La stupidité de certains (pour ne pas être grossier) ne cessera jamais, notamment lorsqu’il s’agit d’homosexualité. L’homophobie a donc de beaux jours devant elle vu que ni les médias ni les forces de l’ordre ne s’y intéressent suivant le pays concerné. Ce qui arrive actuellement en Afrique fait partie du pire… Déplorable!
Selon des associations, les viols « correctifs » perpétrés contre des femmes homosexuelles seraient en recrudescence en Afrique du Sud.DR
Correspondance, Johannesburg – Jeudi 5 mai, une adolescente de 13 ans, qui revendiquait son homosexualité, a été violée sur le chemin de son école, dans le centre de Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud, selon le ministère de la justice. En début de matinée du dimanche de Pâques, le 24 avril, c’est le corps de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, qui a été retrouvé dans une ruelle du township de Kwa Thema, situé à l’est de Johannesburg.
Crâne écrasé, dents arrachées, yeux exorbités, son visage était méconnaissable selon des témoins. Des parties de son corps ont été lacérées avec des tessons de verre, et des préservatifs usagés ont été retrouvés près du cadavre. La veille, dans un bar, cette militante pour les droits des personnes homosexuelles avait eu une altercation verbale avec un groupe d’hommes qui faisaient des avances à sa petite amie.
Peu relayés dans la presse locale, ces deux faits tragiques illustrent un phénomène persistant en Afrique du Sud – et même en augmentation selon des associations –, baptisé le viol « correctif ». Des hommes obligent des lesbiennes à avoir des relations sexuelles avec eux, jugeant que cela permettra à celles-ci d’être « soignées » et d’être remises « dans le droit chemin ».
« La mort de Nogwaza est le dernier d’une longue série de crimes sadiques visant les lesbiennes, les homosexuels et les transsexuels en Afrique du Sud », a réagi dans un communiqué l’organisation internationale Human Rights Watch.
LES POLICIERS FERMENT LES YEUX
Selon l’association Luleki Sizwe basée au Cap, 31 lesbiennes ont été tuées au cours de la dernière décennie en Afrique du Sud. Chaque semaine, plusieurs lesbiennes seraient violées dans le pays, mais il est difficile de connaître l’ampleur exacte du phénomène en raison de l’absence de statistiques officielles.
Les victimes lesbiennes vont rarement porter plainte au commissariat le plus proche car elles y trouvent souvent des policiers qui préfèrent fermer les yeux et qui pour certains d’entre eux, estiment même qu’elles l’ont « bien mérité », favorisant ainsi une culture de l’impunité.
La violence sexuelle (près de 500 000 viols par an), le machisme et la misogynie demeurent très présents dans la société sud-africaine. La » nation arc-en-ciel « a pourtant l’une des constitutions les plus progressistes en termes de protection des minorités. Alors que la majorité des pays africains condamnent encore pénalement l’homosexualité, les couples homosexuels sud-africains peuvent adopter un enfant depuis 2002 et se marier depuis 2006.
Ce sont surtout dans les townships, ces vastes quartiers pauvres situés à la périphérie des grandes villes, que les lesbiennes vivent un enfer. Elles sont sujettes au quotidien aux menaces qui peuvent à tout moment être mises à exécution. A l’image de cet homme qui lance à cette militante lesbienne : « Tu as besoin de prendre une leçon car tu te comportes trop comme un homme. » Celle-ci raconte que son ex-copine est morte du sida après avoir été contaminée lors d’un viol par plusieurs hommes.
LE GOUVERNEMENT CRITIQUÉ POUR SA COMPLAISANCE
Critiqué pour sa complaisance envers ces crimes, le gouvernement sud-africain a annoncé la semaine dernière la création d’un groupe de travail chargé de proposer des mesures permettant de lutter contre ces agressions (campagne de sensibilisation, mise à disposition de refuges pour des homosexuels en danger, etc.).
En quelques mois, une pétition de l’organisation internationale Avaaz réclamant la condamnation publique des viols « correctifs » par les autorités sud-africaines, avait recueilli plus de 900 000 signatures. Le texte exigeait aussi la reconnaissance pénale des crimes de haine.
