Roms : petit manuel administratif pour une expulsion réussie

Bienvenue en France! UMP-PS, même combat, on fait la polémique sur un sujet et on détourne le regard des gens de ce qu’il faut réellement voir! Les roms ne sont que des pions utilisés pour mettre en avant une actu, juste cela et il ne faut pas l’oublier non plus.

Rue89Lyon s’est procuré le compte rendu des réunions de préparation du démantèlement du camp de Roms de La Tronche (Isère) le 26 juillet dernier, entre les services de la préfecture, ceux de la mairie et les entreprises impliquées. Ce document interne à la commune décrit comment il faut procéder pour réussir une expulsion.

Compte-Rendu-Expulsion-Roms-La-Tronche-Isere

Depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, près de 3000 Roms ont été expulsés de leur squat ou de leur bidonville, sans que l’on sache précisément comment s’organisent ces évacuations. D’où l’intérêt du document interne à la ville de Tronche (Isère) que nous nous sommes procuré et qui retrace la préparation et l’évacuation d’un bidonville d’une centaine de personnes, le 26 juillet.

C’est à la Tronche, petite ville (maire UMP) de 6000 habitants de l’agglomération grenobloise, au pied du massif de la Chartreuse, que s’est déroulée l’une des premières expulsions de camps de Roms depuis la prise de fonction du nouveau gouvernement. Elle est intervenue le lendemain des déclarations du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, sur « l’obligation de prendre des décisions de démantèlement de campements roms ».

Le document, intitulé « Compte rendu journée du 26 juillet 2012 : expulsion du camp des Roms » (voir le pdf au bas de l’article), est une compilation des réunions entre la préfecture de l’Isère, la municipalité, la police et les « entreprises intervenantes » en amont de l’expulsion, à laquelle a été adjointe la « main courante » qui reprend minute par minute le déroulement du jour-J. Ce briefing contient plusieurs recommandations.

 

1/ Limiter les images de l’expulsion

Le contrôle de la communication de l’opération est la première préoccupation de Jean Rampon, directeur de cabinet du préfet de l’Isère si l’on en croit la chronologie des discussions retranscrites dans le compte rendu d’une réunion de préparation une semaine avant le démantèlement. Alors que les participants évoquent le déroulement des opérations le jour de l’évacuation, le bras droit du représentant de l’État dans le département donne ses recommandations pour que le démantèlement se déroule en deux temps.

« Le Directeur de cabinet du Préfet souhaite que l’évacuation précède de quelques heures la sécurisation. En effet il souhaite éviter l’effet amalgame évacuation/pelleteuse. Cette dernière ne débutera que vers 14 heures. Les engins de chantier seront positionnés à proximité », relate le document.

Pour sa défense, il convient de préciser qu’une opération similaire le 1er septembre 2011 avait eu mauvaise presse. Les images tournées ce jour-là par l’équipe de France 3, notamment, montraient les caravanes englouties sous les yeux de leurs anciens occupants. Hors de question de faire la même erreur de communication pour le camp de La Tronche.

En montant le démantèlement en deux temps, moins de risque de voir diffuser des images similaires. Mais par précaution, le collaborateur du préfet souhaite également limiter l’accès des journalistes au site.

« Ce dernier ajoute qu’il serait bien de sensibiliser les habitants du Manhattan (une résidence en copropriété voisine du camp, NDLR) à ne pas permettre aux journalistes de pouvoir entrer chez eux afin de réaliser des reportages qui pourraient nuire à l’opération », note le compte rendu.

 

2/ Tenir bon face à la pression médiatique

En ultime recours, si les journalistes en manque d’images et de témoignages du voisinage cherchent à contacter les élus, Jean Rampon leur glisse un dernier conseil que retranscrit le document.

« D’une manière générale, la préfecture a souhaité faire passer le message selon lequel il était nécessaire d’être prêt et de tenir bon face notamment aux diverses pressions qui en découleront ».

Contactée par Rue89Lyon pour réagir à la publication de ce document, la préfecture affirme que « le jour de l’intervention, la presse audio, TV et radio à pu faire son travail, y compris dans le périmètre concerné par l’opération ». Des déclarations contredites par le témoignage d’un premier journaliste arrivé en milieu de matinée sur les lieux et qui se souvient avoir été bloqué à quelques dizaines de mètre du camp. D’autres journalistes arrivés plus tôt dans la matinée sur place avaient cependant pu se rapprocher.

