C’est une grosse perte pour tous ceux qui étaient en quête de vérité sur le médical, les vaccins, et le reste… Une grosse pensée à sa famille.
Sylvie Simon, écrivain et essayiste, s’en est allée le 8 novembre dernier à l’âge de 86 ans. C’était une femme persévérante, animée par le souci d’informer les citoyens des multiples dangers et obstacles à leur épanouissement personnel. Elle demeure pour moi une source d’inspiration et de motivation dans le journalisme indépendant. Elle avait préfacé mon livre La Société Toxique, en mars 2010. Afin de lui rendre hommage, je reproduis ci-dessous cet article que j’ai publié sur Ouvertures.net en mars 2012. Au-revoir Sylvie, et merci pour ton immense travail…
Connue pour ses écrits sur les dangers de la vaccination, la journaliste Sylvie Simon s´est spécialisée dans la contestation des politiques sanitaires. A 84 ans, elle est aussi l’internaute la plus prolixe de sa génération. Portrait d´une figure de l´information engagée qui est devenue une référence pour les réseaux alternatifs.
« Il est plus difficile de désintégrer une croyance qu´un atome ». Cette citation d´Albert Einstein trône en haut de la page d´accueil du site de Sylvie Simon, une journaliste atypique, aussi libre qu´un électron ! A 84 ans, mère de trois enfants et cinq fois grand-mère, Sylvie Simon répand sa plume alerte et incisive à qui veut la lire. Elle est petit à petit devenue l´égérie de ceux qui combattent « la dictature médico-scientifique », titre de son premier livre, paru en 1997, chez Filipacchi.
Depuis, ses nombreux livres sur les politiques de santé publique, ainsi que ses articles en faveur des médecines non conventionnelles, circulent activement dans les réseaux alternatifs. Malgré l´audace de ses révélations, ses écrits n´ont jamais été attaqués pour diffamation. Elle demeure une source réputée pour la véracité de ses informations.
Sang contaminé, hépatite B, cancer, amiante, hormone de croissance, vache folle, eau contaminée, nuage de Tchernobyl, toutes ces affaires ont commencé à l´intéresser véritablement il y a quinze ans. C´est un ami qui lui a conseillé d´écrire sur le sujet. « Je connaissais déjà ces problèmes mais je n´avais jamais pensé devoir les dénoncer un jour. J´étais alors auteure de livres sur l´ésotérisme, de romans », explique Sylvie Simon, qui a eu bien d´autres métiers dans sa vie : jeune fille au pair en Angleterre, modèle pour des photos de mode ou des publicités, antiquaire…
A 68 ans, sa plume a donc pris un nouveau tour lorsqu´elle s´est orientée vers des sujets controversés. Tout est alors allé très vite, comme une voie tracée : « J´ai trouvé rapidement un éditeur, qui a lu le manuscrit de La Dictature médico-scientifique en une nuit, et on a signé le lendemain ». Paris Match (groupe Filipacchi) a bloqué la médiatisation du sujet à cause du chapitre concernant les vaccins. « Ce dossier m´est vite apparu comme intouchable, ce qui m´a immédiatement donné envie d´écrire un second livre ! » En 1999, ce sera Vaccination, l´overdose, chez Déjà.
Depuis, il ne se passe pas une année sans que Sylvie Simon publie un nouvel ouvrage contestataire, sans compter son activité d´essayiste qui s´est poursuivie avec passion (2012, Le Rendez-vous, de la crise à l’avènement d’un nouveau monde, Alphée, 2009. La Science à l’épreuve du paranormal, Alphée, 2010). Ce goût pour la spiritualité et le paranormal est souvent invoqué par ses détracteurs pour disqualifier son travail, mais Sylvie Simon assume. A cela s´ajoute l´animation de son blog avec de nombreux articles, repris sur le web et par des revues de santé naturelle, mais également un grand nombre de conférences.
Alors, la retraite ? « Pourquoi faire ? ! » Sylvie Simon vient de boucler son dernier livre, avec son amie Claire Séverac : La Coupe est pleine, nos enfants valent plus que le CAC 40.
Comment Sylvie Simon arrive-t-elle à caser en 24 heures ce que tout être humain avec 30 ans de moins ferait en plusieurs jours ? Elle a livré à Ouvertures la recette de ce tonus exceptionnel, qui peut se résumer à neuf ingrédients, tous complémentaires.
Le goût de l´investigation et de la vérité
« On peut me reprocher un ton militant, des prises de postion, mais je m´efforce surtout d´apporter la vérité des faits, par eux-mêmes révoltants. On est dans de tels scandales à l´heure actuelle qu´on ne sait même plus où donner de la tête : gaz de schiste, nucléaire, OGM, etc. Autant de technologies irréversibles qui engagent la planète et ses habitants ».