En 2008, Eudy Simelane, une ancienne joueuse lesbienne de l’équipe nationale de football féminin, a été violée par plusieurs hommes, battue et poignardée 25 fois. Deux hommes ont été condamnés pour sa mort en 2009, mais à l’époque, les juges n’avaient pas estimé que son meurtre était lié à son orientation sexuelle.
Une vidéo du Guardian disponible sur YouTube rassemble des témoignages de victimes et d’hommes qui justifient les viols. « Ce ne sont pas des gens normaux comme nous », y affirme par exemple un jeune Sud-Africain.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=wefnH1SGDLM&feature=player_embedded]
Source: lemonde.fr
Ecoeurant…
La bétise humaine à de « beaux » jours devant elle.
Si j’étais une femme, je serais lesbienne.
pour être puni, il faut avoir commis un délit
et on ne commet pas ce genre de choses qui sont punissables
on chasse toujours les sorcières …
C’est affreux !!
D’après moi, la base est toujours un manque de respect de l’autre, le fait aussi de dire qu »il faut être comme tout le monde ». Surtout au niveau des femmes, qui même sans être homosexuelles, subissent des violences horribles.
Et les autorités qui ne font rien… Les violeurs on devrait les castrer !! >.<
La vie est une question de priorité absolue.
Lorsqu’l’ordre sera remis dans nos trans-grais$ions, nos rejetons de l’avenir,
lisant les livres d’histoire se demanderont pourquoi l’humanité a-t-elle pu
à se point disfonctionner.
……du moins je l’éspère.
Faut aller de l’avant.
Reçu aujourd’hui du réseau avaaz, il n’y a pas qu’en Afrique du sud que ces tarés stigmatisent les Lesbiennes, Gays, Bi et Trans….comment faire reculer l’obscurantisme??
C’est encore et toujours, ceux qui sont différents qui paient le prix au nom de la soit- disant bienséance religieuse. Il ne fait pas bon vivre hors, les lois édictées par des abrutis, qui doivent avoir des phantasmes non avoués, pour être aussi rigides et cons, dans ces pays, où la religion est le crédo…….
Chers amis,
Dans 24 heures, l’Ouganda pourrait adopter une loi instaurant la peine de mort pour homosexualité. Une mobilisation mondiale a permis de suspendre le projet l’an dernier — il est urgent de faire monter la pression pour appeler le Président Museveni à défendre les droits humains et stopper cette loi brutale. Signez ci-dessous et parlez-en à tous:
Dans 24 heures, le Parlement ougandais pourrait voter une nouvelle loi brutale qui prévoit la peine de mort pour homosexualité. Des milliers d’Ougandais pourraient être exécutés – au simple motif d’être gays.
Nous avions déjà contribué à stopper cette loi, et nous pouvons encore le faire. Après une mobilisation mondiale massive l’an dernier, le Président Museveni a bloqué toute avancée sur la loi. Mais la crise politique s’intensifie en Ouganda, et les extrémistes religieux au Parlement espèrent que la confusion et la violence dans les rues détournera l’attention de la communauté internationale pendant qu’ils tenterons pour la deuxième fois de faire adopter cette loi haineuse. Nous pouvons leur montrer que le monde a toujours les yeux rivés sur eux. Si nous bloquons le vote pour un jour de plus jusqu’à la fermeture du Parlement, la loi sera enterrée pour toujours.
Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous sommes déjà un demi-million à avoir soutenu cet appel — allons jusqu’à un million de voix contre la peine de mort pour les gays en Ouganda dans les 24 prochaines heures — cliquez ci-dessous pour agir, puis faites suivre le message à tous:
http://www.avaaz.org/fr/uganda_stop_homophobia_petition_fr/?vl
Être gay en Ouganda est déjà dangereux et terrifiant. Les homosexuels sont régulièrement harcelés et battus, et il y a à peine quelques mois, le militant des droits des gays David Kato (photo ci-dessus) a été sauvagement assassiné dans sa propre maison. A présent tous les personnes LGBT ougandaises sont menacées par cette loi draconienne qui impose la prison à vie pour toute personne ayant eu des relations sexuelles avec un autre individu du même sexe et la peine de mort pour les « multirécidivistes ». Même les ONG luttant contre la propagation du sida risquent la prison pour « promotion de l’homosexualité », selon les termes de cette loi haineuse.
