Analyse d »après le texte de Khider Mesloub pour Les 7 du Québec à lire ICI
Commentaire sur ce texte de Khider Mesloub
« …… et non à mettre un terme à la servitude capitaliste »
.Notre ami Khider Mesloub a tout compris. Aussi longtemps que règnera le capitalisme, l’Humain ne sera que l’humain sous le joug de l’argent-pouvoir. La grandeur humaine se mesure à sa capacité à innover sans subjuguer, laisser chacun, oui, chacun, maître de son destin mais en aucun cas du destin des autres humains (adultes bien sûr). Seule l’Anarchie, la vraie, l’authentique, prise à bras le corps par chacun, peut aider chacun à se transcender, car chacun est le seul « adversaire » auquel se mesurer, un peu comme dans l’acception première du mot Djihad.
Vis-à-vis d’autrui, au contraire, le grand défi est de faire ensemble des choses, de petites choses, de grandes choses, chacun définissant à son aune les termes « grand » et « petit ». C’est là que l’on peut constater que nos amis les humains ne semblent pas encore prêts à cette abnégation source de félicité collective, par perversité parfois, mais le plus souvent par indifférence bornée.
Faire à deux un enfant est déjà un exploit, car c’est un effort qui dure une ou plusieurs dizaines d’années. Personnellement j’ai longtemps hésité à partager une telle responsabilité. Mais bâtir un pont, une cathédrale, un pays tout entier est tout aussi impressionnant, la différence étant le nombre d’acteurs volontaires pour accomplir cet exploit. Et l’on se prend à admirer cette vision qui m’a été donnée : ma grand-mère assise, avec sur ses genoux son arrière-arrière-petit fils, entourée des générations qui ont permis ce passage de flambeau.
Oui, le capitalisme, qu’il soit porté par des fous individuels, ou par un ensemble étatique, est résolument une fausse route. Il aboutit nécessairement dans une impasse. Le passé philosophique de la Chine, comme celui de la Grèce, aboutissent à un même constat d’échec : trop d’humains se battant pour une place sur une Terre devenue inhabitable, usée, vidée de toutes ses ressources et empoisonnée soigneusement de toutes les façons possibles. En arrivera ce constat amer, basé sur une phrase de Descartes : Je ne pense plus, donc je ne suis plus.
Il est- inquiétant de constater qu’une infime frange de la population mondiale se propose de TOUT régenter à SA manière, quitte à « sacrifier » plus de 90% de l’humanité. Qu’ont de spécial ces candidats à la survivance ? Seulement l’outrecuidante prétention de se sentir « supérieurs », alors que ce ne sont que des humains ordinaires, très mal équilibrés, pourvus d’un EGO gigantesque, et d’une empathie déficiente, voire inexistante. En somme, il s’agit de la lie de l’humanité, de ses déchets, ses ratés pour des raisons très diverses, peu importantes en fait puisque seul compte le résultat.
Frères humains, l’essentiel réside dans l’équilibre. Essayons de le trouver ensemble, en nous aidant mutuellement à compenser et corriger nos petites imperfections. Pour ceux qui sont trop atteints, il sera essentiel, le plus tôt possible, de les empêcher de nuire dès le début de l’âge adulte. Cela paraît dur d’avoir ces paroles, mais c’est le plus grand nombre qu’il faut sauver de ceux qui se prennent souvent pour “LES SAUVEURS”.
JClaude
Tout d’abord, peut-on me définir exactement le concept de « capitalisme ».
Sinon a quoi bon, si chacun a sa propre conception/définition du mot.
Merci.
Capitalisme : vivre par l’argent pour l’agent ! 😉
Même au fin fond de l’Amazonie l’argent est roi.
Sauf exception rare, c’est l’humanité actuelle que tu définis là.
…Malheureusement.
Capitalisme : produire, produire, en tirer un bénéfice à la fois en argent et en POUVOIR
Si je te comprends bien, toute personne qui produit et en tire un salaire qui augmente ainsi son pouvoir d’achat est un capitaliste, c’est ça ?
Le capitaliste tire sa fortune du travail DES AUTRES.
« argent, pouvoir » et honneurs
En voilà une bonne question.
Pour ma part je dirais que c’est la propriété privée, et l’accumulation de biens par compétition. C’est donc un système qui pousse à se dépasser par égoïsme, mais qui fait des victimes. Les valeurs promues sont donc l’excellence, l’individualisme acharné, et l’absence d’empathie. C’est une guerre permanente entre tous ceux qui y participent, dont l’objectif est de déposséder les autres pour s’enrichir.
Au delà d’une idéologie, ne serait point plutôt la description du travers humain intemporel de la cupidité de celui qui est démunie de toute morale et scrupule envers son prochain. ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cupidité
Si, et le capitalisme est sa glorification. Ceux qui réussissent sont idolâtrés, ceux qui échouent, refusent de s’y adonner ou ne sont pas assez « performants » sont considérés soit comme des parasites, soit comme des outils à exploiter.
Le principal point fort de ce système est qu’il pousse à l’excellence. Au travers de la concurrence, il crée des champions par la motivation qu’il impose, contrairement au communisme ou l’excellence n’est pas vraiment récompensée. Dans le communisme, puisque tout est mis en commun, pourquoi en faire plus que le nécessaire ?
D’un certain point de vue, le communisme (enfin, tel qu’il est censé être dans les livres) contre le capitalisme, c’est un peu une variante du lièvre et de la tortue, ou le lièvre termine premier haut la main propulsé par un réacteur ayant tout ravagé sur son passage, son objectif étant sa seule préoccupation.
Oui, c’est une excellente définition du capitalisme quand il en devient sauvage et idéologiquement dévoyé.
…Comme le sont toutes les idéologies dévoyées.
(On est bien arrivé à tuer au nom du Christ.)
lz capitalisme est au dela de l’idéologie, c’est devenu une religion, et le dollar en est le messie.
Une religion, avec son messie ? J’ai la haine d’elle.