Avec toutes les informations venant du Japon, tantôt rassurantes, tantôt alarmantes, il est difficile de savoir exactement ce qu’il s’y passe vraiment. Stéphen Lendman nous rapporte les faits suivants, je suis en partie d’accord avec cet article, l’ayant mis en évidence dans le billet « Fukushima, le syndrome Japonais« ,Je serais plus prudente en ce qui concerne les autres allégations. Ayez l’esprit ouvert et réfléchissez, sur la possibilité d’un acte induit, surtout si on se souvient du lapsus de Bertrand Barré conseiller scientifique d’Aréva où il dit « » nous sommes face à un ACTE » », pour se reprendre aussitôt « »heu! une catastrophe » »……A vous de voir!
le lapsus à écouter « »http://www.dailymotion.com/video/xhko71_haarp-est-il-responsable-du-tremblement-de-terre-japonais-y_news« » Merci à Arlette et Mickye
Le 6 avril, Reuters a signalé que « le noyau du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon est entré en fusion et a traversé la cuve du réacteur, »déclare le républicain Edward Markey lors d’une audience à la Chambre à propos de la catastrophe :
« J’ai été informé par la Commission de Réglementation Nucléaire (CNR) que le noyau a tellement chauffé qu’une partie de celui-ci a probablement fondu dans la cuve du réacteur. »
Promouvant avec inconscience la prolifération nucléaire, la Commission de Réglementation Nucléaire américaine est tristement célèbre pour dissimulation et déni de ses effets nocifs. En conséquence, leurs rares aveux confirment vraiment une réelle fusion du cœur dans un ou plusieurs réacteurs, signifiant qu’énormément de rayonnement est relâché de manière incontrôlable dans l’atmosphère, l’eau et le sol, sur une vaste zone. C’est le scénario cauchemar ultime qui se déroule actuellement, mais ne vous attendez pas à de grands reportages dans les médias ou des explications des représentants du gouvernement.
Néanmoins, le 6 avril, les écrivains du New York Times Matthew Wald et Andrew Pollack ont mis en gros titre « Le coeur du réacteur touché fuit probablement, annoncent les États-Unis » :
» La CNR américaine a déclaré mercredi qu’une partie du cœur d’un réacteur japonais touché avait probablement fui de sa cuve en acier vers le fond de la structure de confinement, impliquant que le dommage était encore pire qu’on ne le pensait. »
Bien pire, en fait, parce que le matériau du coeur en fusion brûle ensuite de manière incontrôlée à travers la fondation en béton, ce qui signifie que tous les paris sont ouverts.
Le 5 avril, James Glanz et William Broad ont titré ainsi le Times : » Les Etats-Unis voient une panoplie de nouvelles menaces à la centrale nucléaire du Japon » :
Des ingénieurs américains ont prévenu « que la centrale nucléaire en difficulté…. est confrontée à un large éventail de nouvelles menaces qui pourraient persister indéfiniment, et qui dans certains cas, devraient augmenter en raison des mesures mêmes prises pour garder la centrale stable, selon un rapport confidentiel du CNR.
Les menaces identifiées comprennent:
– Possibilité d’autres explosions en raison de l’hydrogène et l’oxygène de l’eau de mer utilisés pour refroidir les réacteurs, qui pourraient avoir fait plus de mal que de bien. Selon l’ancienne conceptrice de réacteur, Margaret Harding:
«Si j’étais dans les chaussures des japonais, je serais très réticente pour avoir des tonnes et des tonnes d’eau dans un contenant dont l’intégrité structurelle n’a pas été vérifiée depuis le tremblement de terre», et très probablement sérieusement endommagé.
– En raison de préoccupations au sujet de dommages graves au cœur du réacteur, CNR a recommandé que du bore soit ajouté à l’eau de refroidissement pour modérer l’absorption des neutrons.
– Les barres de combustible usé exposées/ non protégées dans les unités 1, 2, 3 et 4 présentent des dangers extrêmes. Par ailleurs, des explosions ont soufflé dans l’atmosphère du matériau nucléaire « jusqu’à presque deux kilomètres des unités », indiquant de beaucoup plus grands dégâts que précédemment dévoilés.
