Rien n’est réglé, mais tout va pour le mieux! J’ai lu un article ce matin, où un « expert » déclare ***L’accident de Fukushima ne devrait pas avoir d’impact grave sur la santé, selon un expert***. Me voilà bien perplexe, comment les tonnes de matériels radioactifs déversés dans l’eau et dans l’air, seraient sans impact grave pour la santé?? Comment 7.5 millions de fois la norme déversée dans l’océan serait sans danger pour les humains et rien qu’eux, car bien sur pour les habitants de l’océan, il en est tout autre, interdiction de consommer, c’est le moins que l’on puisse faire…….Un lien pour savoir le taux de radioactivité près de chez vous, cliquez sur le département et sur votre commune ou ville, elles y sont presque toutes http://www.proxiti.info/ merci Arlette!
Les techniciens de la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est du Japon) ont commencé, jeudi 7 avril, à injecter de l’azote pour prévenir une explosion dans un réacteur endommagé et empêcher une aggravation de l’accident nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl il y a 25 ans.
Près de quatre semaines après le terrible séisme du 11 mars et surtout le tsunami géant qui a dévasté la côte Pacifique au nord-est de Tokyo, la crise à Fukushima Daiichi (N°1) est loin d’être réglée. Des volutes de fumée blanche, probablement de la vapeur d’eau radioactive, continuent de s’échapper de trois des quatre réacteurs endommagés. Les barres de combustible dans le cœur du réacteur et dans les piscines de refroidissement doivent être arrosées jour et nuit à l’aide de pompes de secours en attendant que l’alimentation électrique et les circuits de refroidissement soient rétablis.INJECTION D’AZOTE PENDANT SIX JOURS
Afin d’empêcher toute nouvelle explosion sur le site, Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur et propriétaire de la centrale, a décidé d’injecter préventivement de l’azote dans le réacteur 1, où de l’hydrogène s’est accumulé en quantité importante. Les deux premières explosions survenues les 12 et 14 mars au niveau des réacteurs 1 et 3 avaient en effet été provoquées par le contact de ce gaz avec l’oxygène. Gaz inerte, l’azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d’oxygène dans l’air et remplacer ainsi une partie de l’atmosphère.
Cette opération « d’inertage » devrait durer six jours pour un total de 6 000 m3 d’azote injecté, selon Tepco, qui envisage de l’appliquer également aux réacteurs 2 et 3 dans les prochains jours.
REJET VOLONTAIRE EN MER D’EAU FAIBLEMENT RADIOACTIVE
Aucune nouvelle fuite d’eau des réacteurs dans l’océan tout proche n’a été constatée, a indiqué jeudi l’Agence de sûreté nucléaire, après le comblement réussi d’une brèche dans une fosse d’où s’échappait de l’eau hautement radioactive. Mais le risque de contamination de l’environnement marin n’est pas pour autant écarté, soulignent les experts.
Les opérations de rejet volontaire en mer de 11 500 tonnes d’eau faiblement radioactive, selon Tepco, se poursuivaient pour la quatrième journée consécutive, en face de la centrale. L’évacuation de cette eau dans l’océan, où les radioéléments sont censés se diluer, est nécessaire afin de libérer des cuves de stockage destinées à être remplies d’eau hautement radioactive qui s’est accumulée dans les installations et les galeries techniques des réacteurs 2 et 3.
Cette eau polluée contient notamment de l’iode 131, dont la radioactivité se réduit de moitié tous les huit jours, et surtout du césium 137, qui lui reste actif pendant des décennies. Or, les produits de la mer sont la base de la nourriture japonaise et les Japonais, très exigeants sur la sûreté alimentaire, risquent de ne plus en consommer s’il y a un risque pour la santé.
article source lemonde.fr
Voir aussi comment TEPCO compte « indemniser » les Japonais (environ 9€ par personne………no comment!
Fukushima : Tepco va verser plus de 8 000 euros aux foyers affectésL’UE abaisse le plafond de radioactivité des aliments importés du Japon
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a indiqué mardi que l’Union européenne allait abaisser le niveau de radioactivité autorisé pour les aliments importés du Japon, afin de s’aligner sur les normes de ce pays, plus sévères.
« Nous avons un règlement qui a été mis au point après Tchernobyl en fonction des avis scientifiques de l’époque. Le Japon (…) est un pays très sensible à tout ce qui touche à la sécurité alimentaire et les Japonais ont des plafonds différents des nôtres », a-t-il souligné devant le Parlement européen.
Cette modification interviendra uniquement « par précaution », tous les contrôles réalisés jusqu’à présent ayant fait apparaître des « niveaux de radioactivité négligeables, en tout cas très en deçà des valeurs limites européennes ou japonaises », a-t-il souligné. M. Barroso était interrogé sur le fait que les plafonds de l’UE sont encore supérieurs à ceux adoptés par les Etats-Unis et le Japon lui-même.
