Que ne va-t-on pas encore apprendre, en matière de sécurité des centrales nucléaire ? Partagez ! Volti
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Source Coordination Anti-Nucléaire du Sud-Est
Incroyable! Le système de détection et de coupure sismique à la Socatri/Areva-Orano du Tricastin (Vaucluse) n’a jamais été rendu opérationnel depuis l’accident de Fukushima. Censé couper l’alimentation électrique de l’INB 138 en cas de séisme important et de prévenir l’apparition d’un incendie consécutif à un séisme c’est fortuitement que l’entreprise s’en est rendu compte fin octobre et n’en a averti l’ASN qu’un mois plus tard. 17 jours après le séisme qui a frappé non loin de là au Teil (Ardèche).
On change le nom pour que rien ne change. La société Orano Cycle (anciennement Areva tombé en faillite il y a deux ans) demeure ce qu’elle a toujours été : une dissimulatrice et une adepte du bricolage. Ainsi à la Socatri (1) du Tricastin à Bollène (Vaucluse), cette installation d’assainissement et de récupération de l’uranium, n’a jamais rendu opérationnel le système censé détecter les séismes et éviter qu’un incendie ne se déclare. Ce dispositif qui devait aussi entraîner la fermeture des vannes de pieds de cuve de la station de traitement des effluents afin de de maitriser les risques de rejets dans l’environnement en cas de séisme n’était pas enclenché et ne jouait pas son rôle depuis… 2017.
C’est incidemment, le 24 octobre 2019, à l’issue d’un contrôle annuel de vérification de la fermeture automatique des vannes en cas de détection sismique, que l’exploitant nucléariste s’est rendu compte que le dispositif de détection sismique n’avait jamais été mis en service. Pourtant les règles générales d’exploitation (RGE) prévoient la disponibilité permanente de ce dispositif qui faisait l’objet d’un référentiel de sûreté depuis octobre 2018 à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima-Daïchi (Japon) en mars 2011.
Prudente et habituée à imposer des situations de fait (2), la Socatri/Orano n’a déclaré le problème à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qu’un mois plus tard le 28 novembre 2019. Couper l’alimentation électrique de l’INB 138 en cas de séisme important ne semble pas une préoccupation de la Direction. La population a toujours été considérée comme cobaye. Pour cet événement impactant la sûreté et ce non-respect des règles générales d’exploitation/RGE et dispositions définies dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté, l’ASN a fait les gros yeux.
Pensez, le pseudo-gendarme du nucléaire affirme que « cet événement n’a eu aucune incidence sur la sûreté, la sécurité des personnes ou l’environnement de l’installation ». On va les croire. L’ASN classe toutefois cet « incident » au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale des évènements nucléaires graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité). Ne pas mettre en service la détection des séismes, c’est la solution des nucléaristes pour se prémunir… des pertes financières. La sécurité, bof.
Rappelons que le 8 juillet 2008 à 6 h 30 , 360 kilos d’uranium avaient été « accidentellement » rejetés par la Socatri et que 30 m3 d’effluents uranifères s’étaient déversés sur le sol ainsi que dans le canal adjacent qui conduit aux rivières la Gaffière et l’Auzon. Ce déversement avait conduit à l’interdiction de la consommation d’eau, la suspension de l’irrigation agricole issue des rivières locales, l’interdiction des activités nautiques et de la baignade sur des plans d’eau de Bollène et Lapalud, l’interdiction de la pêche et de la consommation des poissons de la Gaffière, l’Auzon, la Mayre Girarde et le lac du Trop-Long. Là encore l’ASN avait affirmé qu’il n’y avait pas de risques particuliers. Et la Socatri s’était opposée à la venue d’un expert indépendant.
Source : Coordination Anti-Nucléaire du Sud-Est
(1) L’installation d’assainissement et de récupération de l’uranium (IARU) s’occupe de la réparation, de la décontamination et du démantèlement de matériels industriels et nucléaires ainsi qu’au traitement d’effluents/rejets liquides radioactifs et traitement /conditionnement de déchets radioactifs. Les opérations de filtrage et de concentration consistent à réduire les quantités d’éléments radioactifs rejetés par une centrale nucléaire dans les limites établies par la réglementation. Quantité volumique mais pas niveau de radioactivité.
