À surveiller ces pénuries, le prix du bois a tripler, les matériaux encore disponibles ont doublés m’a dit un voisin entrepreneur. On attend la suite…
Par Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un article passionnant du site professionnel Bati-actus ici qui revient sur les pénuries de matériaux, et les nouvelles ne sont pas bonnes sur le front de la disponibilité des matières premières et secondaires nécessaires à nos chantiers de France et de Navarre !
Pénurie de matériaux : « Nous avons désormais épuisé les stocks », F. Bernigaud (FDMC)
« La Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC) doit gérer plusieurs conjonctures simultanées, avec l’arrivée prochaine de nouvelles réglementations. À cela s’ajoute la crise des matières premières, qui perdure et oblige les entreprises à baisser leur taux de marge.
Les pénuries de matériaux continuent de faire des leurs. La Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC), comme d’autres organisations professionnelles du BTP, tire la sonnette d’alarme, après des mois de crise. Les pénuries en approvisionnement de nombreuses matières premières, dans la plasturgie, le bois semi-transformé ou encore les matières essentielles à la fabrication de mélanges chimiques bloquent de nombreux chantiers et font considérablement augmenter les prix. « Les risques de pénurie et les tensions qui en résultent contraignent les négociants à s’adapter au mieux pour faire face à des problèmes de disponibilité et de hausses mécaniques des prix », explique à Batiactu Franck Bernigaud, à la tête de la FDMC. « On atteint actuellement un niveau de crise où l’inquiétude grandit. »
Les stocks sont désormais épuisés…
« Les distributeurs de matériaux de construction ont constitué un volume de stock important en début d’année, créant « un effet amortisseur », comme l’appelle le président de la Fédération. « On a désormais épuisé les stocks et les prix inflationnistes importants inquiètent les clients. » Les distributeurs ne peuvent réviser les prix. Pour eux, cette situation ressemble « à une impasse ».
De l’autre côté, certains clients ne comprennent pas cette situation. « On n’a jamais eu de phénomène de cette ampleur », certifie Franck Bernigaud. « A termes, ce n’est pas sain. Les entreprises se fragilisent, certains marchés ne se signent pas et des appels d’offre deviennent infructueux. » Malgré tout, il affirme que les adhérents de la Fédération mettent tout en œuvre pour contribuer à maintenir la continuité des chantiers et rognent leur taux de marge ».
Le risque de l’arrêt total et de la crise cardiaque économique !
« La Fédération craint que l’activité du bâtiment finisse par être à l’arrêt, notamment sur le marché du neuf. « C’est compliqué pour tout le monde, pour les clients comme pour les distributeurs. De notre côté, nous tentons d’amortir et de négocier les prix mais c’est très compliqué. Nous sommes incapables de garantir un prix fixe sur certaines marchandises commandées, comme le bois », continue le chef de file du secteur. En effet, les prix de certains bois semi-transformés ont doublé, comme le lamellé-collé. « A ce prix-là, ce ne sera bientôt plus possible de construire. » Bien qu’il se réjouisse du travail des scieries françaises et de la quantité de bois disponible en France, il regrette un certain retard industriel que la filière tente tant bien que mal de combler. Les professionnels du Bâtiment sont ainsi toujours « tributaires du marché mondial ».
Franck Bernigaud espère que la crise des pénuries se sera calmée d’ici septembre prochain et que les prix auront arrêter d’augmenter. Dans le cas contraire, « l’entrepreneur va finir par préférer ne pas travailler plutôt que de perdre de l’argent », imagine le président de la FDMC. « C’est dommage car les artisans ne pourront pas profiter de cette période faste et ça va les affaiblir. »
Pour résumer :
1/ Les pénuries sont donc majeures.
2/ L’impact sur les prix est très important comme nous l’avons anticipé ensemble depuis plusieurs mois.
3/ Avec les stocks nous avons pu tenir tant bien que mal, mais à partir de septembre on rentrera dans le dur et l’indisponibilité des produits et des hausses des prix très fortes et donc du pic inflationniste qui va, comme prévu se matérialiser à partir de la rentrée.
4/ Le risque de crise cardiaque du secteur est réel si les pénuries persistent à la rentrée car toutes les marges de manœuvres ont été utilisées comme les stocks et la réduction des marges des entreprises.