Sylvie Simon passe son temps à décortiquer toutes les informations qui lui parviennent chaque jour. « Avant d´envoyer une information, je vérifie vingt fois la source. Il existe un certain nombre de canulars qui circulent sur internet, des pièges à colère dans lesquels tombent certains militants. » Sylvie Simon parle couramment anglais, ce qui lui permet de décrypter les informations qui viennent d´outre-Atlantique. « Lorsque l´info est suspecte, j´active mon réseau pour trouver les bonnes réponses. Il faut faire très attention aux « hoax », qui sont parfois envoyés dans le but de semer la division dans la résistance. » Sylvie Simon se méfie donc tout autant des théories du complot que des communiqués de l´Afssaps…
Une âme de révolutionnaire
« Je suis révoltée lorsque je vois des enfants que les vaccinations ont cloué dans un fauteuil roulant. Quand j´ai écrit mes premiers livres, c´était surtout pour la mère de famille. Mais ce sont des médecins qui m´ont adressé des lettres d´encouragement, des révolutionnaires surtout, très peu de grands professeurs… Révolutionnaire, il faut l´être à un moment, parce que les forces de l´argent qui nous font face ne s´embarrassent pas des bons sentiments. Or pour influer sur le système et inverser le processus, il faut se méfier de la naïveté ».
Tout ceci fait dire à son amie Claire Chanut : « Sylvie, c´est Shiva et Jeanne d´Arc à la fois. Shiva qui n´a jamais trop de ses huit bras pour réaliser tout ce qu´elle entreprend, et Jeanne d´Arc qui ouvre la voie à ceux qui cherchent vérité, liberté et éveil ! En dehors de toute norme, Sylvie est un être généreux, libre et sans peur ! »
La volonté d´aider ses semblables
« Je me moque bien d´être la première à dénoncer telle affaire. Ce qui me fait tenir, ce sont les nombreux témoignages de gens qui viennent à moi à la fin des conférences et qui me remercient pour le service que j´ai pu leur rendre grâce à l´information. Je ne donne aucun conseil médical. Beaucoup voudraient que je leur dise ce qu´ils doivent faire sur la vaccination. Je leur réponds qu´ils peuvent se faire leur propre idée sur la question en s´informant, plutôt que de s´en remettre à l´avis d´un tiers. Je constate que la population a perdu son autonomie de réflexion, elle est anesthésiée par la désinformation, la pollution, les antidépresseurs, les métaux lourds contenus dans les vaccins, la malbouffe et les additifs… Je milite pour un réveil généralisé. »
Une intelligence du bon sens
« Sylvie Simon aurait pu être une bonne scientifique, car elle a le sens de l’observation avant tout, de l’analyse et de la synthèse », écrit l´immunologiste René Olivier (ancien chercheur de l´institut Pasteur), dans la préface d´un autre livre explosif Autisme et vaccination, Responsable mais non coupable (2007). « Dans un esprit de bon sens, elle rassemble, après de nombreuses années d’observation critique du monde médical, scientifique et industriel, des notions, des résultats et des observations que les scientifiques, médecins et industriels eux-mêmes ne peuvent réunir dans l’univers hyper-spécialisé où ils évoluent. (…) J’ai souvent vu ses ouvrages sur les bureaux et sur les rayons des bibliothèques de médecins et de scientifiques de haut niveau. »
Une main de fer dans un gant de velours
« La colère ne sert à rien lorsqu´on veut passer des informations, assure Sylvie Simon. Au contraire, elle contribue à rendre le message inaudible. Beaucoup de victimes sont indignées, à juste titre, et s´expriment avec rage. Mais les médias ont tendance à nier les discours émotionnels. Ma force est de ne pas être une victime, ce qui me rend peu attaquable : je n´ai aucun intérêt personnel à incriminer les vaccins. Je ne suis pas là pour convaincre ou faire preuve d´agressivité. Vouloir à tout prix prouver qu´on a raison nourrit un dialogue de sourd. On n´écoute plus l´autre et on est bien en peine de répondre avec pertinence. »
« La plupart des experts sont par ailleurs de bonne foi. Mais la foi relève de la croyance et non des faits. L´utilité des vaccins est une croyance qu´on nous a inculquée. On peut être le plus grand expert en virus, avoir passé sa vie à le regarder au microscope, et ne rien connaître en vaccinologie. »
Gare aussi à l´égo, « qui entretient des rivalités parmi ceux qui prétendent défendre la même cause. Je dis souvent : occupez-vous de mes amis, mes ennemis je m´en charge ». Un franc-parler qui lui vaut des inimitiés dans son propre camp…
