coréen : l’ensemble du parc nucléaire de ce pays devra être contrôlé
Certains pensaient que les réacteurs nucléaires à eau pressurisée, représentant la majorité de ceux exploités de par le petit village nucléaire, étaient particulièrement bien connus (particulièrement leurs défauts) depuis la soixantaine d’années qui les séparait de leur première mise en service commerciale. 1
Décidément, tout se casse la figure : un « nouveau » type de défaut fait son apparition au niveau d’un REP Coréen
Deux des réacteurs de l’immense site de production électronucléaire de Yeonggwang, situé à 250 km au Sud de Séoul, ont connu depuis quelques mois des problèmes localisés au niveau des barres de contrôle des cœurs, éléments primordiaux pour la « conduite » du réacteur ; ce sont notamment ces barres qui permettent en grande partie de stopper le processus de fission nucléaire le plus rapidement possible lors d’un défaut touchant l’unité, ce qui se produit en moyenne une fois par année et par réacteur (USA).
Peu de détails et une commission de régulation Coréenne passablement opacifiante
Il semble que ces problèmes affectant les barres de contrôle aient déclenché plusieurs arrêts d’urgence au niveau d’au moins deux unités de production, notamment le mois dernier et dans le courant du mois d’août 2012.
Même si très peu d’informations semblent avoir filtré sur ce nouvel incident Sud-Coréen, il est probable que les défauts se soient produits au niveau des unités n°. 1 et 2 qui sont les plus anciennes de l’énorme site qui compte 6 réacteurs et délivre une puissance totale estimée à près de 6000 MWe.
On se souviendra par ailleurs que la commission de sécurité nucléaire Sud-Coréenne 2 traîne derrière elle – et malgré un changement de patronyme récent qui ne trompe personne – une longue série de casseroles visant sa présumée indépendance vis-à-vis du village électronucléaire.
Des barres de contrôle endommagées, un réacteur défaillant impossible à stopper : un condensé du cauchemar nucléaire
Nous évoquions récemment le scénario du pire : un réacteur fou, dont par exemple les barres de contrôle ne fonctionneraient plus pour une raison ou pour une autre. Même si des dispositifs annexes permettent de seconder la descente de ces éléments dans un cœur à stopper d’urgence, il est évident que l’on se trouve déjà – dans le cadre d’un arrêt d’urgence – dans une situation plus ou moins périlleuse et que ce type de défaut engendrerait à coup sûr – dans le meilleur des cas – le retard d’un processus que l’on souhaiterait à l’évidence le plus rapide possible.
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Ce n’est qu’un début. Il serait souhaitable de favoriser la recherche pour savoir comment se débarrasser efficacement de ces centrales. Bientôt, nos enfants seront condamnés à vivre sous des bulles, pour ceux qui en auront les moyens. C’est catastrophe, sur catastrophe.
Ca ne m’étonne pas que ces incidents soient étouffés.Dès qu’il y a pépin nucléaire on ne dit plus rien. Tous les pays appliquent cette politique.
Bla Bla officiel : Pas de panique…. Tout est sous contrôle….
Dormez braves gens… Les bureaucrates veillent….
Bla Bla de bas étage : Dans un mois et 10 jours, c’est la fin… Ils sont dans les temps….