En clair, soit cela repart et les pénuries cessent, soit nous risquons de voir des annulations de chantiers en cascades avec tout l’impact économique que cela représente sur le dernier trimestre de l’année.
De quoi s’éloigner encore un peu plus de l’objectif de croissance de 6 % pour l’année 2021 de nos mamamouchis très fiers d’eux.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Pénurie sur les matériaux ? Tant mieux, comme ça on va peut-être arrêter de bétonner la nature. Qu’il se casse la gueule leur put**n de marché, et qu’on arrête de déboiser et de saccager les ressources terrestres …
M.G.
T’as jamais entendu parler du renouveau des constructions en bois ?
…Et ça tombe bien, ils n’ont restent quelques forêts.
T’as jamais entendu parler des logements vacants en France ?
« au 1er janvier 2020, il y avait plus de 3,1 millions de logements vacants à l’échelle nationale »
Donc allons-y, déforestons et construisons de nouveaux logements
M.G.
« on va peut-être arrêter de bétonner la nature »
Ces derniers mois ont été durs pour les acteurs de la construction. En cause ? La pénurie des matières premières et la hausse des prix des matériaux. D’ailleurs, quasiment tous les matériaux de construction ont vu leur coût s’envoler à l’exception du béton et des produits dérivés du pétrole.
En disant « bétonner la nature » je pensais à l’ensemble des constructions inutiles en générale, qui entraînent destruction et/ou pollutions des écosystèmes. Qu’on commence à utiliser les 3 millions de logements vacants, et aussi à réhabiliter les logement existants laissés à l’abandon …
M.G.
J’aime bien Sannat mais parler plus de 30′ pour, finalement, ne rien dire, ça ne va pas faire avancer le schmilblick ! lol
Alors, ces pénuries, quelle en est la raison ?
Cà ne doit pas être très difficile de remonter aux sources de l’étranglement !
Si tu veux en savoir plus il faut passer à la caisse 🙂
Laisse tomber, tout va se casser la gueule et Sannat plus d’importance …
M.G.
Mais où est le problème ? Si l’on peut revenir à des constructions traditionnelles comme avant, là où les voisins s’aidaient entre eux, et bien ça n’en sera que mieux.
Moi je conserve précieusement les pierres, et avant un mur était construit avec des pierres et lié avec de la terre. Et une maison en pierre a l’été une fraicheur inégalée et beaucoup mieux qu’une cage en parpaings et placo avec un système de régulation de l’air et de la température énergivore.
C’est le début du retour à la nature, la vraie, c’est le début d’un retour à l’écologie (la vraie) pas celle des écopolitiques de M…. qui sont pour l’isolation des maisons, le chauffage électrique, les vélos et voiture électriques…les kmers verts au pilori !
« où les voisins s’aidaient entre eux… »
Ca c’etait avant, desormais le voisin a souvent plus envie de te planter pour esperer te piquer tes biens!!!! Enfin dans la majorité des cas!!!!
Le Sannatisme est une secte.
Pénurie des matériaux orchestrée?
Avec cette pandémie on tue les restos et pour le bâtiment il faut bien trouver un moyen d’appauvrir le peuple.
Je viens d’apprendre qu’un entrepreneur en menuiserie viens de se suicider. Est-ce lié ? Je le saurais bientôt.
» À surveiller ces pénuries, le prix du bois a tripler, les matériaux encore disponibles ont doublés m’a dit un voisin entrepreneur. On attend la suite… »
Tout raser d’un coup, pour un Pognon vite engrangé….c’est logique qu’aprés yen a plus.
L’Addiction au Pognon Rapide créée LA pénurie… au lieu de s’assoir boire un thé pour regarder les arbres pousser !
Et aprés ya plus assez d’arbres pour retenir l’Eau dans les sols,
et VLAN glissements de terrains et coulées de boues monstres aprés quelques orages…
et aprés plein de mouchoirs pour chialer des dégats…
Pognon , Pognon, Pognon, au lieu de respecter un Cycle de l’Eau Naturel en harmonie avec
Dame Nature…
Non non…. masse d’Addictés au Pognon …méme si tout est detruit ,
pourvu que les poches
soient pleines.
Vous savez quoi ?
Si on vis POUR le Pognon….alors on en créve, du Pognon !
Ce n’est que Justice !