FUKUSHIMA : un hélicoptère télécommandé pour aller là où l’humain ne peut pas.
LA COURONNE (Charente) – Un hélicoptère télécommandé mis au point par une Entreprise de Charente et équipé de caméras et de capteurs de radioactivité, va aller survoler la centrale de Fukushima : il est adapté
– « à ce genre de situation, là où l’être humain ne peut pas aller »,
explique le directeur de la société Hélipse.
C’est l’effervescence depuis une semaine dans l’atelier de 500 m2 d’une ancienne papeterie de La Couronne, au sud d’Angoulême.
Au milieu de pièces détachées et d’outils de toutes sortes, une équipe de quatre personnes s’affaire autour d’un hélicoptère d’aéromodélisme qui se prépare à une mission très particulière.
C’est celui qui va être envoyé cette fin de semaine au Japon pour survoler la centrale nucléaire de Fukushima endommagée par le tsunami du 11 mars, et qui depuis dégage de fortes doses de radioactivité.
« Cet hélicoptère à moteur thermique de marque japonaise d’excellente qualité sera équipé de caméras infrarouges et de compteurs de radioactivité, soit trois à quatre kilos de matériels », explique Laurent Grenier le directeur d’Hélipse, une TPE crée en 2001.
Il est doté d’un rotor d’1,9 mètre de diamètre et mesure 2,2 mètres de long.
C’est la société américaine Rotomotion, partenaire d’Hélipse, qui a demandé à l’entreprise charentaise de préparer ce véhicule aérien non-habité (traduction française de UAV, +Unmanned aerial vehicle+).
« Depuis jeudi on prépare en urgence cet hélico.
Les journées sont longues et les nuits courtes », confie M. Grenier qui accompagnera à Tokyo son engin afin de le préparer au vol et de former les personnels qui le piloteront près de la centrale.
Chez Hélipse, fort de sa longue expérience, on n’est pas inquiet de la faisabilité du vol, mais la question de l’influence de la radioactivité sur la partie électronique est pour eux « une inconnue ».
« On fera sans doute des vols par étape en s’approchant de plus en plus près des zones les plus radioactives », estime M. Grenier, qui s’avoue « un petit peu dépassé » par l’importance de la mission qui va être confiée à son engin.
« On va faire ce qu’on sait faire tout en donnant le maximum mais on sait très bien que ce n’est pas cet hélico qui va résoudre le problème », dit-il.
Mais pour ces passionnés d’aéromodélisme, « c’est la raison d’être de ces appareils : être présent où l’homme ne peut pas aller », indique M. Grenier soulignant que ces véhicules aériens non-habités « peuvent avoir diverses applications » telles la surveillance, la recherche ou la prise de vue aérienne.
Hélipse a déjà fourni son savoir-faire à EDF qui voulait inspecter ses ouvrages d’art, ou encore aux Monuments historiques qui voulaient vérifier l’état d’une cheminée industrielle du 19e siècle et qui ont pu grâce à un hélicoptère faire des centaines de clichés pour une inspection minutieuse.
Hélipse est également capable de réaliser des prises de vues en trois dimensions en combinant photos classiques et mesures de distances réalisées grâce à un laser.
La partie logicielle, développée par le partenaire américain Rotomotion, permet également de programmer un vol avant le décollage ou de continuer une mission entamée par un pilote en cas de rupture de transmission entre l’appareil et sa télécommande.
Un hélicoptère de ce type est vendu entre 20 et 50.000 euros selon l’équipement, et la TPE, qui vient d’engager deux personnes supplémentaires, voit ses carnets de commandes augmenter.
Une ode à la persévérance, car le directeur d’Hélipse ne cache pas que son entreprise a dû être « mise en sommeil en 2009 » devant des difficultés financières.
Romandie News.ch – 7 Avril 2011 – 14h19
ben c’est bien TEPCO, ils prennent enfin de bonnes décisions mais juste avec 1mois et des poussières de retards, inutile de rappeler que les russes avaient conseillés au début de la catastrophe aux japonnais, l’utilisation d’azote liquide et que ces derniers avaient gentillement refusés cette solution.
Nouveau tremblement de terre au JAPON de 7, … (sans dégât, soi-disant).
de même qu’un tremblement de terre au MEXIQUE de 6,..
U.S.A. : une Centrale proche de BALTIMORE potentiellement à très haut risque.
WASHINGTON – Le coeur du réacteur de la centrale nucléaire américaine de Peach Bottom proche de Baltimore commencerait à fondre deux jours après une coupure totale d’électricité, selon une simulation de l’autorité de régulation nucléaire (NRC), dévoilée par une parlementaire américaine.