« Lorsqu’on est arrivé, la rue était fermée, le directeur de cabinet du préfet nous a fait passer mais nous n’avons pas eu accès au camp directement », détaille Faïza Garel de France 3 Alpes.

 

3/ Evacuer la question du relogement

C’était une promesse de campagne de François Hollande. Il n’y aurait plus de démantèlement de camp sans solution d’hébergement. La circulaire en la matière, préparée mercredi dernier lors de la réunion interministérielle est entrée en application seulement mardi. Elle demande aux préfets « l’anticipation et l’accompagnement des opérations d’évacuation » grâce à « un travail coopératif (avec les associations engagées dans les actions d’insertion) afin de dégager pour les personnes présentes dans ces campements des solutions alternatives » en matière de scolarisation, de soins, d’hébergement et d’insertion professionnelle.

Mais pour cette opération datant du 26 juillet à La Tronche, aucune circulaire n’était à ce moment-là en vigueur. Et le directeur de cabinet du préfet ne se soucie que très brièvement du relogement des familles :

« Il nous demande si la commune a prévu un hébergement pour les Roms qui seront expulsés du site. C. (du service Urbanisme de la mairie de La Tronche NDLR) explique que la commune ne dispose d’aucun terrain susceptible de les accueillir ».

L’échange entre la préfecture et la mairie de la Tronche en restera là.

 

 Le bidonville de La Tronche quelques heures après son évacuation. La pelleteuse entre en action. Photo extraite de la « main courante ».

 

4/ Empêcher les expulsés de s’installer ailleurs

Puisqu’il n’y a pas de solution d’hébergement, il faut faire en sorte que le bidonville se déporte ailleurs sur la commune ou sur les communes environnantes. Un intervenant de la Police nationale conseille un dispositif de surveillance :

« Nécessité de mettre en place une sorte de vigie sur la semaine suivant l’évacuation auprès de l’ensemble des services qui tournent sur la commune ».

Lors d’une réunion suivante concernant le « calage technique », le commissaire de police en charge de l’opération donne ses ordres à la société de gardiennage qui assurera la sécurité des lieux après l’expulsion.

« La société REFLEX, prévue pour la surveillance de nuit [patrouillera] à partir de 13 h 00 sur les terrains qui pourraient être squattés, puis une présence sur site après 17 h 00, en plus d’une présence jour et nuit sur le premier week-end ».

Une fois la « vigilance accrue sur les terrains inoccupés », il convient également d’informer les communes voisines du démantèlement pour éviter que les personnes expulsées ne s’y installent. Une consigne respectée, 10 heures après le début de l’expulsion selon la main courante de l’opération.

« 16 heures : Contact [avec les] villes de Corenc et Meylan pour les informer de l’expulsion ».

Après plusieurs heures d’errance, le groupe de 120 Roms expulsés se dispersera finalement pour s’installer dans divers squats de l’agglomération grenobloise, dans des maisons inoccupées de la commune de La Tronche et dans un bâtiment désaffecté en face de la Maison de la Culture de Grenoble.

 

5/ Se soucier du confort des forces de l’ordre

Lors de la précédente opération, de recensement cette fois-ci, sur ce camp de Roms de La Tronche au mois de mai dernier, les conditions climatiques étaient difficiles. La pluie était venue tremper ce terrain où l’on pataugeait déjà dans la gadoue alors que les forces de l’ordre dénombraient 141 personnes dont 2 personnes en situation irrégulière. Une trentaine d’obligations de quitter le territoire (OQTF) avaient également été distribuées.
Alors, pour éviter de renouveler cette situation marécageuse, la police a pris ses dispositions.

« Le Directeur de la Sécurité Publique de l’Isère demande s’il est possible que la commune mette à la disposition de la Police Nationale les deux chapiteaux dont elle dispose », relate le compte rendu de la réunion de préparation du démantèlement.

Deux toiles qui seront installées au moment de l’opération en travers de l’impasse, pour que les forces de l’ordre forment sous cet abri anti-intempéries, le dernier sas de contrôle pour la file de familles expulsées et leur unique bagage autorisé.