David Lochbaum de l’Union of Concerned Scientists (UCS) (union des scientifiques inquiets) estime:
« Ceci brosse un tableau très différent, et suggère que les choses sont bien pires. Ils pourraient avoir encore plus de dégâts à longue échéance, si certaines de ces choses ne fonctionnent pas pour eux …. Ils ont eu beaucoup de choses désagréables (à manipuler), et un faux pas pourrait rendre la situation bien bien pire. »
D’autres experts pensent que la criticité a été atteinte, ce qui pose de bien plus grands dangers que révélés.
Pourtant, le gouvernement et les fonctionnaires de TEPCO prétendent toujours « pas de risque immédiat pour une explosion d’hydrogène » ou un dommage grave pour la santé humaine. En fait, les niveaux de danger sont maintenant extrêmes. Plus à ce sujet ci-dessous.
Même le CNR a admis que l’eau salée a « sévèrement restreint » et probablement bloqué les circuits. En outre, à l’intérieur du noyau, « il n’y a probablement pas de niveau d’eau (il est donc) difficile de déterminer la mesure du refroidissement qui a accès au carburant. » Peut-être aucun, et trois réacteurs ou plus sont touchés, un ou plusieurs en fusion.
Opinions d’experts indépendants
Le 4 avril, le géoscientifique et expert international en radioactivité Leuren Moret, a déclaré lors d’une interview par Alfred Lambremont Webre qu’Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper vont cacher les effets d’une guerre nucléaire tectonique sur l’Amérique du Nord par les retombées de Fukushima. En fait, les cartes de radioactivité de l’Institut norvégien pour la recherche atmosphérique (NILU) confirment une contamination sur la côte ouest, le Midwest et l’Ouest du Canada, et dans certaines régions plus élevée qu’au Japon.
De I’iode-131 radioactif dans l’eau de pluie échantillonné près de San Francisco a été trouvé à plus de 18.000 fois au-dessus des normes fédérales de l’eau potable. Les échantillons de l’Idaho, du Minnesota, de l’Ohio,de la Pennsylvanie et du Massachusetts ont montré de l’iode-131 jusqu’à 181 fois supérieur à la norme, et qui devrait augmenter. Il fait aussi son apparition dans le lait.
En conséquence, les mesures mobiles dans certaines parties de l’Amérique et le Canada ont été suspendues jusqu’à nouvel avis pour dissimuler la gravité de la catastrophe.
Moret a cité deux éminents scientifiques en nucléaire qui ont déclaré publiquement que le nord du Japon (un tiers du pays) est inhabitable et doit être évacué. Marion Fulk est l’un des scientifiques du projet Manhattan qui a aidé à développer la bombe à hydrogène. Il a également été expert en retombées sur l’atmosphère américaine quand les tests ci-dessus ont été effectués.
Le Dr Chris Busby est l’autre, le spécialiste des rayonnements ionisants. Le 30 Mars, il a dit à la télévision Russia Today que la contamination de Fukushima causera au moins 417 000 nouveaux cancers.
Moret a appelé Fukushima une opération « false flag » pour affaiblir un rival économique, nuire à l’économie, l’agriculture et la pêche, et compromettre sa détente avec la Chine. Par rapport à Tchernobyl, Fukushima libére énormément plus de rayonnement, peut-être de trop énormes quantités pour imaginer les effets potentiellement catastrophiques sur le monde.
En réponse, le Japon, l’Amérique et le Canada sont dans le déni. Les niveaux acceptables d’exposition au rayonnement ont été élevés. Les tests atmosphériques américains et canadiens ont été suspendus. Les autorités de l’État ont dit aux médecins de Californie de ne pas donner de l’iode pour les patients concernés. Mesurer le rayonnement dans le lait a également été arrêté.
La contamination se répand de l’Arctique à l’équateur. Les isotopes radioactifs à longue durée de vie provoqueront des ravages sur la santé humaine et l’environnement pour des générations. Moret a dit que les formes de vie développées sur des milliards d’années seront détruits dans un siècle.