L’Ouganda est en pleine tourmente politique — à la suite du printemps arabe, les gens descendent dans la rue dans tout le pays pour protester contre les prix élevés de la nourriture et de l’essence. Le Président Museveni a répondu en réprimant violemment l’opposition. Cette agitation a donné aux extrémistes religieux au Parlement l’occasion parfaite de ressortir discrètement le projet de loi anti-gays à quelques jours à peine de la fin de la session parlementaire qui effacera toutes les propositions de loi non votées.
Le Président Museveni a pris ses distances par rapport à cette loi l’an dernier, lorsque la pression internationale menaçait l’aide et le soutien dont bénéficie l’Ouganda. Les violentes manifestations dans la rue rendent son gouvernement plus que jamais vulnérable. Allons jusqu’à un million de signatures pour stopper la loi condamnant à mort les gays et sauver des vies. Nous n’avons que 24 heures — signez ci-dessous, puis parlez-en à vos proches:
http://www.avaaz.org/fr/uganda_stop_homophobia_petition_fr/?vl
Un peu plus tôt dans l’année, nous avons soutenu le mouvement ougandais pour l’égalité pour montrer que chaque vie humaine – quelque soit les croyances, la nationalité ou l’orientation sexuelle – est tout aussi précieuse qu’une autre. Notre pétition mondiale condamnant la peine de mort pour les gays a été remise au Parlement – déclenchant une large couverture médiatique mondiale et assez de pression pour bloquer la loi pendant des mois. Lorsqu’un journal à sensation a publié 100 noms, photos et adresses d’individus présumés gays et que les personnes ainsi identifiées ont été menacées, Avaaz a soutenu un recours en justice contre le journal et nous avons gagné! Ensemble, nous avons constamment soutenu la communauté gay en Ouganda — ils ont aujourd’hui plus que jamais besoin de nous.
Avec espoir et détermination,
Emma, Iain, Alice, Morgan, Brianna et le reste de l’équipe d’Avaaz
SOURCES:
Ouganda: Le Parlement tient une nouvelle audience sur le projet de loi anti-gay, Associated Press:
http://avaaz.org/ap_uganda
Le texte original de la loi anti-homosexualité (en anglais):
http://wthrockmorton.com/wp-content/uploads/2009/10/anti-homosexuality-bill-2009.pdf
L’opposition ougandaise réprimée à Kampala, Libération:
http://www.liberation.fr/monde/01012334605-l-opposition-ougandaise-reprimee-a-kampala
Etats-Unis et UE condamnent le meurtre d’un homosexuel ougandais, Le Monde:
http://avaaz.org/lemonde_uganda
Une militante ougandaise remporte un prestigieux prix des droits humains, Amnesty:
http://avaaz.org/amnesty_uganda
Homosexuels en Ouganda- Fugitifs dans leur propre pays, AllAfrica.com:
http://fr.allafrica.com/stories/201002020912.html
C’est vraiment affreux.
L’homme vient bien de l’animal, c’est sûr ! Et ceux qui ne veulent pas s’élever de cette « condition animal » y reste, et font vomir…
j’ai lu ce matin qu’en République « Démocratique » du Congo, environ 1 000 femmes étaient violées chaque jour…
CHAQUE JOUR !
bande de tarés.
Comme quoi tout les pays ne sont pas prêt de sortir du tribalisme.
mon avis perso :
tant que la société patriarcal refusera la société matriarcale qui depuis des lustres est en guerre ( remonter à l’origine humaine et au-dela )
tant que notre société sera gérer par ces genre d’élites sadiques, primaires, enfermés dans leur formatage millénaires on se rendra compte que finalement les femmes ont bien morfler sur cette planète !!!
Education leads to analysing, which leads to understanding and acceptation.
No education, no acceptation towards human differences.
To be a good national leader, you need to love your country but too many government actors give priority to their own banking account instead of using proper funds to educate citizen and children.. It has been this way for ages..and today, Tunisia, Egypt, Lybia are reacting.. Africa does carry a heavy tribute to self destruction..There’s a long way to go.. Good luck to you SA,
Best regards