« Tant qu’il y a des affaires à faire sur le terrain, les personnes évacuées vont rester à proximité », prévient au passage le commissaire en charge de l’opération avant de conclure « Prévoir le café pour les policiers. »

 

6/ Suivre minute par minute l’expulsion

La Ville de La Tronche a joint à son document interne la « main courante » de l’expulsion qui reproduit minute par minute l’évacuation du terrain où l’on apprend que les militants associatifs présents sur place sont qualifiés d’« anarchistes »ou de « lesbiennes » et que la Police Nationale appelle du renfort à 18h15 pour faire « éclater les groupes qui se sont constitués ».

Le suivi méticuleux du traitement médiatique de l’évacuation est une nouvelle fois mis en exergue. Le dispositif présent sur place note qu’en milieu de matinée, l’équipe de « France 3 s’est installé sur le toit du Manhattan », malgré les recommandations du directeur de cabinet du préfet.

L’annotation « 3 appels de riverains satisfaits de cette opération », vient conclure le minutage de l’opération.

 

7/ Epilogue : Récupérer le terrain « squatté » pour en faire une aire de jeux

L’expulsion de ce terrain ne s’est pas fait suite à une procédure judiciaire initiée par son propriétaire, aux abonnés absents, mais après plusieurs mois de procédures entamées par la municipalité. Un cas suffisamment rare pour être souligné. D’autant que la municipalité devrait récupérer la possession du site si le tribunal civil en décide ainsi.

« La mesure d’expropriation est en cours pour abandon de terrain, nous envisageons de construire une petite aire de jeux et un parking », annonce déjà à Rue89Lyon Hervé-Jean Bertrand Pougnand, Maire (UMP) de la ville de La Tronche, un mois et demi seulement après le démantèlement.

Source et fichier PDF: rue89lyon.fr

31 Commentaires

  1. Bientôt sur vos écrans : la réouverture de camp de travail à l’image d’auschwitz…

    elle est pas belle la fRance ?

    • J’imagine que çà se veut ironique, mais je pense aussi qu’on en est vraiment pas loin.. france belgique, europe quoi.. Les chômeurs longue durée, les roms, hop, tout çà au travail forcé..Rien que les mesures prises contre les plus pauvres, dans les deux pays précités indiquent qu’ils ne laisseront pas tomber le système.. Plutôt du travail forcé, faut bien rembourser nos dieux, les seuls qui puissent nous sauver, je cite, nos amis les banquiers!

      • En roumanie ils ont trouves le truc contre les gitans, c’est le travail force, avec une pelle et une pioche dans des grands chantiers inutiles. comme nous on les envoie en roumanie, du coup c’est ca qui les attend. nous on envoie la main d’oeuvre et eux ils font la sous traitance du camp de travail. on est pas si loin que ca de tonton adolphe, pas loin du tout! Mais quand meme, on est plus humains hein, on les convoie pas en wagon a bestiaux.

          • extrait choisi :

            Avant d’arriver sur le lieu de travail, les personnes doivent parcourir environ 7,5 km. Elles enchaînent dix heures de travail sur la journée. Elles nettoient un terrain boisé en vue de la construction de résidences pour la classe aisée. Les outils semblent tout droit sortis du XIXème siècle: on travaille à la faucille ! Il n’y a rien à disposition : pas d’eau, pas de toilettes, pas d’abri contre le soleil, pas de protection contre les guêpes… C’est humiliant. Le dirigeant du chantier, du parti d’extrême-droite Jobbik, n’a pas hésité à brusquer une dame de 58 ans à demi-paralysée pour qu’elle aille plus vite. La paye est de 180 euros bruts mensuels, pour un travail qui aurait pu être fini en une après-midi par des tracteurs. »

            • Ne confondons pas les Roms de l’Europe centrale et les voyous qui viennent nous piller en France. Il s’est passé des incidents très graves avec des Roms en France. J’ai moi-même été harcelé par une Rom à la gare de l’Est. J’en ai aidé un autre à la gare de Lyon mais j’ai dû imposer des distances sinon ils te mangent le bras. C’est une population qui pose problème : ou nous les recevons dignement avec les droits et les devoirs qui s’imposent ou bien ils vont voir ailleurs…

            • Réponse à  » homme des bois  » :
              Ton extrait choisi est valable en France!
              Allez faire un petit tour dans le sud de la France chez les producteurs de fruits et lègumes pour voir comment ils traitent leurs esclaves ; euh pardon leurs ouvriers !!!!!!
              Mais là ce ne sont des roms mais des magrehbins , espagnols ou portugais!
              Salaire de misère , temps de travail énorme , etc !
              Je ne tire cette info d’aucun article mais de mes yeux , oreilles , je les ai vu et j’ai vécu cet esclavagisme !
              Et après les banlieues problèmes , l’état nous pond les roms problèmes !!!
              Encore une bonne taffe d’opium envoyés aux français ; Quel bande de chèvre ces français !!!

