Sombres prévisions. Pour la Coface, 25 % de faillites d’entreprises en plus.

On a pas encore tout vu du désastre en cours. L’avenir s’annonce sombre pour de nombreuses PME/PMI qui ne pourront pas faire face aux pertes subies. Qui dit faillite, dit chômage de masse avec les conséquences sociétales qui vont avec. Le temps perdu ne se rattrape plus dit l’adage. La reconstruction du pays va s’avérer compliquée. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Pour la Coface, qui est un assureur-crédit, les faillites d’entreprises devraient bondir de 25 % en 2020.

En effet une telle augmentation serait la « suite logique de la violente récession que devrait connaître l’économie mondiale en 2020, avec une production en recul de 1,3 %, les défaillances d’entreprises vont bondir de 25 %, selon les chiffres publiés lundi 6 avril par Coface. « Ce serait, de très loin, la plus forte hausse depuis 2009 [+ 29 %], quand bien même l’activité économique redémarrerait graduellement dès le troisième trimestre et qu’il n’y aurait pas de deuxième vague épidémique au second semestre », précise la société d’assurance-crédit spécialisée dans les échanges internationaux. La filiale du groupe Natixis prévoit aussi un net recul en volume des échanges internationaux de 4,3 %, après – 0,4 % en 2019, année marquée par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine »…

Pour les analystes de la Coface, il y aura plus de faillites aux Etats-Unis (+39 %) que dans les principales économies d’Europe de l’Ouest (+ 18 %).

Toutes les entreprises ne sont pas aujourd’hui concernées par le PGE ; ces nouveaux prêts garantis par l’Etat et destinés à renflouer les entreprises et à leur permettre de tenir.

Pour cela il faut avoir une CAF positive ou des fonds propres également positifs. Toutes les sociétés déjà en difficulté en sont exclues, de même que les entreprises qui sont déjà en plan de continuité ou sous procédure de sauvegarde.

Logiquement, ce sera donc un drame économique.

Enfin pour Denis Ferrand, de Rexecode, « le pic des défaillances pourrait survenir, paradoxalement, lors du redémarrage de l’activité et non au cœur de la crise.

Je partage cet avis. C’est au moment de la reprise et quelques semaines après le déconfinement que les plus fragiles vont mourir. Les patrons verront qu’il est impossible de rattraper le retard et iront déposer le bilan avant qu’il ne soit trop tard, et dans la période actuelle, il est peu probable que les tribunaux retiennent souvent la faute de gestion ! Il y aura aussi une forme de dépôt de bilan « d’opportunité ». Ce sera donc un massacre à la tronçonneuse sur les entreprises.

Charles SANNAT

Voir :

« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source Le Monde ici

2 Commentaires

  1. ont aurai pu faire autrement, tout le monde un masque et des gants, et pas fermer les entreprises et commerces, le confinement a été la facilité.
    un autre monde est possible paradisme .org

    • Wahooo, paradisme :
      RAEL, fondateur du Movement Raelien International
      Trop fort
      Toujours vivant alors ?
      ça me rappel mon enfance ^^
       » tout le monde un masque et des gants, et pas fermer les entreprises et commerces »
      Et oui il aurait fallut faire cela
      Porter un masque s’est pour protéger les autres au cas on l’on est porteur asymptomatique
      Mais ce n’est pas dans la culture occidental
      Extraterrestre ? ^^

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