Etude Pisa : découvrez le bulletin de notes de la France

L’OCDE a publié, mardi, le classement Pisa 2012 évaluant le niveau des écoliers français par rapport à leurs camarades des pays de l’OCDE. Et comme attendu, les résultats de la France, s’ils restent dans la moyenne, ont chuté. Notamment en mathématiques. L’écart entre les bons et les mauvais élèves a quant à lui augmenté.

C’est un rapport très attendu. Tous les trois ans depuis 2000, l’OCDE se penche sur le niveau des élèves de 15 ans dans 65 pays ou économies. Pisa – c’est le nom de cette étude, le Programme international pour le suivi des acquis des élèves – repose sur une enquête portant sur la lecture, les mathématiques et les sciences, avec un sujet privilégié à chaque fois. Pour ce rapport-ci (l’enquête a été réalisée en 2012), l’évaluation a mis l’accent sur le calcul, comme en 2003, ce qui rend les comparaisons possibles. Dès lundi, Vincent Peillon avait anticipé des mauvais résultats. Et il avait raison : la France pointe à la 25e place (sur 65), soit trois places de moins qu’en 2009. Mais quelles notes figurent sur le bulletin ?

1. Mathématiques : « Tout juste la moyenne »

En 2003, la France faisait partie des bons élèves de l’OCDE. Mais en neuf ans, le score obtenu en mathématiques a chuté de 16 points, passant de 511 à 495. Une baisse, qui se concentre principalement entre 2003 et 2006, qui la relègue dans le groupe des pays dont la performance est dans la moyenne de l’OCDE, et non plus au-dessus. S’il y a à peu près autant d’élèves performants, le nombre d’élèves en difficulté a lui augmenté.

La France recule alors que plus d’un tiers des participants à l’enquête a progressé. C’est le cas notamment de l’Allemagne et de la Pologne. En 2003, leurs scores étaient inférieurs à ceux de la France. Ils sont désormais bien plus importants. La raison d’une telle avancée ? La mise en place de réformes pour améliorer leur système d’éducation. Les pays et économies asiatiques, déjà en tête du classement, sont eux aussi parvenus à obtenir de meilleures notes.

Son classement : 25e en 2012, 22e en 2009.

2. Lecture : « Assez bon niveau »

Le niveau de la France se situe au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE. Après une chute en 2003 et 2006, il est sur une pente ascendante depuis 2009. Deux enseignements : les filles sont plus performantes que les garçons. Là encore les écarts se creusent : il y a plus d’élèves très performants, mais aussi plus d’élèves en difficulté.
Son classement : 21e en 2012,  21e en 2009.

3. Sciences : « La moyenne »

Le niveau de performance de la France en sciences « se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE, avec un score moyen de 499 points (contre 501 points, en moyenne, dans les pays de l’OCDE) », explique l’OCDE. Il est stable depuis 2006.

Son classement : 26e en 2012, 27e en 2009.

4. Discipline : « Bonnet d’âne

Selon Pisa, « la France se classe parmi les pays de l’OCDE où la discipline est le moins respectée, et ceci même si la plupart des élèves en France bénéficient de classes disciplinées ». Mais point positif : les petits Français ne sèchent pas plus -mais pas moins- les cours que leurs camarades. Ils sont tout de même un sur cinq à avoir admis avoir séché au moins un cours dans les deux semaines précédant l’évaluation Pisa.

5. Attitude : « Elève motivé mais anxieux »

Contrairement aux idées reçues, ils aiment… compter ! « Les élèves français prennent en général plus de plaisir que la moyenne des pays de l’OCDE dans l’apprentissage des mathématiques mais sont également parmi les plus anxieux », souligne l’OCDE. Malgré une stabilisation entre 2003 et 2012, la France compte toujours en 2012 parmi les pays de l’OCDE où le niveau d’anxiété est le plus élevé.

Evaluation générale : « Résultats en baisse, attention »

Trois. C’est le nombre de places que la France a perdu en trois ans. A la 22e place en 2009, elle pointe aujourd’hui à la 25e place. Il ressort également de l’évaluation Pisa que le système éducatif français est encore plus inégalitaire qu’il y a neuf ans. « Lorsqu’on appartient à un milieu défavorisé, on a clairement moins de chances de réussir qu’en 2003 », note l’OCDE. Si les résultats sont nettement inférieurs pour les élèves issus d’un milieu socio-économique défavorisé, ils sont également moins impliqués, moins attachés à leur école, moins persévérants et beaucoup plus anxieux.