Mais face à ses adversaires de tous bords, Sylvie Simon adopte la technique de la planche à savon : les critiques glissent mais ne l´atteignent pas. « Si on n´est pas sur la vibration de la colère, tout se passe bien. Je n´ai jamais reçu de menace. »
Un esprit d´avant-garde lié à son éducation
« Je me souviens avoir vu arriver les premiers vaccins BCG à l´école. Grâce à la vigilance de ma mère, qui était contre, nous y avons échappé. Un fait m´a beaucoup marquée, c´est le décès par tuberculose d´une fillette de ma classe, vaccinée par son père médecin dans l´année. Là, je me suis dit que ma mère avait peut-être raison ! A la maison, on vivait déjà selon les principes de la naturopathie, bouillies de blés, douches écossaises (brrr…) ou bouillons de légumes… Aujourd´hui, je me soigne toujours avec des remèdes naturels. Cela étonne beaucoup de médecins que je puisse être en bonne santé sans l´artifice vaccinal. »
Une immunité naturelle contre les maladies
« Je ne suis pas malade puisque je ne suis pas vaccinée ! Je ne prends pas de médicaments. Je mange des aliments bio et je marche beaucoup. » Sylvie Simon ne mange plus de viande depuis bien longtemps. Mais elle n´a rien contre un filet de poisson ou un carré de chocolat, son péché mignon. « Un par jour maximum, sauf contrariété où la posologie passe à deux carrés ». Une épicurienne sans excès qui préfère « manger un plat non bio avec amour, plutôt que de cultiver la frustration. »
Des facultés d´adaptation aux nouvelles technologies de l´information
Le matin, l´octogénaire se met devant son ordinateur où une centaine de mail l´attendent. « Je fais tout de suite le tri entre les infos dignes d´intérêt et celles qui ne sont pas crédibles. Je transfère celles qui sont bien rédigées et validées par mon travail de recoupage. »
Toutes fenêtres ouvertes sur son écran, « Il est vrai que je suis bien plus à l´aise sur ordinateur que les amis de ma génération… », sourit la blogueuse, qui livre facilement plusieurs articles par jour. « Pendant mes temps de vacances, j´essaye tout de même de ne pas rester plus de trois heures par jour sur mon ordinateur. » Une véritable accro ! « Internet est un outil formidable de contre-pouvoir lorsqu´on sait faire le tri. On en arrive à faire des découvertes incroyables, et c´est bien ce qui « les » dérange… »
L´aide du ciel ?
« Il y a beaucoup de fluidité dans les projets que j´entreprends. C´est comme si, parfois, les bons contacts et les infos m´arrivaient sur un plateau. Il y a dans ma vie des synchronicités qui m´ont beaucoup aidée ».
Une longue liste d´essais sur la santé :
– La Dictature médico-scientifique, Filipacchi, 1997.
– Vaccination, l’overdose, (préface de Jacqueline Bousquet), Déjà, 1999.
– Déjà vacciné, comment s’en sortir ? (avec le Dr André Banos), Déjà, 2000.
– Faut-il avoir peur des vaccinations ? (ouvrage collectif), Déjà, 2000.
– Vaccin hépatite B, les coulisses d’un scandale (avec le Dr Marc Vercoutère), Marco Pietteur, 2001.
– Exercice illégal de la guérison, Marco Pietteur, 2002.
– Le Réveil de la conscience (avec Jacqueline Bousquet), Trédaniel, 2003.
– Informations ou désinformations ?, (préface de Corinne Lepage), Trédaniel, 2004.
– Les Dix plus gros mensonges sur les vaccins, Dangles, 2005.
– La Nouvelle dictature médico-scientifique, (préface de Philippe Desbrosses), Dangles, 2006.
– Ce qu’on nous cache sur les vaccins, (préface du Dr Jean Elmiger), Delville, 2006.
– Les Dix plus gros mensonges sur les médicaments, Dangles, 2007.
– Autisme et vaccination, Responsable mais non coupable, (préface de René Olivier), Trédaniel, 2007.
– Aspartame, Sucre ou poison ? Trédaniel, 2008.
– Vaccins, mensonges et propagande, Thierry Souccar, 2009.
– Votre santé n’intéresse que vous, Alphée, 2010.Via Sott.net
Une belle plume s’envole vers de plus sages horizons.
Au revoir Sylvie et merci. 🙂
merde , je n’ais jamais eu connaissance de sa littérature . comme quoi les merdias sont tout puissant ; combien en reste il comme elle ? des noms , vite , avant qu’il ne soit trop tard . merci madame .
Merci Madame, grâce à vous je n’ai jamais fait vacciner ma fille et 7 ans après sa naissance je ne le regrette pas un seul instant!
Respect mon ami, peu ose passer de la parole à l’acte. Merci du témoignage.
Cette femme plaçait la vérité au dessus de tout.
C’est bien ce qui dérangeait. Les merdiats l’ont ostracisé un max.. Pensez-donc quelqu’un qui ose dire la vérité faut pas l’inviter sur les plateaux t.v…allons.
Marrant ça que la vérité dérange à ce point tous ceux qui sont au service du pouvoir et d’une certaine oligarchie!…
http://www.youtube.com/watch?v=OlpU08DkJ7g
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