          • Je les verrais bien travailler et vivre dans ton éco-village dans la Creuse, dont j’ai perdu le lien.

            • @ nat

              ça va pô être possible…

              Dans le cas présent, et c’est bien précisé dans l’article, pour peu qu’on le lise, le propriétaire du terrain sur lequel les roms étaient installés (un propriétaire privé) n’était, à priori, pas contre cette installation, puisqu’aucune démarche n’a été entamée par lui. Et pourtant le prefet et la mairie ont pris seuls la décision de déloger ces roms qui n’étaient pas sur un terrain public ! Pire, le propriétaire n’ayant pas voulu se montrer dégueulasse, et n’ayant pas demandé que les roms soient virés, il est tout simplement spoilié puisqu’il est, tout simplement exproprié… Donc, si on souhaite acceuillir les roms chez nous, non seulement ces roms seront virés quand même sans que l’on puisse donner notre avis, mais, de plus, pour avoir osé le faire, la propriété privée si chère à nos riches (jamais expropriés, eux), est baffouée !

              Comment, dès lors, proposer encore d’acceuillir chez nous ces roms ? La question même présente le questionneur comme manquant de réflexion (ou étant trop fénéant pour lire un sujet jusqu’au bout… Ce qui expliquerai, d’ailleurs, certaines réactions xénophobes, celles de ceux qui n’ont toujours pas compris que leurs « malheurs » -bien peu de chose au regard de ce que vivent les roms- ne vient pas des pauvres, qu’il est de l’intérêt des états de monter les pauvres les uns contre les autres, et qu’il n’est pas plus ovin que de tomber la tête la première dans ce type de réaction…)

              • Je répondais à l’article sur le travail obligatoire des Roms en Hongrie. S’ils travaillent pour 3 fois rien en Hongrie, je préfère qu’il travaille la terre, la construction écologique et l’agriculture en France. Parce que ce travail est à mon sens vital et que personne ne veut quitter son douillet bureau pour le faire. Alors, je préfère légaliser 2 ou 3 familles de Roms travailleurs avec des Chèque emploi-service et autre certicat d’hébergement pour un travail noble qu’aucun inscrit à Pôle Emploi ne voudra faire.

                • Au fait, celle que tu juges comme conne et fainéante (sans faute d’ortho pour moi) a assez de connaissances juridiques, non citées dans l’article, pour te répondre.

                  • désolé pour les fautes, une bonne orthographe n’a jamais fait que de bons cruciverbistes, mais plus rarement de bons penseurs… Quand à la réponse, je suis curieux de la connaitre… Peut-être serait-il bon de développer ?

                    • Je déteste le dédain mais je vais reprendre tes mots. C’est bien précisé dans mon post précédent pour peu peu qu’on le lise mais pour ceux manquant de reflexion ou trop fainéants pour lire mes 4 lignes de réponse, je la réitère. A la question Comment peut-on acceuillir des Roms chez nous ? En leur offrant un travail que personne ne veut faire et un hébergement. Contrat de travail + quittance ou certicat d’hébergement = autorisation de travail ou carte de sejour= non expulsable et propriétaire à l’abri des lois. A moins que tu acceptes de construire ma yourte, ma serre, mon potager et mon poulailler toi-même…

                    • Nat,

                      C’est vrai, j’aurais peut-être du préciser que mon com ne concernait pas que vous… Mais enfin, porter l’idée que seul le travail peut et doit être une norme dans l’accueil des étrangers, c’est aussi, un peu, laisser croire à l’immigration « choisie »… Une belle fumisterie que ça ! Ainsi, donc, nous ne devrions qu’accepter ceux que nous avons choisit ? Et qui choisit ? Pas nous, en tous cas, la preuve par les roms est flaggrante puisque, bien que faisant parti de l’UE, et disposant, par là même, d’une soi-disant liberté de circulation, eux bénéficient, en fait, d’un traitement de faveur !