Source+vidéo: Lci.tf1.fr

18 Comments

  1. Bienvenue chez les abrutis avec leurs carnets de notes et autres rituels scolaires. Et c’est qui qui doit signer le carnet du vilain mauvais élève ? Vraiment ces Français sont trop nuls, ils sont bon à rien …. A désolé j’avais pas vu les usa.

  2. Oui et la France est beaucoup plus proche des USA que de Shanghai !!!

    A 118 points de Shanghai et seulement à 14 points des USA, autant dire rien!
    Tout ça après s’être gaussé pendant des années du faible niveau des écoles aux states!
    Je me marre!

    • Faut dire que le système éducatif français est tiré vers le bas.
      http://fr.finance.yahoo.com/actualites/syst%C3%A8me-%C3%A9ducatif-fran%C3%A7ais-in%C3%A9galitaire-114400928.html

      On en revient toujours au même…

      Et en plus c’est l’un des systèmes chers au monde…

      • Echec de l’intégration ?

        L’étude de l’OCDE montre également que les enfants issus de l’immigration sont d’autant plus en difficulté. Même après « contrôle du milieu socio-, économique », ils accusent des scores en mathématiques inférieurs de 37 points à ceux des élèves autochtones, contre un écart de 21 points au sein de l’OCDE.

        Il ne faut pas se leurrer, l’origine ethnique des immigrés en France y est pour beaucoup.

        Ajoutons là dessus un système scolaire qui refuse d’admettre que tous les élèves n’ont pas les mêmes capacités.
        Ainsi les élèves à fort potentiel sont tirés vers le bas et les plus faibles sont largués.

        Merci les gauchistes

        • Je te cite NEVENOE
          « L’étude de l’OCDE »
          hahahahah,c’est gens ne sont pas au niveau ,ils sont issus eux même d’un milieu éducatif dégénéré et c’est eux qui contrôlent ?je me mare…

        • @Nevenoe: Tout à fait.

          De plus, lorsque l’on compare le classement des pays, on peut en tirer plusieurs conclusions:
          -Que des pays asiatiques dans les premières places, du fait de leur système hyper-concurrentiel
          -Que les systèmes qui coutent le plus cher ne sont absolument pas compétitifs.
          -Que les pays qui surnagent difficilement dans la moyenne, ou qui sont carrément dans le fond du classement sont des pays ou l’immigration y est particulièrement massive.

  3. J’ai horreur des notes, une feuille avec des chiffres pour dire ce que vous valez, en fait est-ce qu’un des buts des notes est de créer une hiérarchie ? Bon, moyen, mauvais élève, de créer de la vanité chez les bons élèves qui acceptent avec joie de se faire formater ?

  4. Dire qu’il y a de l’argent pour tout un tas de classement ridicule et que pendant ce temps là, on licencie, on tue et on meurt à tour de bras….

  5. Pisa … pis-aller …

  6. Tant que nous ne considérerons que les premiers de la classe, au lieu de prendre en compte le fait de donner le meilleur de soi-même……

  7. ouf, j’ai su remplir la case anti robot pour pouvoir écrire un commentaire … !
    Ce soir au journal de FR3, une prof de maths (1ere et terminale S): « mes élèves ne font pas la distinction entre division, multiplication, addition, soustraction
    La calculette est passée par là. Je pense que le classement ne reflète vraiment pas la réalité, il est trop bon !
    Mais nous n’avons pas touché le fond, aux USA, les élèves n’apprendront plus à écrire à la main …je me demande bien comment ils vont pouvoir signer un document … ah, j’oubliais, ce sera surement avec leurs empreintes digitales.

  8. Hé voilà ce que sa nous fait d’être  » amie  » avec les pourrit américains et donc d’être dans le mauvais camp ! Ils nous abrutissent avec l’aide du gouvernement et de l’état dont ils imposent leurs propres programmes aux enseignants ! Les Francs-Maçons ont aussi le contrôle de ce que nous devons apprendre, ne l’oublions pas !

    • Ce n’est pas le noeud du problème.
      Quand on examine en profondeur les chiffres, on remarque que les gamins « autochtones » sont dans la moyenne supérieure, et que l’on se situerait largement dans les 15 premiers.