(2) https://www.irsn.fr/FR/expertise/theme/Pages/Avis-et-Rapports-installations-SOCATRI.aspx portant notamment sur les manquement à la maîtrise des nuisances et de l’impact sur la santé et l’environnement des installations nucléaires de base de la Socatri-Areva-Orano
bonjour
depuis 30 ans je dis : non maîtrise du nucléaire…..non maitrise des déchets….non maitrise de l’empoisonnement des éléments vitaux…non maitrise de la connerie humaine…
les mafieux qui nous gouvernen ainsi que leurs complices en n’ont rien à péter…et les voisins s’en contrefichent éperdument …..
bon mardi à toute la bergerie
Et on s’étonne de l’augmentation des cas de cancers.
Ça deviendra la 1ère cause de mortalité qu’ils disent.
Bande de corrompus, faudrait faire une liste des noms avec photos de tous ces PDg pourris et enquêter sur leurs contacts politiques juste pour comprendre par où est détourné le fric qu’ils manipulent.
Ce sera plus facile de les arrêter le jour ou l’accident fatal tuera des milliers de français.
Où est le problème ?
Ce jour là, il n’y aura aucun responsable.
…Comme c’est le cas depuis 50 ans dans tous les domaines.
« Tant que les décideurs ne risqueront pas la mort, il s’en foutront de la donner. »
ma ‘tite engel : Et tu fais quoi toi pour changer cela ? Tu vas les tuer ? Tu t’en charges ?
L’appel au meurtre est puni sévèrement par la Loi
« Sont ainsi considérés comme complices de crime ou délit ceux qui, par des discours, menaces ou autres ont directement provoqué une personne à commettre un crime ou délit. Ceux qui ont provoqué sont considérés comme complices et encourent les mêmes peines que l’auteur principal du crime ou du délit. Lorsque la provocation n’a pas été suivie d’effet, l’auteur de la provocation encourt tout de même une peine de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende s’il a poussé à commettre une des infractions suivantes : atteinte à la vie, à l’intégrité de la personne, agression sexuelle ; vol, extorsion, destruction, dégradation volontaires dangereuses pour les personnes ; crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou actes de terrorisme. »
…Pauvre revanchard, tu en deviens nuisible.
– Avant de prétendre orgueilleusement « jouer avec mes amis les mots ».
Commence donc par appréhender le simple sens d’une phrase et de ces mots !
– Énoncer une simple relation de cause à effet n’est pas punissable par la loi.
– Constater n’est pas inciter.
– « Risquer la mort » ce n’est pas « vouloir ou souhaiter la mort de… »
-…Et encore moins, « pousser autrui à la donner (illégalement) ».
– Avant Mitterrand, la peine de mort était inscrite dans la loi.
J’étais contre son abolition. Et vu le résultat actuel, je n’ai pas changé d’avis.
C’est mon opinion, je l’exprime !
Et que je sache, le délit d’opinion n’existe pas en France.
Ne t’en déplaise, l’inquisiteur manipulateur!
Dixit: « ma ‘tite engel »
…Plus pitoyable, je penses que tu es capable.
La honte et le scandale, oui ! Une négligence criminelle qui ne les fera pas s’inquiéter pour autant !!
et avant areva, ils s’appelaient la cogema, creusaient sur un terrain vers lodeve (hérault) de l’uranium me semble-t-il et ont enfoui les déchets dans des bidons en ferraille, stockées dans les galeries creusées qu’ils ont rempli de béton avant de partir, une fois le filon épuisé…au début le terrain était gardé par de la sécurité privée et maintenant c’est totalement à l’abandon, un jour toute cette merde ressortira avec les pluies diluviennes que nous n’avons que très rarement, mais, par exemple, c’est très près de ce terrain que l’autoroute A 75 c’est effondrée (à cause de ces fameuses pluies) il y a quelques années, rassurant, non ?
j’ai vu un reportage tv sur le sujet, c’est catastrophique à un niveau incroyable !!!