                      Ainsi, vouloir leurs offrir un travail, pourquoi pas… Mais, parce qu’il y a un énorme « mais », c’est juste oublier que le choix n’existe pas et que, pour cette population, de très nombreux métiers leurs sont interdits… C’est oublier aussi que, jusqu’il y a très peu de temps, la semaine dernière pour être précis, un employeur qui proposait un emploi à un rom se voyait pénalisé de plusieurs centaines d’€… Après, il est facile de dire qu’ils ne veulent pas travailler… Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, et quand on veut étayer son propos, on lui fait manger du savon pour qu’il bave… C’est le cas des roms, qu’on montre comme des larves alors que tout a été fait pour les empêcher de travailler !!!

                      Il ne faudrait pas non plus oublier que cette population n’est pas venue ici pour « profiter » de quoi que ce soit, mais parce que dans les pays d’ou ils viennent, ils sont la cible de diverses accusations fallacieuses et d’une répression incessante. Ils cherchent un endroit ou ils auraient le droit de survivre, comme TOUS ces immigrants qui viennent ici, porteur d’une image européenne de mieux vivre ! Nul doute, comme dans tous les cas d’immigration, que si cette survie était possible sans abandonner tout ce qu’ils ont chez eux, ils y resteraient ! Nous pourrions, d’ailleurs, aussi souvent nous demander quelle part de responsabilité nous avons, dans le cas de ces pays si peu « démocratiques », en général, dans l’exploitation inhumaine et dans ces sanglantes dictatures en place qui forcent les populations à migrer…

                      Pour finir, pour l’instant, et pour en revenir à la valeur travail, il serait peut-être temps, pour beaucoup, de s’appercevoir que le plein emploi est une utopie dangereuse à porter ! Dangereuse parce qu’elle laisse tout loisir à ceux qui la pronnent d’associer à cette utopie la répression des plus pauvres, et le montage immonde qui permet de dresser les pauvres les uns contre les autres, détournant ainsi leurs regards des réalités de ce monde ! L’emploi, dans nos pays en tous cas, est une valeur du passé ! Il serait nécessaire de penser notre monde autrement qu’au travers de l’emploi ! Et, si l’argent nécessaire à cette nouvelle société à penser n’était pas détourné pour enrichir les plus riches (constructeurs auto, banquiers et autres parasites, réels, eux), ce serait totalement possible !!!

  2. Sûr que le sujet est délicat. Quand ils me harcèlent ou me piquent mes vélos, je n’ai pas constater la moindre compassion dans l’attitude de leur club, à mon égard. Ca fait partie d’un problème global où il est difficile de trouver une solution honorable, vu l’économie mondiale. Ca + le réchauffement climatique augurent peut-être des 20 prochaines années et de la façon dont sera traitée l’immigration. En règle générale, il faut 20 ans pour que les moeurs américaines soient adoptées en Europe. Aux USA des murs ont été construits pour limiter l’immigration, avec patrouilles d’Etat, mais aussi bénévoles. On a vu l’un de ces murs apparaître entre la Turquie et la Grèce. Sans parler du climat social Grec actuel et sa montée nationaliste. Si la Grèce est le premier domino, ça sent mauvais, effectivement.

    • Salut cadide,tout d abord peux tu m expliquer : « la moindre compassion dans l attitude de leur club » deja de quel club tu parles??? Et bien sur il y a que les roms qui sont des voleurs!!!!!Sais tu reconnaitre un rom? ou un gitan et les caracs tu les as rencontré?????Ah c etaient des manouches,ou peut etre des tziganes,mais non des romanos!!!!!!!!!!Et le rechauffement climatique qu est ce qui vient faire la dedans???Il me semble qu’il est provoquer par les sedentaires!!!!Et puis vous avez tous ete d accord pour ouvrir les frontieres .Ah pardon sans immigres …..

      • desole pour la faute c est candide pas cadide un peu comme les roms y en a tellement!!!!!!