Le 29 mars, un article de Chris Busby de Rense.com s’intitulait « Démolir les experts nucléaires » :
« Ce que ces gens ont en commun c’est l’ignorance. (beaucoup de ceux) qui apparaissent (dans les grands médias) et pontifient n’ont pas vraiment fait de recherche sur la question du rayonnement et de la santé. Ou s’ils l’ont fait, ils ont…. raté toutes les études clés et les références. (D’autres sont) réellement méchants en disant qu’on n’a rien à craindre de Fukushima, rien comme Tchernobyl ou Three Mile Island.
En fait, Fukushima est déjà bien supérieur aux deux autres et ira de plus en plus mal avec les disséminations de rayonnement qui se poursuivent et s’étendent. Busby citait Joseph Conrad en disant: «après que tous les cris se sont tus, le silence sinistre des faits demeurent. »
» «Je crois que (l’éventail des) experts charlatans », a déclaré Busby, « sont pénalement irresponsables, car leurs conseils mèneront à des millions de morts …. J’espère qu’ils seront envoyés en prison où ils pourront avoir beaucoup de temps pour lire les preuves scientifiques (montrant) que leur avis était fondé sur l’analyse mathématique de l’air léger. »
Il a cité le regretté professeur John Gofman, un grand expert responsable américain de l’énergie atomique à la Commission, qui a démissionné, en disant:
« L’industrie nucléaire est une guerre contre l’humanité. »
Jusqu’à présent, en fait, il a gagné. On est entré dans un « endgame » qui décidera si oui ou non l’humanité survivra. »Pas d’une soudaine guerre nucléaire », a déclaré Busby. « Mais d’une guerre nucléaire en cours et progressive qui a commencé avec les rejets dans la biosphère au cours des années 60 par toutes les retombées des essais atmosphériques, et qui s’est continué inexorablement depuis (à ce jour), accompagnée par un accroissement parallèle des taux de cancer et la perte de fertilité de la race humaine. »
» Busby l’appelle «le scandale de santé publique le plus grand de l’histoire humaine ….» Qui peut être en désaccord ?
Un dernier commentaire
Dans un e-mail personnel, le chercheur en environnement, le Dr Ilya Perlingieri a expliqué les dangers du déversement par les japonais de milliers de tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique, en disant:
Nous sommes tous en grave danger! Ceci a été de la folie ! Cette eau radioactive va venir ici (vers l’Amérique). Ça ne fait aucun doute. Les courants l’emmèneront vers la côte ouest et contamineront les plages et toute la vie marine entre la côte et le Japon. Ce qui s’évapore naturellement viendra alors par les courants aériens sur le reste des États-Unis et le reste de la planète! »
«C’est homérique, et ce n’était pas un accident. »
SOURCE internationalnews.fr
Traduit par Hélios/bistrobarblog
Isabelle de conscience du peuple
Bonjour,
je ne réussis plus à me connecter sur le site de HAARP depuis quelques jours (www.haarp.alaska.edu/haarp/magind.html), rencontrez-vous le même problème?
A vrai dire j’ai voulu le consulter après la secousse de 7.1 au Japon et de 6 au Mexique, je m’y étais connecté la veille et pas de problème… Coïncidence?
IRSN mail de ce jour :
carte :
http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/irsn-meteo-france_Film-Global_8avril.aspx
Synthèse des résultats des mesures de radioactivité en France : Bulletin d’information n°12 du 8 avril 2011 à 17h
08/04/2011
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20110408_synthese-resultats-mesures-environnement-france.aspx
en France :
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/201103_situation_en_france.aspx
Sur futura-sciences :
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/radioactivite-dans-les-oceans-quelles-consequences_29326/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20110409-%5BACTU-radioactivite_dans_les_oceans_:_quelles_consequences__%5D
?????
Moi non plus, j’ai essayé plusieurs fois! 🙁 j’ai ce message,
Le délai d’attente est dépassé
Le serveur à l’adresse http://www.haarp.alaska.edu met trop de temps à répondre.
*
J’ai juste une question peut-être très bête mais : plutôt que de bazarder de l’eau de mer, ce qui est sans doute rajouter un élément aggravant à une situation déjà catastrophique, n’aurait-il pas valu mieux réquisitionner autant de supertanker et autres navires à forte contenance, pour ramener de l’eau douce des autres régions du Japon ? puisque les routes étaient impraticables, et vu les limites en capacité, des hélicoptères…. quelqu’un à une réponse là dessus ?
