+5000 au pôle-emploi en plus si aucune solution n’est trouvée, ça sent pas bon! Et ce n’est qu’un licenciement de masse parmi d’autres qui vont arriver après les présidentielles, cela va être mémorable, accrochez vos ceintures!!!
A une dizaine de jours du second tour de la présidentielle, Neo Sécurité, spécialisée dans le gardiennage sous toutes ses formes, fait appel aux pouvoirs publics pour éviter la plus grosse faillite du quinquennat qui pourrait mettre près de 5.000 salariés au chômage.
Le président de Neo Sécurité Jean-Michel Houry, puis les syndicats FO, CGT, CFDT, CFTC et Unsa du groupe ont été respectivement reçus mercredi par le secrétaire général de l’Elysée, Xavier Musca.
« Il n’y a pas eu beaucoup d’avancées, mais M. Musca a dit qu’il allait surveiller de près le dossier », a affirmé à l’AFP Adrien Leforestier, délégué central CFDT.
La direction du numéro deux de la sécurité, derrière le suédois Securitas, estime avoir juste besoin d’un prêt relais de 15 millions d’euros pour éviter la casse sociale. Les syndicats restent sceptiques et dénoncent la gestion « douteuse » ou « hasardeuse » du patron.
Mardi, le groupe s’est déclaré en cessation de paiement au tribunal de commerce de Paris, appelant l’Etat à son secours. Une décision est attendue pour le 3 mai.
L’Etat est « très attentif » à la situation et est prêt, via la Caisse des dépôts (CDC), à « apporter son soutien à tout investisseur sérieux et crédible permettant de conforter » le groupe, selon le ministère de l’Industrie.
« Nous étions pourtant en bonne voie pour résorber nos dettes. Sur le premier trimestre, nous sommes pratiquement à l’équilibre », a déclaré mercredi à l’AFP Jean-Michel Houry, président de Neo Sécurité qui espère également la suspension provisoire de sa dette fiscale et sociale (40 millions).
« Nous avons racheté en 2009 cette société détenue par G4S, cette entreprise allait à vau l’eau et perdait plus de 3,5 millions d’euros par mois, et (aujourd’hui) moins de 350.000 euros », a ajouté M. Houry qui détient 30% des parts du groupe.
La direction de l’entreprise n’exclut pas quelques licenciements, l’objectif étant de réduire de 20% les coûts globaux de l’entreprise, a-t-il précisé.
Neo Sécurité avait été constituée en mars 2009 lorsque M. Houry, un ancien dirigeant de la Brink’s, et d’autres cadres avaient repris les activités françaises, très déficitaires, du groupe britannique G4S.
La restructuration envisagée au moment de la reprise ayant pris du retard, Neo Sécurité avait été placée en procédure de sauvegarde en mars 2011.
Les difficultés du groupe ont été aggravées par le renoncement du fonds d’investissement français IPE, qui devait apporter 25 millions d’euros en deux étapes en échange de 70% du capital. Mais, le repreneur a jeté l’éponge début avril.
A l’annonce de la déclaration de cessation de paiement, les syndicats CFDT, CGT et Unsa ont dénoncé la gestion « douteuse » ou « hasardeuse » du patron mettant également en avant les salaires « extravagants » des dirigeants et les frais de structure du siège social.
« Cela fait vingt ans que je travaille dans cette entreprise, je n’ai jamais vu cela, le train de vie de nos dirigeants est affolant. M. Houry a la folie des grandeurs », a dit à l’AFP Adrien Leforestier, délégué central CFDT.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a estimé de son côté que le président de Neo Sécurité « a profité » de la campagne présidentielle « pour essayer d’avoir de la trésorerie ».
Le syndicat a également souligné le manque de concertation des instances représentatives.
De son côté, le syndicat national des entreprises de sécurité, temporise et déclare dans un communiqué que « l’éventuelle liquidation » (…) « ne devrait pas, pour autant, se traduire par la perte définitive des emplois » parce que « l’essentiel des salariés seront, comme de coutume en la matière, rapidement repris par d’autres acteurs privés ».
Source: Boursorama.com
encore une fois , il semblerai que la cupidité de quelques uns mette en danger l’emploi de milliers d’employés en danger ;ça me fais penser à ce clan qui est au pouvoir en france et qui lui aussi dilapide l’argent des français ;
moins de 350.000 euros », a ajouté M. Houry.
Je parie que ce type se prends pour un bon manager.
Ces boites de « sécurité » se rachètent toujours entre elles (ça fait des années que ça dure)
et a la fin .. il n en restera qu’un !? lol
C’est une pratique courante. Pourquoi est elle médiatisée aujourd’hui ? En parallèle, un article dans Les Echos : Fraude sociale : Nicolas Sarkozy veut aller plus loin.
Tout ça reste du business et on ne devient pas riche par hasard.
Mais en gros si les 5000 sont des travailleurs de chez Néo securité, ils prestent leurs heures chez des clients de néo.
Si Néo ferme, croyez vous que les clients vont rester sans services de secu???? Non pas du tout.
donc la plupart des agents, seront repris par une autre boite, et ne perdront pas leur travail.
et si des nouvelles societes reprenent les clients sans les agents, ils devront engager des nouveaux
donc operation blanche – sauf peut etre pour quelques cadres
Ils nourrissent les chiens avec du caviar, ou quoi ? Ca sent la bonne grosse faillite organisée. Comme dit Ratgnagna, on ne devient pas riche par hasard. Et ça marche encore mieux quand on peut être aidé par les pouvoirs publics, au lieu de travailler sérieusement.
Au final, il y aura un grand groupe de gardiennage qui aura tout les marchés juteux. Vive le monopole et si ça pouvait être l’Etat ce serait encore mieux.
C’est ça le libéralisme socialo-communiste unique au monde, il est français.
On veut l’état partout même si au final c’est beaucoup plus cher en terme de chômage, mais on permet le monopole voir EDF-GDF-SNCF-LaPoste-etc…
Les français auront raison contre tout le monde, comme d’hab.
Le système serait libéral si il favorisait la concurrence. Ce n’est pas le cas en France, c’est du communisme privé (unique au monde)
La France est libéralo-communiste, elle partage tout ce qui n’appartient plus aux anciens-monopoles-d’état-aujourd’hui-privatisés-et-dont-on-ne-sait-pas-ce-qu’est-devenu-l’argent c’est à dire les dettes.