      • @ tamara – oui je les reconnais. Pas au faciès ! Mais comme ils circulent dans le coin, comme moi, d’ailleurs, des liens se créent. Des sympas avec les manouches. Des moins sympas avec cette famille rom qui fonctionne en bande organisée et s’est d’ailleurs faite choper suite à une série importante de cambriolage. J’ai eu plusieurs fois affaire à eux. Je me suis déjà exprimée ici, il y a longtemps, à ce sujet. Je salue d’ailleurs toute la compagnie, ainsi que Benji et Voltigueur que je retrouve au mieux de leur forme, heureuse de voir que le site continue à progresser ! Ils m’ont chouré plusieurs vélos (les roms). Je les ai en plus à nouveau retrouvés dans mon garage à faire l’inventaire. Comme ils continuaient en plus à m’emmerder sur les parkings à me demander de l’argent quand je n’en avais pas, j’ai fait la manche avec eux. Comme ça après, ils m’ont lâchée. Au sujet des réfugiés climatiques, je n’accuse pas les roms de produire de la pollution. Je fais uniquement référence à la problématique de l’immigration qui va aller en s’accentuant de plus en plus ; y compris pour des problèmes climatiques ; pour laquelle on ne voit pas de solution, puisque les PVD sont en crise, comme en principe tu dois le savoir, et ne pourront absorber tous ces gens qui viennent tenter une chance de meilleure vie, ici. Ou de vie tout court ! Sur ce sujet, certaines personnes s’insurgent sur la façon dont les roms sont traités. Je souhaitais faire remarquer, uniquement que nous sommes au début d’actes de cette nature. Celà va s’empirer. Si tu souhaite prendre une colonie à ton domicile et l’entretenir, libre à toi, Tamara ! Il y a certainement des roms très bien. Manque de chance, à chaque fois que je suis confrontée à cette communauté, c’est dans le conflit, suite aux agressions, puisque ce club, considère qu’en qualité de française, je suis plus fortunée qu’eux… Ils ont des préjugés racistes, il me semble… ! Ton esprit sectaire t’a certainement interdit de comprendre le contenu de mon message. Il est difficile de nier qu’il y a un problème rom, puisqu’on en parle tout de même ici ou ailleurs et que leur situation demande une réponse. On pourrait même dire question rom, ca fait facho en faisant penser à la question juive. On peut trouver autre chose que la solution finale. Ce n’est pas nous qui pourront apporter la solution, vu nos moyens réduits. Je maintiens donc mes propos, Tamara. Ces situations risquent de se reproduire, encore et encore, puisque les flux migratoires vont s’amplifier et que l’actuelle politique ne fait pas grand chose pour équilibrer les causes économiques à l’origine de ces processus. Pour ma part, je pense partir dans le Nord, aussi, en prévision des cinquante prochaines années pour laisser à ma descendance, au moins, de quoi pouvoir cultiver un bout de terrain. J’observe et je suis le mouvement. S’il faut passer une frontière, je la passerai.

        • Ben tiens, deja tu dis « les roms » alors que tu parles que d une famille que tu as rencontrer…Et j ai l impression que cest plutot toi qui a voulu » prendre une colonie a ton domicile et de les entretenir »Et ça a foiré lamentablement!!!!Et pour la compréhention du message je te remercie j ai apprecier ta science,au moins y a de la communication par contre pour « l esprit sectaire »je trouve que toi aussi tu le fais bien!!!!!a bientot!

          • Je te parle d’une famille que j’ai rencontrée. Je peux te donner d’autres exemples, concernant d’autres familles. Aussi. Il est notoire qu’un trafic d’êtres humains et principalement d’enfants est organisé, pour le vol principalement et la mendicité, accessoirement. L’affaire est des plus rentable. Si les multinationales usent allègrement de vides juridiques pour spolier des populations, ces roms sont dans le même état d’esprit, en utilisant des enfants protégés par notre système juridique. Tout ce qui peut être tiré comme avantage est tiré. C’est la seule nationalité à avoir sa police nationale en France dédiée à la délinquance et aux incivilités. Je n’ai pas une absence de compassion pour des personnes cherchant à fuir la misère, mais je ne suis pas choquée sur le fait que l’Etat réponde à sa mission quand il y a des dérapages. J’apprécierais mieux que l’Etat vire les pourris qui sont à la tête des instituions, mais c’est un autre débat. Une guerre qui ne dit pas son nom s’est mise en place avec de nombreux transferts de populations qui déstabilisent les contextes économiques, culturels, politiques. Qui gagne derrière tout ça, entre les groupes mafieux qui considèrent les populations comme des tirelires et les multinationales qui considèrent les populations comme des pantins. Il n’y a pas beaucoup de solutions. Elles seront trouvées avec le temps, comme d’habitude, à condition que l’ensemble des éléments actuels laissant entrevoir un avenir des plus difficiles, ne nous fasse pas définitivement basculer dans la guerre, ou je ne sais quoi encore. Actuellement les seuls roms qui veulent rentrer chez eux, sont ceux qui ont réussi dans le trafic d’êtres humains et tout ce qui va avec. Il faudrait qu’il y ait un autre modèle de réussite.