Ils s’en foutent d’aider la population, ça résume!
Ils devaient connaitre le danger, avec le nucléaire il n’y a pas d’à peu près, en cas d’urgence ils devaient prévoir le pire, pas faire n’importe quoi et appeler aux secours quand il y a eu criticité pour un réacteur, ils savaient que les autres étaient endommagés gravement.
Que de temps perdu!! le bore et l’azote auraient dû être utilisés en priorité, le résultât ce sont des tonnes d’eau salées contaminées qui se sont déversées dans l’océan, et des rejets dans l’atmosphère qui font le tour du monde……Pour enfoncer le clou un nouveau séisme de 7° a eu lieu et…..pas de dégâts en supplément, si pire il y a, il a lieu en ce moment, donc dire que le new séisme n’a pas fait plus, est un doux euphémisme, car à part l’explosion et des rejets encore plus massifs….pour compléter!! c’est vraiment une catastrophe mondiale, pas simplement Japonaise, avec toutes les centrales disséminées un peu partout, nous ne sommes à l’abri de plus rien!
Areva est allé au Japon avec Sarko, A.L. y est restée plus longtemps pour conseiller les japonnais sur la décontamination.
Vous avez eu des échos de cette aide ?
Elle n’a rien proposé pour arreter toute cette réaction en chaîne ?
J’ai un grand doute sur les moyens dont disposerait la France s’il nous arrivait un accident de ce genre.
Si « ils » avaient une solution, je pense qu' »ils » l’auraient donnée aux Japonnais. Donc « ils » n’ont RIEN !
Catastrophique.
Le Premier Ministre JAPONAIS aux sinistrés : « Nous ne vous abandonnerons pas » !
ISHINOMAKI (Japon) – Le gouvernement reconnaît que la situation à la centrale reste toujours instable un mois après l’accident, qui aurait pu déboucher sur une catastrophe nucléaire plus grave que celle de Tchernobyl, il y a 25 ans.
Le Premier ministre japonais écoute les témoignages d’employés d’une Entreprise de pêche à Ishinomaki, le 10 avril 2011.
TRIBUNE de GENEVE.ch – AFP – 10.04.2011 – 15:26
A une centaine de kilomètres au sud, la Centrale Nucléaire de Fukushima continue de donner des signes d’inquiétude un mois, quasiment jour pour jour, après qu’une vague de 14 mètres de haut a dévasté ses installations électriques et ses circuits de refroidissement.
Les techniciens de l’opérateur Tokyo Electric Power (TEPCO) se sont activés pour terminer dimanche le déversement dans la mer de 11.500 tonnes d’eau faiblement radioactive afin de faire de la place dans des cuves pour évacuer une eau plus polluée. Cette initiative controversée avait provoqué l’inquiétude des voisins de la Chine, dont la Chine et la Corée du Sud.
Pour sa deuxième visite sur le terrain, M. Kan, toujours bas dans les sondages d’opinion, s’est rendu sur le port d’Ishinomaki gravement endommagé par le séisme de magnitude 9 et surtout le tsunami géant qui a suivi.
« Nous ne vous abandonnerons pas », a promis M. Kan aux habitants.
« Le gouvernement va travailler de toutes ses forces avec vous ».
Il a précisé que l’une des priorités était que
« la pêche côtière puisse reprendre au plus vite »
après la destruction des installations portuaires et des embarcations sur toute la côte Pacifique du Tohoku (nord-est).
Le maire, Hiroshi Kameyama, a réclamé à l’Etat la construction « le plus tôt possible » d’habitations temporaires pour les milliers de sinistrés qui vivent encore dans des abris.
« Il y a 17.000 personnes dans les centres d’accueil et la plupart ne récupèreront jamais leur domicile », a expliqué le maire de cette ville de 163.000 habitants avant la catastrophe.
2.653 d’entre eux sont morts et 2.770 portés disparus, selon un bilan provisoire.
M. Kan a promis la construction d’un premier lot de 70.000 habitations dans le nord-est, où un total de 150.000 personnes vivent encore dans des centres d’accueil.
Après une période de deuil d’un mois, le gouvernement estime que l’heure est venue de la reconstruction.
