On ne s’étonnera pas de la déliquescence de nos institutions, si l’argent est injecté de préférence en « soutien » à un petit groupe de financiers. 200 milliards ce n’est pas rien, ça pourrait aider à redresser, tout ce qui ne va pas et, il y a beaucoup de choses qui « clochent ». Partagez ! Volti
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« Art. 1er A. – La Banque publique d’investissement est un groupe public au service du financement et du développement des entreprises, agissant en appui des politiques publiques conduites par l’Etat et conduites par les régions.
« En vue de soutenir la croissance durable, l’emploi et la compétitivité de l’économie, elle favorise l’innovation, l’amorçage, le développement, l’internationalisation, la mutation et la transmission des entreprises, en contribuant à leur financement en prêts et en fonds propres.
« Elle oriente en priorité son action vers les très petites entreprises, les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire, en particulier celles du secteur industriel.
« Elle investit de manière avisée pour financer des projets de long terme.
« Elle accompagne la politique industrielle nationale, notamment pour soutenir les stratégies de développement de filières. Elle participe au développement des secteurs d’avenir, de la conversion numérique et de l’économie sociale et solidaire.
« Elle apporte son soutien à la mise en œuvre de la transition écologique et énergétique.
« Elle favorise une mobilisation de l’ensemble du système bancaire sur les projets qu’elle soutient.
« Elle mène son action en coopération, en tant que de besoin, avec la Banque européenne d’investissement.
« Elle développe une offre de service et d’accompagnement des entreprises tout au long de leur développement.
« Elle peut stabiliser l’actionnariat de grandes entreprises porteuses de croissance et de compétitivité pour l’économie française. »
Le livre Coup d’Etat planétaire a failli s’appeler « Néo-soviétisme », au vu du nombre grandissant de mesures antilibérales prises au quotidien. La stratégie de Bpifrance suffit à elle seule à démontrer ce qui précède.
https://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/chute-des-marches-bpifrance-va-investir-dans-le-cac-40-pour-proteger-les-groupes-affaiblis-1868104.html
Cette entité qui jongle avec les capitaux de l’Etat et des citoyens nous informait ces derniers jours qu’elle allait investir dans le CAC 40 pour protéger les groupes affaiblis par une baisse de leur capitalisation boursière. Nicolas Dufourcq serait donc un protecteur d’entreprises françaises.
Et de qui ou de quoi veut-il les protéger? D’investisseurs agressifs qui profiteraient de la semaine catastrophique sur les marchés financiers pour harponner les entreprises affaiblies. Bref, M Dufourcq voudrait éviter des OPA hostiles. Quand on voit ce qui reste de français du parc industriel de la France, on a envie de lui demander de préciser sa pensée.
Qui est le patron de Bpifrance, Nicolas Dufourcq? (Extrait Coup d’Etat planétaire)
Selon Bloomberg, le patron de Bpifrance serait connecté à 8 conseils d’administration de 8 organisations, dans 9 industries, dont ceux de STMicrelectronics et d’Orange. Au fait, au sujet de Orange, « M Nicolas Dufourcq connaît très bien la maison et le monde des télécoms. Cet HEC-ENA, ex-inspecteur des finances, a passé neuf ans, de 1994 à 2003, chez l’ex-France Télécom. Il a été coup sur coup chargé de mission auprès du directeur général, conseiller du président Michel Bon, puis directeur de la division multimédia, ou il notamment mené le lancement de Wanadoo en 1996. »[4] Le même Michel Bon vu précédemment dans la quasi faillite de France Télécom. Un monde décidément petit…
https://lilianeheldkhawam.com/2018/11/27/depossession-les-milliards-envoles-de-france-telecoms-entre-99-et-2001-lhk/
Après avoir servi à compenser les pertes dues à un management de la haute finance plus que téméraire, voici l’argent public qui une fois de plus vole au secours de la bourse! Toutefois, le patron de Bpifrance nous rassure tout de suite en nous expliquant que l’ »on n’est pas en économie administrée« . Ah bon? Et ça s’appelle comment alors quand un organe de l’Etat a en mains 200 milliards d’euros à injecter dans l’économie privée? …
BPI est une structure complexe. Une quinzaine de BPI est inscrite au registre du commerce. C’est un agrégat d’entreprises qui emploie relativement peu de personnel, et beaucoup de sous-traitants privés. Construites de manière systémique en imbrication parfaite avec les gros acteurs du marché, celles-ci balaient un large spectre de services de la finance globale : Financement, Courtage, Investissement Régions, Participations, Investment Holding, International Capital, Assurances export, ou une SCI pour la location de logements. Le site vous accueille avec « Bpifrance et ses partenaires mobiliseront 200 milliards d’euros d’ici à 2019 pour financer les entreprises. Serez-vous la prochaine ? »[1]. (Coup d’Etat planétaire)
[1] https://www.bpifrance.fr/Recherche/(text)/nos%20eq
Les entreprises du CAC 40, l’affaire d’une micro-élite
Voici quelques visuels qui démontrent sans grand discours que le CAC 40 est un affaire d’une poignée de personnes (physiques et morales), sacrément tenu par les nos fameux gestionnaires d’actifs. Et il semble difficile d’imaginer un prédateur financier plus dangereux qu’eux!
En 2018, le portefeuille du CAC 40 en mains de Blackrock incluait :
Regardez les dividendes mirobolants que Blackrock a ramassés en 2018…
Grâce à l’argent facile offert par les banquiers centraux, l’indice du CAC 40 flirtait avant l’épisode Coronavirus avec les sommets de 2007, soit la période qui a précédé la crise des subprimes. Et pourquoi la correction que la bourse voulait apporter naturellement à cet indice serait-elle néfaste? (Un élément de réponse se trouve dans les ratios qui intègrent la capitalisation boursière. Cf ci-dessous)
Bpifrance protège avec l’argent des Français un système à bout de souffle qui n’a plus que l’argent public pour faire encore illusion. Pour l’instant, ses moyens semblent difficiles à délimiter au vu de cet alinéa de l’article 1er qui la réglemente. Il est notamment dit: « Elle favorise une mobilisation de l’ensemble du système bancaire sur les projets qu’elle soutient.« Un blanc-seing lourd de sens quant à la mentalité sous-jacente!
En conclusion, l’argent d’un pays est mis à disposition de projets soutenus par les pontes du « marché » de la haute finance. Plus le marché dysfonctionne, plus une entité du genre Bpifrance intervient. Plus ces organismes s’activent, auxquels il convient d’ajouter l’interventionnisme effréné des banquiers centraux, et plus parasitage du marché est amplifié. Le néosoviétisme s’installe. Bilan: le libéralisme est cassé, les chouchous prennent la puissance des Etats, les mains qui détiennent et gèrent le système global de production diminuent, les Blackrock s’institutionnalisent, etc.
Pour faire simple, le pouvoir octroyé à M Dufourcq, et à travers lui à la finance globale est non seulement démesuré et injustifiable, mais il est surtout dangereux.
Économie libérale, vous dites !
Cette économie n’a plus rien de libérale, lol , c’est une économie d’état, du communisme adapté aux riches !
A noter que cela n’a plus rien à voir avec le capitalisme non plus !
Team Macron: « Les Français sont majoritairement favorables à la réforme des retraites mais ils ne s’en rendent pas compte, car ils n’ont souvent pas le bagage intellectuel suffisant. En activant le 49.3, nous les avons en réalité protégé d’eux-mêmes. »
Crache-moi dans la figure et ce ne serait pas plus dégradant !!!