Elle est belle leur démocratie avec des criminels au pouvoir! Quand aux rebelles, pas mieux!
Des cadavres dans l’un des cimetières de Syrte (Libye), le 27 octobre 2011.REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL
Syrte (Libye) Envoyé spécial – Que s’est-il passé durant les jours précédant la chute de Syrte et la mort du colonel Kadhafi, jeudi 20 octobre, à l’Hôtel Mahari ? Quand il est rentré chez lui, samedi 22 octobre au matin, Faraj Mohammed, voisin de l’établissement de luxe, a trouvé 53 corps allongés à même le gazon : tous des hommes, tous morts par balles. Ils étaient couchés sur la pelouse qui descend en pente douce vers la mer. Des taches sombres indiquent encore les emplacements où se trouvaient les corps.
La moitié des cadavres avaient les mains liées dans le dos ou arboraient des plâtres et des bandages, indiquant leur condition de prisonniers ou de blessés. Tous semblent avoir été exécutés sommairement à en juger les plaies à la tempe ou dans la nuque. Qui sont-ils ? Faraj Mohammed assure avoir reconnu quatre personnes, des habitants de Syrte, dont Ezzeddine Al-Hencheri, ancien ministre de Kadhafi, et Moftah Dabroun, un officier.
Il est impossible de connaître avec certitude la date de leur décès sans une autopsie en bonne et due forme. Elle remonterait entre le 14 et le 19 octobre, selon Peter Bouckaert, chef de la division urgences à l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. L’Hôtel Mahari se trouve non loin du quartier Numéro 2, là où le colonel Kadhafi et le dernier carré de ses partisans s’étaient retranchés, opposant une résistance acharnée, la quasi-totalité des civils ayant alors fui la ville. On connaît la suite. Kadhafi a tenté de fuir, jeudi matin 20 octobre, à bord d’un convoi stoppé par l’OTAN. Capturé par les révolutionnaires, il est mort pendant son transport en ambulance vers Misrata, des suites de ses blessures, assure le Conseil national de transition (CNT), d’une exécution sommaire, accuse sa famille.
Son fils Moatassim, arrêté le même jour, a été vu sur une vidéo amateur en train de parler calmement avec les rebelles qui le détenaient. Quelques heures plus tard, à Misrata, son cadavre était présenté à la foule, une plaie béante à la gorge et la main droite tranchée.
Le Mahari, transformé en lieu de détention par les forces anti-Kadhafi, a-t-il été le théâtre d’une exécution de masse de prisonniers pro-Kadhafi ? L’établissement était contrôlé par des forces de Misrata depuis la fin de la première semaine d’octobre, entre le 7 et le 10.
Plusieurs groupes de thowar, les combattants révolutionnaires, en avaient fait leur base, comme l’attestent les murs de l’hôtel couverts de graffitis de différentes brigades de Misrata. La katiba Al-Nimr (le tigre, en arabe) est la plus présente, c’est l’une des plus puissantes de Misrata, qui en compte 230. Etaient présentes aussi les katibas Al-Fahad (le jaguar), Al-Assad (le lion) et Al-Qasba (la citadelle).
Les combattants de Misrata, ivres de colère après les atrocités commises durant les cinq mois de siège et de bombardements de leur ville, auraient-ils voulu se venger ? Le commandant de la katiba Al-Nimr nie toute implication. « L’hôtel n’a jamais été un lieu de détention. Le matin du 20 octobre, nous avons été attaqués par Kadhafi et ses forces. Nous avons dû quitter la place. Quand nous sommes revenus le lendemain, les corps étaient là. » Pour lui, ils ont probablement été tués par Kadhafi « qui voulait les empêcher de parler ». Une explication peu convaincante, dans la mesure où le Guide libyen semblait surtout préoccupé par sa fuite ce matin-là.
Le chef du conseil militaire de Misrata, Ramadan Zarmouh, explique pour sa part que Syrte est rempli de fosses communes de révolutionnaires arrêtés ou disparus depuis des mois et met en doute l’identité des victimes de l’hôtel Mahari. « Ce sont des prisonniers éliminés par les kadhafistes avant leur départ », assure-t-il.