Un comité spécial chargé d’organiser les travaux dans le Tohoku doit être mis en place officiellement lundi, jour anniversaire de la catastrophe, et le Premier Ministre devrait lors d’une Conférence de presse appeler la population à consommer plus pour soutenir la troisième Economie Mondiale.
Mais la pollution radioactive dégagée par la Centrale accidentée de Fukushima risque d’aggraver encore la situation des agriculteurs et des pêcheurs du nord-est.
Plusieurs produits agricoles sont déjà interdits de vente dans les Préfectures entourant la Centrale de Fukushima Daiichi (N°1) et des tests effectués sur les poissons ont révélé un taux anormal de césium dans une sorte de petite anguille de sable.
Le refroidissement des six réacteurs, d’abord avec de l’eau de mer puis de l’eau douce, a permis de stopper le processus de fusion des barres de combustible.
De la fumée blanche continue de s’échapper de quatre réacteurs, les plus gravement endommagés, alors que les travaux de rétablissement de l’électricité et des pompes de refroidissement avancent très lentement, en raison notamment de la présence d’eau fortement radioactive dans les bâtiments.
Plus de 20.000 soldats, 90 avions et 50 navires ont été mobilisés Dimanche pour mener une Nouvelle Opération de Recherche de corps le long des côtes alors que près de 15.000 personnes étaient toujours portées disparues.
Le nombre de morts confirmés s’élevait dimanche à 12.998, selon la Police.
A Tokyo, plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont manifesté dans le calme pour réclamer l’arrêt du Nucléaire et le développement des énergies renouvelables.
« C’est la première fois que je manifeste.
C’est peut-être trop tard pour Fukushima mais il y a d’autres centrales au JAPON », a expliqué Yuko Yuge, une femme de 39 ans.
Par ailleurs, le Gouverneur de TOKYO, Shintaro Ishihara, 78 ans, célèbre pour son
franc-parler et ses positions Nationalistes, a été réélu Dimanche pour un quatrième mandat à la tête d’une des plus grandes Métropoles du Monde.
M. Ishihara avait choisi d’axer sa Campagne sur les économies d’énergie, nécessaires dans la région de Tokyo du fait de la mise Hors Service des réacteurs de Fukushima, qui alimentaient en partie la Capitale.
En le réélisant, les Tokyoïtes ont probablement jugé que cet homme d’expérience était le mieux placé pour faire face à ces défis.
« A partir de maintenant, le JAPON va vivre des temps difficiles »,
a déclaré M. Ishihara, lors d’un discours retransmis à la télévision.
– « Si TOKYO s’arrêtait, le pays entier s’arrêterait », a-t-il poursuivi, ajoutant :
– « TOKYO doit avoir des moyens forts face aux catastrophes Naturelles ».
HEBDOMADAIRE : Le Nouveau DETECTIVE – LA FUSION NUCLEAIRE.
Lorsqu’un réacteur Nucléaire n’est plus refroidi, comme c’est le cas à FUKUSHIMA, il y a un risque de fusion du coeur du réacteur.
C’est-à-dire : que les combustibles hautement radioactifs, comme l’uranium ou le plutonium, commencent à surchauffer puis, à fondre.
Le processus peut prendre plusieurs heures, comme ce fut le cas à TCHERNOBYL, en 1986, et risque d’engendrer une EXPLOSION ATOMIQUE qui entraîne la formation d’un Nuage radioactif.
Ce Nuage peut emporter des Particules radioactives sur des centaines de kilomètres.
Les retombées peuvent atteindre un Niveau MORTEL à proximité de l’accident ;
il faut attendre 200 ans pour atteindre une radioactivité CENT FOIS plus faible.
**200 SAMOURAIS** :
Jour et nuit, au risque de leur vie, ils se déploient au coeur de l’ENFER…
il ne reste qu’une chose à sauver : l’humanité toute entière… de véritables héros Nationaux. Leur seule chance : une GREFFE.
TEPCO : l’équivalent Japonais de notre E.D.F.
En EUROPE, tous les Centres de transplantation de moelle osseuse sont en état d’Alerte, prêts à accueillir les héroïques rescapés, dès qu’ils pourront quitter le Site (avions spéciaux). Le Monde leur doit bien ça.