Les ingénieurs de la Nuclear Regulatory Commission (NRC) ont simulé en 2010 deux scénarios dans lesquels cette centrale située en Pennsylvanie (est), à une soixantaine de kilomètres de la ville de Baltimore (Maryland), perdait totalement l’électricité pendant 48 heures à la suite d’une catastrophe naturelle tel un séisme, une inondation ou un incendie.
Selon le scénario le plus sombre, à savoir la perte des batteries de secours, le coeur du réacteur commencerait à fondre après deux jours à défaut de pouvoir être refroidi, a révélé la représentante démocrate Diana DeGette, numéro deux d’une sous-commission de l’Energie et du Commerce.
Son texte est diffusé sur le site internet de la sous-commission.
Dans le cas du second scénario, avec des piles de secours assurant quatre heures d’électricité, les opérateurs disposeraient d’une plus grande marge de sécurité.
La représentante note que la conception de cette Centrale est similaire à celle de Fukushima au JAPON.
Elle est aussi située à l’intérieur de la zone d’évacuation de 80 kilomètres (50 miles) recommandée aux autorités japonaises par la NRC.
Les Japonais ont fixé ce rayon à 50 km (30 miles) autour de la Centrale accidentée de Fukushima.
« C’est sans aucun doute, un scénario effrayant pour les Américains », souligne l’élue.
L’agglomération de Baltimore compte quelque 600.000 habitants.
Ces simulations ont également été dévoilées aevc plus de détails par l’Union of Concerned Scientists (UCS), un organisme scientifique américain indépendant qui fait Autorité.
Pour le représentant démocrate de Californie, Henry Waxman, ce rapport de la NRC « soulève la question de savoir si les réacteurs nucléaires Américains pourraient être aussi vulnérables que ceux de FUKUSHIMA ».
Romandie News.ch – 8 Avril 2011 – 01h01
Je vous signale le Site de la jeune Webmaster ISABELLE / QUEBEC – elle est à l’affût des infos : JAPON / radioactivité… un paragraphe au quotidien. Faut se tenir au courant.
http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/
On est pas dans la mouise avec ça!
Alors l’info est vrai concernant la deuxième centrale ?
On va vraiment devoir attendre de se prendre des pluies nucléaires avant d’aller remettre les idées en place au SarkoNainsy ?
Centrale de FESSENHEIM : Une manœuvre cause un INCIDENT de Niveau 1
Le Nucléaire en Débat – Un incident, dont la gravité a été classée au Niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7,
a provoqué un arrêt automatique d’UN des DEUX Réacteurs de la Centrale Nucléaire ALSACIENNE de FESSENHEIM entre dimanche et lundi.
© KEYSTONE – Le canton du Jura, les deux Bâle et le Conseil Régional de Franche-Comté ont, récemment, demandé la fermeture de cette Centrale.
Liens en relation avec l’article :
Le Grand Conseil de Bâle-VILLE exige l’arrêt de FESSENHEIM.
Le canton du JURA exhorte PARIS à fermer la Centrale de FESSENHEIM.
NUCLEAIRE : les deux Bâles mettent la Centrale de FESSENHEIM (FRANCE) sous pression.
TRIBUNE de GENEVE.ch – 8.04.2011 – 12:16
L’un des deux réacteurs de la Centrale Nucléaire Alsacienne de FESSENHEIM a subi un arrêt automatique entre dimanche et lundi, en raison d’une «manoeuvre inappropriée».
Cet incident a été classé au Niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7, a indiqué vendredi l’exploitant.
L’incident s’est produit lorsque les opérateurs ont voulu procéder dimanche à la remontée en puissance du réacteur N.1, abaissée la veille afin de procéder à des
travaux de maintenance, a expliqué Christelle Mutschler, porte-parole de la Centrale.
Les opérateurs ont alors commis une erreur qui a déclenché son arrêt automatique.
«Le flux neutronique n’était pas suffisamment équilibré dans le réacteur», a précisé Mme. Mutschler. Le réacteur a été remis en marche lundi
«après réalisation des contrôles appropriés».
Selon la Direction, l’incident est sans conséquence pour la sûreté des installations.
L’an dernier, trois incidents de Niveau 1 ont été signalés à l’Autorité de sûreté Nucléaire (ASN) pour FESSENHEIM, après un incident de ce type en 2009.
Très critiquée en raison de son ancienneté, FESSENHEIM cristallise l’inquiétude des Ecologistes, en particulier depuis la catastrophe de FUKUSHIMA au JAPON.
Le canton du Jura, les deux Bâle et le conseil régional de Franche-Comté ont récemment demandé la FERMETURE de cette Centrale.
Le Groupe des VERTS au Conseil Régional d’ALSACE devait voter une Résolution en ce sens, vendredi.