Ben voilà, on l’attendait, il fallait bien que cela arrive!!! La Syrie est donc maintenant officiellement la prochaine cible des dégénérés de l’économie mondiale! A quoi bon tenter de réduire la crise mondiale, nourrir les populations, sauver la planète alors que des guerres peuvent être menées en faisant un grand ménage?
Manifestants à Qamishli, le 29 avril.AP/STR
L’opposition syrienne va enterrer, samedi, ses morts, au lendemain de la répression de manifestations massives dans plusieurs villes du pays. Sous le slogan « la semaine de la levée du siège », les « jeunes de la révolution syrienne 2011 » ont salué sur leur page Facebook les morts tombés vendredi, « journée de la colère » contre le régime du président Bachar Al-Assad.
Sur la seule journée de vendredi, 62 civils ont été tués par l’armée syrienne dans les villes de Deraa, de Rastan, de Lattaquié, de Homs et de Qadam, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon l’organisation syrienne de défense des droits de l’homme Saouasiah, la répression des manifestations a fait au moins 500 morts parmi les civils depuis le début de la contestation. Six semaines après le début du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, quelques dizaines de milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes malgré l’interdiction. Les autorités syriennes font état pour leur part de 78 membres des forces de sécurité tués et 70 civils tués dans des violences qu’elles imputent à des groupes armés. Selon l’agence de presse officielle Sana, des « groupes terroristes armés » ont tué huit soldats près de Deraa vendredi.WASHINGTON HAUSSE LE TON
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a exhorté vendredi le président syrien Bachar Al-Assad à cesser « immédiatement » les violences et les « actions déplorables que le gouvernement syrien entreprend contre son peuple ». Mme Clinton, qui s’exprimait après une rencontre avec son homologue japonais Takeaki Matsumoto, a réitéré son appel à Bachar al-Assad à « répondre aux aspirations légitimes » des Syriens. Un peu plus tôt vendredi, le président Barack Obama a décidé, en raison de « violations des droits de l’homme », de prendre des sanctions économiques contre le frère cadet du président syrien, Maher Al-Assad, qui dirige la quatrième division mécanisée, une unité ultra loyale, déployée lundi dernier à Deraa, Ali Mamlouk, chef des services de renseignement et Atef Najib, présenté comme l’ancien chef du renseignement pour la province de Deraa. L’ordre exécutif signé par Barack Obama prévoit également des sanctions contre les Gardiens de la révolution iranienne, accusés d’aider Damas à réprimer les manifestations.
Pour sa part, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a voté vendredi une résolution demandant l’envoi urgent d’une mission en Syrie pour enquêter sur les violations des droits de l’homme. « Le Conseil s’est élevé contre les tentatives de faire taire la contestation en usant de la violence gratuite », a réagi Hillary Clinton. Par cette décision, « le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a créé un précédent qui montre l’importance de cet organisme », a-t-elle ajouté.
Peu après l’annonce américaine, les Etats membres de l’Union européenne ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord préliminaire visant à imposer un embargo sur les ventes d’armes à la Syrie. Cet accord devrait être formalisé dans les prochaines jours. Les Vingt-Sept ont également demandé aux experts européens de plancher sur des restrcitions des déplacements des dirigeants syriens et des gels de leurs avoirs.
Source: lemonde.fr
Tribune de Genève – Dimanche 1er Mai 2011.
Les troubles en SYRIE pourraient se propager au LIBAN, selon des EXPERTS.
BEYROUTH – Les troubles en Syrie pourraient se propager dans le Liban voisin à tout moment, estiment des Analystes après les Accusations portées par DAMAS selon lesquelles le camp pro-occidental à Beyrouth soutient les Manifestants.
Capture d’écran d’une vidéo Amateur YouTub de Manifestants protestant contre le Régime Syrien à BANIAS, le 29 Avril 2011.
Tribune de GENEVE.ch – 1er MAI 2011 – 11:28
« Le simple fait de déclarer que les parties libanaises interfèrent dans les Affaires Syriennes revient à menacer de déstabiliser le Liban, que les accusations de financement et d’armement des Manifestants soient fondées ou non », juge Ghassan Azzi, professeur de sciences politiques à l’Université libanaise.
« Ceci pourrait être une tentative de transférer la crise d’un pays à un autre », dit-il à l’AFP.
Damas et Beyrouth ont une histoire commune tumultueuse.
En pleine guerre civile (1975-1990), la Syrie a envoyé ses troupes au Liban, où elles sont restées jusqu’à leur retrait en 2005 dans le sillage de l’assassinat de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais.
Les liens diplomatiques formels n’ont été renoués qu’en 2008, et la Syrie, tout comme l’Iran, soutient toujours le camp du puissant mouvement chiite Hezbollah.
La Syrie a accusé le camp de Saad Hariri, appuyé par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, de soutenir les manifestants qui défilent dans les villes du pays depuis mi-mars pour exiger la fin de 48 ans de règne du parti Baas.
Selon des Experts, ces accusations pourraient être un signe avant-coureur de contagion pour le Liban.
« Il est facile d’ébranler la stabilité du Liban : toute dispute ici vire au conflit sectaire dans lequel s’impliquent les pays arabes, l’Iran, la Turquie et les pays occidentaux comme la France et les Etats-Unis », estime M. Azzi.
La télévision Syrienne a diffusé les « confessions » de trois membres d’un « groupe terroriste » affirmant avoir reçu de l’argent et des armes du Député libanais Jamal Jarrah, Membre du Mouvement du Futur de M. Hariri, pour lutter contre le régime du Président Syrien Bachar al-Assad.
Et selon la télévision du Hezbollah Al-Manar, les Autorités Syriennes ont saisi de la drogue, de l’argent et des armes à bord de sept bateaux partis du Nord du Liban vers le Port Syrien de Lattaquié, des embarcations que DAMAS
« suspectait d’être liées au Mouvement du Futur ».
L’Ambassadeur de Syrie au Liban a demandé l’ouverture d’une Enquête.
« Même s’il n’y a pas de preuve, je ne pense pas que l’idée que des armes et des liquidités passent en contrebande du Liban vers la Syrie avec l’aide de l’Arabie-Saoudite soit complètement tirée par les cheveux », reconnaît Karim Makdisi, professeur de Sciences Politiques à l’Université Américaine de Beyrouth.
Mais selon lui, l’aide qui transiterait par la frontière ne peut être assez importante pour jouer un rôle crucial dans les événements en Syrie.
« Ce sont des scénarios exagérés, et plus probablement cela fait partie de la danse entre le Hezbollah et Hariri », explique-t-il.
Le nord du Liban a aussi vu arriver des centaines de Syriens fuyant des violences dans la ville de Tall Kakah, une zone à majorité Sunnite connue pour être un point de passage de trafics en tout genre.
Et sur le sol libanais, des manifestations pro et anti ASSAD ont eu lieu, nécessitant parfois l’intervention des Forces de Sécurité pour séparer les opposants.
« La Syrie devrait, avant tout, cesser le bain de sang à l’intérieur de ses frontières plutôt que de diffuser des mensonges fabriqués qui ne servent qu’à ternir ce qu’il reste de l’image de son Gouvernement », estime le Député Okab Sakr.