Détail aggravant, le personnel de l’hôpital Ibn Sina de Syrte assure que, une semaine avant la chute de la ville, les révolutionnaires sont entrés dans l’établissement, ont enfermé les médecins dans une pièce, et fait le tour des chambres pour récupérer des blessés soupçonnés d’avoir participé aux combats pour les emmener vers une destination inconnue. Par peur de représailles, nul n’accepte de témoigner ouvertement ou de donner un chiffre, même la pédiatre ukrainienne restée pendant tout le siège. Dans les étages, les blessés se montrent aussi évasifs, certains refusant même de dévoiler la nature de leurs blessures, craignant d’être identifiés comme combattants.
Si ce massacre est avéré, il ne sera pas le premier imputé aux rebelles. Le régime Kadhafi, lui, y a eu recours de manière nettement plus systématique et importante. Pour Peter Bouckaert, de Human Rights Watch, les meurtres de l’Hôtel Mahari « requièrent l’attention immédiate des autorités libyennes, qui doivent mener une enquête et exiger des comptes des individus responsables ». L’ONG avait déjà réclamé une investigation sur la mort de Mouammar et Moatassim Kadhafi. Le vice-président du CNT, Abdelhafiz Ghoga, a promis jeudi que le meurtrier du colonel Kadhafi serait jugé, quel qu’il soit. Réponse de Ramadan Zarmouh, le chef militaire de Misrata : « Ghoga parle depuis un hôtel à Benghazi. Il ne sait rien de ce qui se passe sur un champ de bataille. » De nouveaux corps ont été découverts, enterrés sur la plage de Syrte mercredi.
Source: lemonde.fr
ce qui s’est passé en Libye rappelle étrangement ce qui s’est passé a Bagdad lorsque les mongols sont entrés dans la ville avec la complicité de certaines personnes qui étaient dans le sérail du Calife durant cette époque, des milliers de personnes ont été assassinés, ont raconte meme que le sang coulait en ruisseaux.
et comme toujours, l’histoire se répète !
ce qui est malheureux , chafy, …c’est que la masse préfère croire ce qu’on lui raconte …ceux là même qui la compose sont nos bourreaux …
je crois qu’il est trop tard …encore une fois les sirènes auront sonnées pour rien …
on se revoie au prochain cycle …
Pourquoi voudriez-vous que la barbarie soit différente à l’époque des Mongols ? Même causes, mêmes résultats, sauf que maintenant, avec la technologie elle devient beaucoup plus rentable…
Contrairement à l’impression que nous avons de nous-mêmes les humains ne sont pas sortis de la barbarie, la civilisation n’est qu’un vernis.. Nous nous croyons très civilisés, parce que nous envoyons des navettes dans l’espace et que la technologie nous rend très orgueilleux.
Mais regardez bien le bilan, et nous en débattons tous les jours sur ce site. Qu’est ce qui a vraiment changé ? Nous continuons à faire des raids chez les voisins que nous assassinons, que nous pillons par avidité, nous soumettons les plus faibles, nous ravageons cette planète à laquelle nous devons la vie, nous sommes égoïstes, envieux, orgueilleux, cruels, nous n’avons aucun esprit de solidarité, l’amour se réduit pour beaucoup à une sexualité sans respect humain…
Bon ! pas tous, heureusement, mais celui qui n’a jamais été un peu de cela dans sa vie se lève !
Tant qu’individuellement nous ne changerons pas nos propres schémas intérieurs, tant que nous ne nous verrons pas l’humanité comme une fratrie et la nature comme une mère nourricière à respecter et à aimer, l’histoire se répètera indéfiniment…
Pourtant je suis persuadée que nous sommes aussi autre chose et que tout cela n’est qu’une affreuse mascarade dans laquelle nous sommes enfermés. Qu’est-ce qui nous rend heureux, finalement : n’est-ce pas l’amour, la joie, la beauté la douceur ? Nous le portons en nous… A nous de décider individuellement de faire le bon choix, et ce, chaque jour dans nos vie.. Et l’histoire changera…
Je suis entièrement d’accord avec vous et je suggère à tous d’acheter le petit livre » HO OPONOPONO » ou voir sur internet. Comment en se changeant soi-même on change le monde car nous sommes seuls respo,sables de ce qui nous arrive. donc changeons nos pensées et nous changerons nous-même et le monde. façile, sagesse hawaienne. DESOLEE PARDON MERCI JE T’AIME ADRESSEE à son être supérieur , sans culpabilité et atteindre l’unité!