Le Japon se cherche une nouvelle capitale

Une catastrophe imminente pour que le gouvernement japonais pense à une telle initiative? Et la population qui est retournée à proximité de Fukushima, elle est prévenue? L’actualité est vraiment de plus en plus triste…

japan  gildar via Flickr CC License by

Près de seize mois après les événements de Fukushima, le Japon se prépare déjà à une nouvelle catastrophe. Le gouvernement du pays réfléchit à déménager dans une autre ville en cas de tsunami ou de tremblement de terre, rapporte RT.

Le gouvernement japonais est en effet en train de réfléchir à quelle ville choisir pour se relocaliser en cas de catastrophe, comme un tremblement de terre dévastateur ou un tsunami. C’est le Conseil central de prévention des catastrophes du Japon qui conseille aux dirigeants de se préparer à bouger les bureaux du gouvernement et de la Banque du Japon.

Pour l’instant, les quartiers généraux de rechange du gouvernement japonais sont localisés dans le district de Tachikawa situé à l’ouest de Tokyo. Si la résidence d’urgence est prête à être utilisée en cas de besoin, sa localisation (à 30 km du centre de Tokyo) ne lui permettrait pas d’échapper à une catastrophe future.

Le conseil recommande ainsi au gouvernement de choisir entre cinq villes moins exposées que la capitale actuelle: les deux plus grandes villes du pays, Osaka et Nagoya, mais aussi Sapporo, Sendai et Fukuoka. Les villes choisies ont été sélectionnées parce qu’elles possèdent déjà de larges bureaux de gouvernement ainsi que des branches de la Banque du Japon.

Cliquer pour afficher la carte des villes choisies sur Google Maps.

En plus de conseiller au gouvernement de choisir une autre base de replis, le conseil recommande également d’autres mesures comme la création de refuges temporaires pour des personnes dont la maison aurait été détruite, ainsi que la copie et la mise en sûreté d’informations liées aux catastrophes.

Les recommandations de ce conseil tombent alors que le Japon vient de rallumer son deuxième réacteur nucléaire. Le pays avait éteint toutes ses centrales à la suite de la catastrophe de Fukushima en 2011, mais un premier réacteur avait déjà été remis en marche au mois de juin 2012.

C’est la pression de la société d’électricité Kansai Electric Power (Kepco) sur le Premier ministre qui a poussé le gouvernement à valider le redémarrage du réacteur. Cette décision a suscité une vague de critiques: lundi 16 juillet, une manifestation anti-nucléaire réunissait plus de 100.000 personnes à Tokyo.

Photo: japan gildar via Flickr CC License by
Source: Slate.fr

11 Commentaires

  1. Ils devraient couler l’île parce que c’est plier, naze. Ils n’ont qu’à venir en France. On vire les banquiers avec leur dette et on fait une vrais société basé sur le partage, l’amour et le bonheur.
    Mouloude, Maurice, Mamadou, venez. A nous les petites Japonnaises !

    • mdr.
      Au fait, tu fais quoi des japonais hommes ?
      Tu les recycles dans les centrales françaises comme nettoyeurs ?

    • Taratata, c’est bien un problème de l’humain vouloir toujours péter dans du velours ou tout recommencer à neuf quand il a décidé de bouger son cul. Mais on commence à devenir un homme quand on entreprends de réparer ses conneries.

      Je te fait un petit cahier des charges.

      1. Fabriquer des boitier électronique qui supporte les radiations pour avoir des robots opérationnelle.
      2. Abattre les murs du réacteur 4.
      3. Monter un sarcophage et le poser sur la piscine.
      4. Vider les crayons de la piscine.
      5. Commencer à creuser un trou pour rattraper le Corium.
      6. le localiser et le récupérer dans des sarcophage en amiante/tungstène.
      7. Continuer à percer le trou jusqu’à la plaque de subduction.
      5. Démonter, Rasez et racler la zone interdit.
      6. Lancer de grandes culture (comme le chanvre) qui absorbe les radiations et recommencer jusqu’à un niveau acceptable.
      7. Balancer les déchets dans le trou.
      8. Relancer des cultures pour crée de la terre et de l’humus.

      Bien sur plusieurs opérations peuvent être mener en parallèle afin de réduire les délais.

  2. hum;hum,suite a ce qu’ils ont « vécus » depuis pas mal de temps…
    serait-temps,non?

  3. l’homme couperas la dernière branche qui porteras la dernière feuille qui lui donne son oxygène.
    et a se moment l’homme comprendras son lien avec la nature.

  4. Mais au fait,
    Ils cherchent une nouvelle capitale pour le gouvernement… ou pour la population !!!

  5. Ils devraient commencer par changer l’emblème de leur drapeau !

    3 ailettes espacées de 120° autour du point rouge !

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  6. Ayant vécu au Japon,je peux dire que les japonais vivent l’INSTANT. La sensibilité dont nous faisons preuve n’existe pas vraiment chez eux. ils ne savent pas se prendre dans les bras, par exemple. Il n’y a pas de sensiblerie. les films sont pas mal teintés d’hémoglobine, même les films d’amour ( il y a eu une version de Romeo et Juliette qui vaut la peine, surtout à la fin, où la fille met du sang plein les murs avec ses mains en s’écroulant, sur fond de musique romantique (!). Tout cela donne un comportement un poil rigide, avec pas mal d’humour, ce qui est assez déconcertant. La télé propose beaucoup de choses comiques.
    La catastrophe monstrueuse qui s’est abattue sur le Japon, est interprétée différemment là-bas. Une forme de stoïcisme
    s’est installé, ce que nous avons du mal à comprendre. Les manifestations qui ont lieu actuellement se passent dans la dignité, etc.
    De toutes façons, le Japon, tel que j’ai pu le connaître, s’en est allé. La radioactivité a rattrapé Tokyo, et va manger lentement le pays. Certaines nations se frottent les mains… Un concurrent de moins. La pourriture totale de l’Occident se fait jour. Tout ce fric employé à pilonner les pays arabes, auraient largement suffi pour nettoyer le terrain japonais… Ne soyons pas naïfs. Les mégalos-paranos-psychos qui tiennent les rênes du monde auront moins de fric à dépenser pour réduire la population mondiale.
    Tout cela pue, mais ce n’est pas étonnant, après un règne de plus de six mille ans de haine, de ruse et de muscle.
    Mes frères, il faut mourir, au nom du « progrès » planétaire.

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