  9. Commentaire relevé sur le Blog : http://bistrobarblog.blogspot.fr/2013/12/decadence-de-lorthographe-et-de-la.html

    Morphys321 décembre 2013 17:28
    Bonjour,
    je profite de ce post pour donner un coup de gueule sur l’enseignement. Ce n’est pas sur la grammaire mais sur l’enseignement en général !

    je suis prof depuis 20 ans, voici quelques commentaires :
    « Messieurs ! il nous faut une moyenne de 09/20, on va donc multiplier les notes par 1,2 ! » Ce sont les paroles du président de jury, lors de ma première correction au baccalauréat ! Il n’y peut rien le président de jury, c’est un prof comme un autre qui doit suivre les directives.
    Dans certains cas les notes ont été multipliées par 1,5 !
    Comment note-t-on les élèves lors d’une épreuve pratique en terminale S : +1 point s’il utilise le matériel déjà préparé sur sa table (et non sur la table voisine) +1 point s’il a mis sa blouse, +1 pt s’il fait une manip (bonne ou fausse), + 1 pt s’il appuie sur le bouton on / off + 1pt s’il range le matériel, +1 pt s’il met un semblant de réponse ! Bref l’élève a au moins 7 / 8 points sans montrer de connaissance particulière.
    Dans les nouveaux baccalauréats : tout réponse doit être valorisée, c’est à dire qu’elle doit apporter des points (réponse bonne ou fausse !) Je n’ai pu vérifier cette info, mais je fais confiance aux collègues !
    « Ne vaut-il mieux pas diminuer la difficulté d’un sujet de bac ou BTS au lieu de mettre des coef multiplicateurs ? » c’était la question d’un inspecteur.
    Multiplier par 0 (oui oui par 0), par 1 par 10 ou par 100, diviser par 1 ou 10 ou 100 c’est très très dur pour les élèves de 1er, terminale et même de BTS !
    Il faut toujours avoir des questions un peu simplistes dans son interro pour mettre des points.
    La moindre difficulté ou remarque (gentille) est vécu comme une agression par l’élève.
    Au début de ma carrière je bâtissais avec l’élève sa « maison », ces connaissances : on mettait en place des fondations, on mettait les murs, les fenêtres, la toiture. En fin d’année de terminale avec le baccalauréat il avait une « maison » prête pour la plomberie, l’électricité, la déco etc … qu’il faisait en étude sup.
    Maintenant, en fin de terminale, cette maison hors eau et air, n’existe plus ! L’élève a pris quelques briques (qu’il voulait) les a mise là où il voulait …. bref en fin de terminale il n’a rien de bien concret !
    Au début de ma carrière, j’étais fier de mes élèves, des meilleurs et des faibles. Parce même avec un 05/20 de moyenne l’élève avait appris quelque chose avec moi. Maintenant je ne suis plus très fière des élèves ou étudiants qui ont 14/20 avec moi !!!! (ils mériteraient bien moins !).
    Au début de ma carrière je donnais une prépa de travaux pratiques que je ramassais et que je notais (bonnes et mauvaises notes). On faisait ensuite les travaux pratiques. Les élèves avaient compris, assimilés et pour les meilleurs je pouvais aller encore un peu plus loin.
    Maintenant la préparation n’est plus donnée (car n’avoir que des zéro …. ce n’est pas top). Le TP est bien simplifié, il est fait en deux fois plus de temps … le TP n’est plus vraiment assimilé, et jamais plus je n’explique des détails supplémentaires, alors que le TP est bien plus beau qu’avant !
    ….
    Je pense que l’on peut en ajouter des tonnes comme cela !

    J’espère que tous les lycées ne sont pas comme le mien …. mais beaucoup d’autres.
    Au début j’y aurais mis mes enfants car : de très bons profs, un bon enseignement.
    Maintenant : plus question !!! Toujours d’excellents profs (avec de moins bons, mais ils font tous leur boulot) mais maintenant c’est l’élève qui commande ! S’il a une mauvaise note c’est le prof : il n’est pas bon, il est trop dur etc ….

    On ne fait que mentir à nos enfants !
    On ne les prépare à rien ! on ne les forme plus !
    Les meilleurs s’en sortent effectivement, mais on ne peut pas leur « donner à manger » convenablement.
    Ceux qu’ils ne veulent pas travailler perturbent les cours !
    Les plus faibles, souvent influençables ne peuvent pas vraiment progresser, alors que beaucoup de choses sont mises en place !
    Virer un élève ??? le principal des collèges ont une prime de 5 ou 6000 € à la fin de l’année s’il n’ont exclu aucun élève ! En lycée ? je ne sais pas si c’est la même chose !

    Le gouvernement veut modifier nos fonctions, il veut les redéfinir comme non plus un prof mais plus comme animateur de cours, finalement un 04/20 est suffisant (pour l’obtention du CAPES, voir http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/07/idiocratie-la-note-de-420-suffit.html), non pas qu’un animateur est un nul (j’en suis un également au niveau du sport !) mais il n’y a pas besoin d’un grand savoir scientifique / littéraire pour faire de l’animation.
    Il ne faut surtout pas s’inquiéter, les notes du CAPES vont remonter d’ici peu …. !
    Pauvres enfants !

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