  3. Ce qui me fait marrer c’est le ton tiède de RUE89 qui sortait du Pétain, du nazi etc lorsque la droite était au pouvoir.
    Les associations, les journalistes, les éditos étaient enflamés jusqu’à la commission européenne et les associations droit de l’hommiste !!!

    Et maintenant que la gauche est au pouvoir et fait preuve d’un certain zèle dans ce domaine, je parie qu’Ortefeux est jaloux de leur rendement, rien silence complet ….

    Bande de faux culs de gauchistes …

  4. Et si il existait une solution a tout ce fatras organise pour promouvoir le 4e reich qui avancee a grands pas…vous tenteriez?
    Retournons leurs propres armes contre nos gardiens de la ferme et baisons les…parceque c est possible!!
    reponse….nos reves
    mode d emploi…la connaissznce de l hermetisme…
    notre manuel…Franz Bardon
    Il a eu raison du 3e Reich…son oeuvre se fera un plaisir d aneantir le 4e naissant.
    Bien a vous…que les moutons deviennent des hommrs doues d amour et et connaissent enfin leur vraie nature

  5. Le 3ème Reich a duré 12 ans…six pour préparer la guerre et six ans pour la faire…opération montée et financée par la finance anglo-saxonne… C’est elle qui a distribué les rôles du méchant et du gentil pour finir en beauté avec deux champignons atomiques sur des cités peuplée essentiellement de civils. Ce n’est pas le 4ème Reich qui nous attend mais belle et bien une dictature mondiale tenue par une caste religieuse qui place ses pions décennie après décennie…

    • Hitler n’a jamais eu l’intention d’envahir toute l’Europe.
      En envahissant la Pologne il voulait récupérer les territoires perdus en 1918 et s’en serait certainement tenu là si la France et la Grande Bretagne ne lui avait pas déclaré la guerre.

      • Hitler n’a jamais eu…. oui, tant que l’espagne et l’italie était ses alliées fachistes, territoires perdus en pologne, faut pas oublier l’autriche « annexée » elle aussi.. Il voulait l’ukraine pour le pétrole et les ports.. Il ne voulait pas tout envahir, en effet, tant que tout ce qui n’était pas envahis était sous sa botte quand même.. Bref, « l’espace vital » de l’allemagne ne se serait certainement pas arreté à la pologne..

        • Une fois en guerre les données changent forcément

          Il y a 2 faces à 1 histoire et on ented toujours 1 seule version.
          Churchill en 1936 disait « Hitler aura sa guerre qu’il le veuille ou non »

    • Un peu d’accord pic puce. Ca sent mauvais

  6. A joshuadu34
    Pouvez-vous me citer les professions légalement interdites aux Roms ? Merci par avance du renseignement.

    • Jusqu’à la semaine dernière, ils n’avaient droit d’exercer que 14 métiers :

      – Cadre de l’audit et du contrôle comptable.

      – Conduite d’équipement de fabrication de l’ameublement et du bois.

      – Conception et dessin produits mécaniques.

      – Inspection de conformité.

      – Dessin BTP.

      – Marchandisage.

      – Ingénieur production et exploitation des systèmes d’information.

      – Conduite d’équipement de transformation du verre.

      – Téléconseil et télévente.

      – Pilotage d’unité élémentaire de production mécanique.

      – Conception et dessin de produits électriques et électroniques.

      – Intervention technique en méthodes et industrialisation.

      – Conduite d’équipement de production chimique et pharmaceutique.

      – Intervention technique en ameublement et bois.

      On verra que ces métiers correspondent surement parfaitement à une population peu ou non qualifiée…

      Cette liste a, depuis une semaine, été étendue à 150 métiers (contre près du double pour les autres ressortissants européens). Mais, encore une fois, de nombreux secteurs leurs sont fermés…

      • j’oublie de préciser, si la circulaire mettant en place cette autorisation a été rendue publique (26 aout 2012), aucun décret ne vient encore l’accompagner, donc, légalement, on en reste, jusqu’à la parution de ce décret (ce qui peut être jamais, comme c’est le cas 1 fois sur 2), aux 14 métiers sus cités !

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