Bientôt de la gélatine d’origine humaine dans notre alimentation?

Soleil vert, à chaque fois un petit pas de plus vert le pire, à chaque fois une étape qui se franchit… Pour l’instant, rien n’est encore réellement lancé mais les choses vont parfois si vite qu’il ne reste peut être plus beaucoup de temps avant que vous n’ayez à jouer aux « Hannibal Lecter » en mangeant des bonbons!

C’est de pire en pire, la science a de bons côtés on ne peut pas le nier, mais il y a parfois des dérives d’un genre … répugnant. Que pensez-vous de la gélatine d’origine humaine ?

Il existe deux sortes de gélatines très répandues, celle d’origine animale (les fameuses feuilles à faire tremper dans l’eau froide) ou d’origine végétale (Agar-Agar). Manifestement ce n’était pas suffisant, certains scientifiques ont travaillé sur un substitut de gélatine issu de gênes humains…

Surprenante ou dégoûtante, cette démarche a pour but d’écarter les infections pouvant exister dans les agents gélifiants d’origine animale. Une étude explique que ce nouveau produit serait un substitut capable de remplacer les 300 000 animaux utilisés chaque année pour la création de gélatine.

L’autre problème avec la gélatine animale (composée d’os d’animaux et de peau), c’est que la qualité des lots est extrêmement variable et donc difficile à contrôler pour les industriels. En revanche, la gélatine humaine, savant mélange entre souche de gènes humains et levure (miam !), serait bien plus stable.

Jinchun Chen et ses collègues ne voient pas l’utilisation de cette gélatine d’une teneur nouvelle pour la seule consommation alimentaire (desserts, bonbons, marshmallows…). Ils l’envisagent également à des fins médicales, pour les capsules notamment.

Peut-on légaliser et commercialiser à grande échelle un tel produit ? Espérons que non, sinon nos merveilleux nounours en gélatine nous donneront probablement la nausée.

Source: Gizmodo.fr

9 Commentaires

  1. a bordel,,c’est degueux!!!!

  2. En lisant cet article, je me dis que la réalité va bientôt surpasser Soleil Vert. 
    Beurk Beurk Beurk! Comme le dis Florence…

    Merci Benji, pour tes yeux aiguisés! 😉

  3. Renseignez vous, c’est déjà le cas avec le pain industriel qui utilise une protéine extraite de cheveux humains.
     
    Lisez l’excellent « Marché de la faim » de Jean Ziegler. Il en parle.
    L-cystéine
    la plupart sont extraites d’une source naturelle de protéine abondante et bon marché: le cheveu humain. Le poil est dissous dans l’acide et de la L-cystéine est isolée par un procédé chimique, puis emballée et expédiée à des producteurs de pains commerciaux. Outre des cheveux humains, d’autres sources de L-cystéine comprennent des plumes de poulet, des plumes de canard, des cornes de vache et des produits dérivés du pétrole.
     
    La plupart des cheveux utilisés pour faire la L-cystéine est recueillie à partir des étages de coiffeurs et salons de coiffure en Chine.
     
    Alors que la pensée de manger les cheveux dissous peut rendre certaines personnes mal à l’aise, la plupart des consommateurs occidentaux à terme n’ont pas d’objection de principe de le faire. Pour les juifs et les musulmans, cependant, les dérivés de cheveux donnant de la L-cystéine pose des problèmes importants. Les musulmans sont interdits de manger quoi que ce soit provenant d’un corps humain, et de nombreux rabbins interdisent la consommation de cheveux pour des raisons similaires. Même les rabbins qui permettent la consommation de cheveux l’interdiraient s’ils savaient que l’acide aminée peut etre issue de cadavres – et depuis beaucoup plus la L-cystéine provient de la Chine, où les pratiques d’approvisionnement et de fabrication sont notoirement douteuse, c’est une préoccupation réelle. Dans un cas, un rabbin a interdit la consommation de la L-cystéine parce que les cheveux avaient été récoltés au cours d’un rituel dans un temple en Inde.
    stefouxxx.wordpress.com
     
     

  4. le poisson Panga c’est pas mal ausi,urine de femme enceinte pour elevage des poissons,,

  5. J’me vois très bien en train de bouillir.

  6. Dégoutant, dégoutant, dégoutant, beurk…  Vive le agar-agar !

  7. On connaissait la maladie de la vache folle. On aura celle de l’humain fou…

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